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 Consuelo de George Sand

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2 participants
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Alinoé
Kukul L'Orangine des îles farouches
Kukul L'Orangine des îles farouches
Alinoé


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Date d'inscription : 08/11/2004

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MessageSujet: Consuelo de George Sand   Consuelo de George Sand EmptyVen 10 Déc 2004 - 10:22

« Consuelo – La comtesse de Rudolstadt » Tome 1, Georges Sand
paru sous forme de feuilleton de 1842 à 1843 dans « la revue indépendante ».
Les Editions de l’Aurore 1983 texte présenté et annoté par Simone Vierne et René Bourgeois. Il y a 3 tomes avec énorment de pages !!!
C'est dans le plus pur style romantique. Ne lisez pas le résumé si vous avez peur du spoiler, aller directement aux remarques. Sinon il vous reste quand même les autres tomes à lire ! Je n'ai pas encore lu le 3ième !!!!

Résumé du premier tome
Le roman commence à Venise en 1740, lors d’une leçon de chant donné par le PORPORA. Consuelo, 14 ans, nomade, c’est pourquoi on la traite de bohémienne alors qu’elle est espagnole, pauvre, vivant seule avec sa mère est l’élève la plus douée du maître de chant. Sa voix est remarquée par le Comte de Zustiniani qui dirige le théâtre de San-Samuel. Elle est fiancée au bel Anzeloto, 19 ans, vénitien, pauvre également, et débauché. Leurs relations sont très chastes. Consuelo est très studieuse, innocente et vertueuse. Anzoleto chante également, Consuelo lui donne des leçons, mais c’est un élève indiscipliné, il aime les effets faciles et chante pour la gloire, alors que Consuelo chante par amour de l’art. Quelques années plus tard, alors que la mère de Consuelo est morte de maladie, en confiant sa fille à Anzoleto en leur faisant jurer de rester vertueux jusqu’au mariage, le comte de Zustiniani, lassé par sa belle maîtresse La Corilla, prima donna du théâtre de San-Samuel, et séduit par la voix de Consuelo, au point de lui faire oublier son premier jugement sur sa laideur, l’engage comme prima donna dans son théâtre. En effet, Consuelo chante si divinement bien qu’elle en est transfigurée et devient belle.
La Corilla, jalouse de Consuelo et séduite par la beauté d’Anzoleto, en fait son amant et lui distille des mauvais sentiments. Elle lui démontre que le talent de Consuelo éclipse le sien dés qu’elle rentre sur la scène du San-Samuel, qu’il viendra toujours après elle dans la faveur du public. Alors Anzoleto voit de moins en moins Consuelo qui avait un effet bénéfique sur lui, et traîne chez La Corilla.
Le Porpora, qui se considère comme le père adoptif de Consuelo décide d’ouvrir les yeux de la jeune fille en lui montrant l’infidélité de son fiancé. Puis il organise la fuite de Consuelo loin de Venise.
Consuelo se retrouve en Bohême en 1749 (elle a alors 23 ans), accueillie dans le Château des Géants par le Comte Christian de Rudolstadt, en tant que demoiselle de compagnie et institutrice savante dans la musique auprès sa nièce la Baronne Amélie de Rudolstadt. Les descriptions des lieux et des habitants du château sont décrits dans un style très romantique. Il y a le comte Christian, très vieux et religieux, son frère le baron Frédérick, naïf et aimant beaucoup la chasse, père d’Amélie, et leur sœur, la chanoinesse Wenceslawa, dévote, savante dans la généalogie officielle des Rudolstadt. Ils sont tous les trois doux, patients, et souffrent de « l’apathie des âmes dévotes ». Il y a le fils, le comte Albert de Rudolstadt, le personnage romantique par excellence. Il est fou, exalté, se prend pour la réincarnation de personnages historiques tel Jan Hus ou Jean Ziska. Il est politiquement incorrect quand il refuse de respecter les classes sociales et décide de distribuer sa fortune aux pauvres, quand il considère les paysans, les tziganes ou les demeurés comme ses égaux, et de plus il adhère aux thèses hérétiques des hussites, des luthériens et autres mouvements non catholiques. Il lui arrive de disparaître pendant plusieurs jours, sans que sa famille sache ou il va. Au début, tous le recherchaient dans les moindres recoins du château, maintenant,, ils sont tous résignés et prient Dieu de leur ramener Albert. Il y a également Amélie, promise en mariage à son cousin Albert, qui ne le supporte pas et veut retourner en ville, car elle préfère l’ambiance des fêtes à celle lugubre du château. Elle n’est pas très sympathique. Il y a le chapelain qui essaie de gouverner les âmes des châtelains. Consuelo qui est une femme active n’apprécie pas non plus ce château, alors elle décide d’agir et réussit à trouver la retraite secrète d’Albert. Ce dernier tombe amoureux d’elle, mais si elle accepte de lui donner son amitié et l’aide à se soigner de sa folie, elle lui fait comprendre qu’elle n’est point amoureuse de lui. Cependant, un certain trouble naît en elle lors de leurs tête à tête. Elle a en même temps peur d’Albert qui a encore des accès de folie exaltée, et à cause de la disparition mystérieuse de Zdenko, un villageois innocent et fou lui aussi, qui a été le meilleur ami du comte Albert jusqu’à l’arrivée de Consuelo. C’est alors qu’arrive au château le bel Anzoleto qui veut récupérer l’amour de Consuelo et en retirer de la gloire, car dans les environs du château, la rumeur prétend qu’elle va épouser Albert. Consuelo hésite entre le beau et débauché vénitien et l’austère et inquiétant Albert et fuit vers Vienne. Suite au prochain Tome …

