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 yasushi inouhe

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kakkhara
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kakkhara


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yasushi inouhe Empty
MessageSujet: yasushi inouhe   yasushi inouhe EmptyLun 22 Aoû 2011 - 12:48

Un petit topic général sur l'auteur, où j'aimerais recueillir les avis sur les livres que vous avez lu de cet auteur.

Voici un lien wikipedia sur Inoue : http://fr.wikipedia.org/wiki/Yasushi_Inoue

Pour ma part je parlerais du "Loup bleu" : roman historique sur le personnage de Gengis Khan, sur le rhytme enlevée d'une vie trépidante sans aucun repos, qui nous donne une idée intéressante, quoique très romancée, de ce qu'a été la vie de ce grand conquérant.

présentation de l'oeuvre dans l'édition Pickier

Citation :
Gengis-khan (1167-1227) — le « conquérant du monde », selon ses chroniqueurs — avait formé un empire démesuré allant de Pékin à la Volga. Yasushi Inoue raconte l'épopée de ces fils du « loup bleu et de la biche fauve », les chevauchées triomphantes, les butins fabuleux et les carnages qui entraînèrent les hordes mongoles en terre d'Islam et, au-delà de la Grande Muraille, dans la mythique Chine. Mais, de bataille en bataille, c'est à la découverte d'un homme énigmatique que nous convie l'écrivain : à partir des chroniques de l'Histoire secrète des Mongols, il reconstitue peu à peu le mystère de la vie de celui qui n'eut de cesse de devenir le légendaire Loup bleu.

Selon la légende, l'union d'une biche et d'un loup bleu a fondé le peuple mongol. Le petit Temüjin, lui, s'interroge sur ses origines : le sang du Loup bleu coule-t-il vraiment dans ses veines ? Pour oublier le viol de sa mère par le chef d'une tribu ennemie, Temüjin cherchera, toute sa vie, à devenir ce loup mythique, lui, le bâtard. Faisant preuve de génie militaire et politique, de patience et d'intuition, il écrasa Tatars, Kereyit, Jadarat et Merkit. Vengeant ainsi ses ancêtres, torturés jadis par ces peuples, la haine irascible des Mongols est omniprésente envers les Tatars. À mi-chemin entre la fiction et le récit historique, ce roman fait revivre les aventures de Gengis-Khan, ajoutant au personnage, mieux connu pour ses massacres et ses conquêtes territoriales démesurées, une dimension beaucoup plus profonde. Yasushi Inoue lève un voile sur l'histoire méconnue des origines du peuple mongol et sur leur mode de vie fascinant. Des folles chevauchées dans le désert de Gobi à l'immensité des steppes parsemées de yourtes chaleureuses, du changement de campement saisonnier de ce peuple nomade. L’auteur ne se contente pas de décrire des événements, il tente aussi d’éclaircir la personnalité du « Seigneur Tout-Puissant » et par là comprendre ses actes, son attachement viscéral, amour et haine mêlés, au peuple des Mongols, son désir de leur apporter une vie plus confortable tout en essayant de conserver traditions et croyances. Comme dans La Favorite, Inoue fait partager l’émerveillement des guerriers face aux civilisations raffinées de Chine ou de Perse. L’écriture de Inoué, soignée bien que dépouillée, semble se marier merveilleusement à tous les genres

Même si le style n'est pas toujours tout ce qu'il y a de plus recherché, on se laisse prendre au jeu. Lecture intéressante.

"Confucius" :
Citation :
Quatrième de couverture
Retiré depuis la mort de Confucius dans un village perdu du centre de la Chine, un vieil homme, Yanjiang (son nom signifie " Vieux Gingembre "), raconte ce que furent les quinze dernières années du grand maître dont il partagea une partie de la vie. Pourquoi Confucius abandonna-t-il la capitale de sa province où il avait occupé les plus hautes fonctions ? Avait-il un projet secret ? Le dernier disciple du maître tente de donner les clefs du mystère. Mais plus qu'une évocation biographique, Inoué raconte une captivante aventure politique et humaine au cours de l'une des périodes les plus troublées de l'histoire de la Chine du Ve siècle av. J.-C. Yasuchi Inoué (mort en 1992, à l'âge de quatre-vingt-cinq ans) est l'un des plus remarquables écrivains japonais du XXe siècle. Ses ouvrages - Le Flusil de chasse, Le Maître de thé, Histoire de ma mère - sont devenus de grands classiques. Confucius est son dernier roman. L'auteur a mis beaucoup de lui-même dans le personnage malicieux du " Vieux Gingembre " qui nous donne à découvrir le grand sage et penseur chinois sous l'apparence d'un homme souffrant, humble, plein de compassion et d'humanité face à l'incompréhension hostile du monde.

==>Roman fabuleux et exégèse très intéressante des entretiens de Confucius, voici un roman historique exceptionnel sous tous les rapports. On peut le lire sous tous les angles, au premier degré comme roman d'aventure, et avec un peu de documentation à côté, comme ouvrage philosophique et précis d'histoire politique de la Chine antique. Il est par ailleurs impressionnant d'avoir des détails sur l'administration de la Chine, tellement en avance sur son temps à cette époque, civilisation merveilleuse mais malheureusement déchirée par les guerres entre états indépendants (le but de Confucius est d'ailleurs de fédérer un grand état chinois).
Bref, pour ma part je considère ce roman comme un petit bijou, à lire et à relire.

"Rêves de Russie" : quatrième de couverture

Citation :
De tous les grands romans d'Inoué, c'est l'un des plus ouvertement " aventureux " - non le moins désabusé : le fait de savoir, dès la préface de l'auteur, que ces Rêves de Russie ne font que raconter une histoire parfaitement authentique ne console en rien, bien au contraire, la tristesse qui nous tient à l'instant de refermer le livre.
A la fin du XVIIIe siècle, Daikokuya Kôdayû, capitaine du Shinshômaru, poussé par les vents vers le nord avec ses compagnons, fait naufrage aux abords d'une île située juste au sud du détroit de Béring. La moitié des survivants périt faute de pouvoir s'habituer au terrible climat. Les autres apprennent à vivre en imitant les sauvages de l'endroit et en se liant à quelques Russes explorant les parages, dont ils apprennent la langue et les coutumes.
Les aventures du brave Kôdayû ne font que commencer... On le suit ensuite jusqu'aux rivages de la Sibérie, qu'il atteint à bord d'une embarcation de fortune ; puis jusqu'à Irkoutsk où l'un de ses compagnons, amputé après avoir eu une jambe gelée, se convertit à la religion orthodoxe ; et de là à Saint-Pétersbourg où il est reçu par la Grande Catherine en personne, avant d'être autorisé à regagner, après mille tribulations, son lointain archipel.
Terrible retour où l'attendent l'incompréhension des siens, leur suspicion... et une solitude pire encore que l'exil. Inoué signe, avec ces aventures d'un Ulysse nippon - un Ulysse puni -, l'un de ses livres les plus amers... mais non le moins bouleversant.

L'ayant lu après "Confucius", et avec un tel quatrième de couverture, je m'attendais à rien de moins qu'un autre chef d'oeuvre. Du coup j'ai été malgré tout un peu déçu. C'est un bon roman d'aventures historiques, et comme toujours intéressant. Mais il est loin d'avoir la portée de "Confucius". Il y a des longueurs et surtout des passages qui auraient mérité d'être largement plus développés, comme la fin très intéressante mais qui malheureusement ne semble qu'une simple ébauche.


Voilà pour moi, en espérant avoir donné envie de découvrir cet auteur à ceux qui ne le connaissent pas encore.
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