Le sabre des Takeda, de Inoue Yasushi

Le sabre des Takeda, de Inoue Yasushi.
Traduit du japonais par Marie-Noëlle Shinkai-Ouvray.
Titre original : Fûrinkazan
Ecrit en 1953.



4ème de couverture :
Dans le Japon du XVIè siècle, les seigneurs se disputent âprement leurs territoires : de bataille en bataille, c'est toujours un nouvel opposant plus dangereux qui se profile à l'horizon, dans un climat de violence où la force, la ruse et le courage ouvrent seuls les chemins du pouvoir.
De cette période de chaos se détache une figure tout aussi prodigieuse, Yamamoto Kansuke, décrit comme nain, borgne, boiteux, de teint noir et marqué de petite vérole, devenu le stratège génial et secret du seigneur du clan des Takeda.
Porteur d'un rêve immense, celui de l'unité du Japon, fidèle à son maître et à sa concubine Yubu, qu'il vénère pour sa beauté et son caractère indomptable, il mourra sans avoir vu se réaliser la vision qui soutient son existence.
De ce personnage historique célèbre entouré d'un halo de mystère, Inoue a tiré une chronique bruissante de batailles et d'épisodes héroïques, peinture effrénée d'une époque féconde en héros et qui parle puissamment à l'imaginaire, où l'absolue nécessité de vaincre pour survivre transforme un être disgracié en guerrier de légende.


Pour plusieurs raisons je n'ai pas spécialement aimé ce livre. Tout d'abord je n'ai pas accroché au personnage principal : je n'ai pas trouvé crédible ses premières actions, ce qui fait que je n'ai pas trop accroché à l'histoire. Puis il y a la narration : le fait que l'auteur fait quelque fois l'impasse sur plusieurs mois, plusieurs années.
Aussi, en prenant ce livre, je voulais retrouver ce qui m'avait plu dans Le clan des Otori, mais ce livre est totalement différent.


Fûrinkazan : telle était la bannière du clan des Takeda.
Fû Une armée rapide comme le vent
Rin Majestueuse comme la forêt
Ka Dévorante comme le feu
Zan Impassible comme la montagne

Je n’ai pas lu celui là mais Yasushi est vraiment un auteur sympa et une sommité au Japon. Il a fait de très beaux poèmes (on croirait pas après des romans comme celui que tu présentes lol. J’ai lu de lui « le fusil de chasse » un roman basé sur un passion diabolique et présenté sous forme de 3 lettres. Il est très bien mais un peu court.Les romans de « passions » japonais sont aussi fort que les romans guerriers lol.
Yasushi est très minutieux dans ses recherches et je suppose que le personnage de Yamamoto Kansuke doit assez coller à la réalité. J’adore l’histoire du Japon médiéval, des clans etc… C’est plein de batailles et l’esprit « guerrier japonais est étonnant ». Malgré ton avis je crois que je me laisserai tenter (mon coté jujit lol).
Un petit lien sur Yamamoto Kansuke et un autre sur Yasushi.

Je remonte un sujet d'il y a longtemps parce que j'avais envie de parler de cet auteur : et aussi parce que pour ma part j'ai apprécié le "sabre des takeda."

J'ai lu ça par hasard parce que le titre m'avait inspiré (je venais de revoir "kagemusha" d' Akira Kurosawa). J'ai trouvé le rythme de ce livre très bien mené, et même si ce n'est pas un chef d'oeuvre de la littérature japonaise (et certes pas le meilleur d'Inoue), on passe je trouve un très bon moment sans prise de tête, même si la fin est bien abrupte.
C'est une partie de l'histoire du Japon tellement foisonnante que ce récit historique semble un récit d'heroic fantasy.