Remarques

Ce roman est très riche : il fait l’éloge de la musique, il aborde l’histoire de la Bohême du XIVième siècle au XVIIIième siècle, et George Sand y développe des thèmes qui lui sont chers :
• « Le génie du peuple est d’une fécondité sans limite » au sujet du sens artistique et plus précisément musical des paysans,
• L’égalité des classes sociales, avec les discours d’Albert, et les idées de Jan Hus sur la communion,
• Des idées religieuses empruntées à Jan Hus, réformateur religieux tchèque, excommunié par l’église catholique puis brûlé vif, ce qui a donné lieu à un soulèvement du peuple tchèque,
• La lutte pour la liberté religieuse, en présentant des mouvements religieux en marge du dogme officiel.
Dans le roman, Consuelo croise des personnages historiques du XVIIIième siècle comme Nicolas PORPORA, compositeur italien (Naples 1686, 1768), maître de chapelle à Naples, puis à Venise (1726) Il a produit plusieurs opéras qu’il a fait jouer dans les principales villes de l’Italie du Nord. Il va à Londres en 1736, où il devient le rival de Haendel, et compose des opéras et de la musique de chambre. Puis il devient maître de chant à Venise, Dresde puis à Vienne ou service de l’ambassadeur de Venise, avec Haydn (1753) comme intendant et accompagnateur (Haydn apparaîtra dans le second tome). Le Porpora finit cependant sa vie dans la misère, après avoir composé de nombreux oratorios, cantates, et œuvres instrumentales et vocales dans le style napolitain. Farinelli et Le Porporino ont été ses élèves.

Il est beaucoup question des Hussites, alors qui était Jan Hus ou Jean Huss comme écrit George Sand ? C’est un réformateur religieux tchèque né en 1371 et mort brûlé vif en 1415 à Constance par les catholique. Il était prêtre et faisait des sermons contre les erreurs du catholicisme, en s’inspirant des idées de Wycliff. Il devient après sa mort un symbole patriotique pour les tchèque et un martyr de la foi.

George Sand s’est inspirée de son amie Pauline Viardot, grande cantatrice mezzo-soprano très étendu (fa dièze grave au contre ré) pour créer le personnage de Consuelo.
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Jo.March
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Jo.March


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MessageSujet: une sacrée somme !   Consuelo de George Sand EmptyMer 26 Oct 2005 - 23:37

bonjour !

J'ai lu Consuelo il y a trois ou quatre ans ... et l'impression qu'il m'en reste, c'est : des longueurs, des longueurs !!!! Dun autre côté, forcément, puisque c'était un feuilleton !

mais j'ai appris beaucoup de choses sur la Bohème, ses légendes, son histoire... j'ai été très sensible aux références à la musique, que j'ai trouvées très belles !

C'est très beau, à condition d'être patient !
Ce n'est peut-être pas l'oeuvre de G. sand à lire en premier si on ne connaî pas l'auteur !
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