L'apologie de Socrate - Platon

Résumé
En 399 avant J.-C., Socrate se voit intenter un procès pour corruption de la jeunesse et introduction de nouveaux dieux ; condamné à mort, il est voué à boire la ciguë. Comment « le plus savant des hommes » selon l’oracle de Delphes a-t-il pu être jugé de la sorte ? C’est à cette question que tente de répondre l’Apologie, cette défense composée par Platon. L’ingéniosité du philosophe est alors de faire parler Socrate en toute franchise et simplicité pour déjouer les pièges de ses calomniateurs.


L'auteur

philosophe grec, disciple de Socrate. Surnommé le « divin Platon », il est souvent considéré comme un des premiers grands philosophes de la philosophie occidentale. Selon une célèbre formule d'Alfred North Whitehead, « La plus sûre description d'ensemble de la tradition philosophique européenne est qu'elle consiste en une série d'annotations à Platon. »[1].

La philosophie platonicienne se caractérise par son extrême richesse. On a l’impression qu’il n’y a pas de problèmes ou de questions que Platon n’ait déjà soulevés. Platon s’est tourné aussi bien vers la philosophie politique que vers la philosophie morale, la théorie de la connaissance, la cosmologie ou vers l’esthétique. Ses positions sont encore souvent discutées ou défendues par la philosophie contemporaine. Karl Popper a critiqué en plein XXème siècle le « communisme de Platon », tandis que le platonisme est une position qui fut défendue de nos jours aussi bien par Frege que par Russell.

Mon avis : Vivant. c'est un plaidoyer qui est rythmé par l'intervention des accusateurs, interrogés par Socrate. Sa défense est habilement construite.
Le langage est très facile à comprendre... plus que celui des philosophes du XVII eme Siècle. De plus c'est un ouvrage court (environ 180 pages)

J'ai aussi lu cette oeuvre. Je pense que Whitehead est un peu présomptueux. Dans ma vie estudiantine, c'est pas le philosophe auquel on fait le plus référence.

Concernant l'apologie de Socrate. C'est un livre que nous avions lu en philo au collège. Son côté philosophique doit cependant être relativisé par le cadre historique. Dans une période difficile et de reconstruction, Athènes n'avait en effet pas besoin d'un homme comme Socrate, dangereux pour le régime.

Il convient de le lire en parallèle avec le Criton (du nom d'un des amis de Socrate) qui narre les derniers instants de Sorate avant sa mort. Elle suit car Socrate va jusqu'au bout de son idéal de justice en refusant de fuire.