Comme quoi, il ne faut jamais renoncer dans la vie ! J'ai abandonné cette lecture cet hiver alors que j'en étais arrivée à la moitié.
La raison de cet abandon n'était pas dûe au style d'écriture ou à l'histoire en elle-même mais plutôt à un mélange des deux. Je m'explique...
L'émotion dégagée par une écriture fluide et la sensibilité de l'auteur renforce le tragique de cette histoire construite sur la culpabilité, la rédemption et la nostalgie.
De plus, je ne sais ni pourquoi ni comment je m'étais imaginée en lisant le " Il existe un moyen de te racheter " du quatrième de couverture, que
les pages restant à lire présageaient une suite encore plus insoutenable pour ma sensibilité.
J'ai donc mis ma lecture en suspens pendant six mois jusqu'à hier où j'ai lu la seconde moitié dans l'après-midi. J'étais tellement absorbée et passionnée par la beauté du roman que plus rien autour de moi n'éxistait et il ne fallait sous aucun prétexte me déranger au risque de m'entendre hurler !
Sans être un véritable coup de coeur, ce roman est un petit bijou.
- Citation :
- J'ai aussi découvert un peu mieux l'histoire de l'Afghanistan et j'ai réalisé à quel point les atrocités commises là-bas pendant la période soviétique ont été passées sous silence ainsi que le poids des différends religieux.
Pareil. C'est comme avec " Persepolis" qui avait permis de m'ouvrir un peu
les yeux sur l'histoire de l'Iran et des iraniens et de mettre à mal notre vision étriquée d'occidentaux s'appuyant essentiellement sur
les dires des média.