Hi hi, je suis pourtant loin d'être une fan de bd mais depuis quelques temps, je ne présente que ça...
Cette bd, prêtée par un ami, il y a quelques années maintenant, fut un coup de coeur surtout pour le dessin. Du coup, on avait acheté les quatre tomes que compte cette série. Mais malheureusement, comme souvent pour les bd, je n'en garde aucun souvenir impérissable.
Je suis bien incapable de donner un avis qui plus est, un avis intéressant.
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le site officiel Les album Marc ou le réveil du lion : Août 1307. L'inquisiteur Conrad de Marbourg est convoqué par l'archevêque Elsenor afin de résoudre une étrange affaire : tous les moines de l'abbaye de Veynes ont été massacrés après avoir découvert une crypte renfermant un mystérieux reliquaire. Commence alors une longue enquête au coeur des sociétés secrètes, à la recherche du Troisième Testament...
Matthieu ou le visage de l'ange : Nous sommes en 1307. L'univers du
Troisième Testament est en place : Un texte mystérieux ramené de Qumran évoquant Jésus et les Esséniens (soit 700 ans avant la découverte des manuscrits de la Mer morte) : le carnet de voyage de Julius de Samarie, un contemporain des apôtres. Une narratrice tout en beauté et en charisme : Elisabeth, fille adoptive de Charles d'Elsenor, maniant les armes comme un soldat et cultivée comme un moine. Cette femme d'avenir, à contre-courant de son temps, vit, grâce à cette aventure, une histoire d'amour. Le sujet de son amour ? Un héros sans peur mais pas sans reproches : Conrad Reinhardt Marcus, comte de Marbourg, un inquisiteur déchu à qui il est confié la mission de savoir qui a assassiné les moines de l'Abbaye de Veynes. Un entrelacs de réseaux d'agents secrets : ceux de l'Église dirigés par Gherard Steiner, maître naïf et généreux d'un Chapitre occulte au service d'un pape corrompu ; ceux de l'ordre des Templiers ; ceux de Uther le pourpre, l'âme damnée du comte de Sayn, et de ses moines noirs ; ceux enfin, peut-être, de la puissante association des marchands de la Hanse... Tous ces réseaux forment un glacis crépusculaire où sourdent les ambitions les plus cruelles, les crimes les plus inavouables, traces de l'œuvre du Démon ?
Dieu apparut un jour à Julius de Samarie et lui confia un coffre. Il dit : "Ce coffre représente tout ce qu'un homme doit connaître. Je te le confie. Quitte ta terre et les tiens pour chercher l'endroit le plus secret du monde. Là, sans jamais l'avoir ouvert, tu déposeras le coffre. Telle est Ma volonté." Alors Julius quitta sa terre et les siens. Il trouva l'endroit le plus secret du monde et y déposa le coffre. Mais, au moment de partir, il ne put s'empêcher d'ouvrir le couvercle... Ce que le coffre contenait, Julius ne le vit jamais car Dieu ouvrit la Terre sous ses pieds et Julius y fut englouti pour l'éternité.
Telle est l'histoire de Julius de Samarie telle qu'elle fut retranscrite dans plusieurs codex. Mais ce qui ne fut jam ais écrit c'est que Julius a tenu un carnet de voyage... Ce qui ne fut jamais dit c'est que ce carnet a été trouvé par l'Eglise et placé en lieu sûr ... Ce que Conrad de Marbourg sait, c'est qu'il à été volé. Mais ce que personne ne sait, c'est par qui...
Luc ou le souffle du taureau : La trame est dense, l'intrigue est riche. Les fils se nouent et se dénouent au gré des conversions forcées, des traîtrises et des changements de rapports de force. Nos trois héros sont maintenant en Bohême. Du cœur d'une vallée surgit Saint-Luc, but d'une longue chevauchée. Là, un jeune moine leur révèle enfin le secret du texte crypté : le carnet de voyage de Julius de Samarie se trouve à Migdalavana. Mais où diable cela est-il ? Est-ce seulement un endroit connu d'un cartographe ?
Pourquoi aussi le pire ennemi du comte de Marbourg, le comte de Sayn, lui a-t-il laissé la vie sauve ? Pourquoi cette vie même est-elle si importante, au point que les séides de Sayn sont prêts à sacrifier leur vie pour la sauver ? Il y a un mystère derrière tout cela, un peu comme si Marbourg était une composante de la résolution de l'énigme finale...
Jean ou le jour du corbeau : Voici, heureux lecteur, le quatrième et dernier tome de cette grande série culte qu est
Le Troisième Testament. Vous seront enfin dévoilées toutes les réponses aux nombreuses et angoissantes questions que vous vous posez depuis l’ouverture du premier tome...
Vous apprendrez l’existence d’un treizième apôtre, parent du Christ. Ce serait même son frère... Toute l’énigme du Troisième Testament dépendrait de lui...
Et vous assisterez surtout au formidable affrontement final entre le terrible Sayn, le grand inquisiteur Guillaume de Beaujeu, Conrad de Marbourg et Elisabeth... Ils sont tous prêts à lutter jusqu à la mort pour récupérer le Testament qui pourrait bien annoncer la fin d une ère et résonner comme une nouvelle Apocalypse... Car le Troisième Testament est la lumière qui ramènera les égarés vers la vraie foi...
Il est incontestable que la série
Le Troisième Testament est une révélation, dans tous les sens du terme. D'abord parce qu'il nous fait découvrir deux jeunes auteurs (ils sont nés tous les deux en 1976) dont le talent aux qualités plus que prometteuses est d'une étonnante maturité. Ensuite, parce que les thèmes abordés offrent un champ d'une telle richesse que l'on peut se dire que nos compères ont de quoi construire, dans les quelques années qui viennent, grâce à leurs qualités, une saga époustouflante, belle comme une cathédrale de style gothique flamboyant. C'est vrai que le contexte historique de la série qui aborde les troubles religieux lors d'une période située à la fin du Moyen Âge et au début de la Renaissance correspond à une charnière du développement de la foi en Occident. Les textes sacrés ramenés de Palestine par les Croisés, comme ceux que s'échangent les lettrés juifs, musulmans et chrétiens d'Espagne et d'Italie, mettent en évidence la grossièreté des faux fabriqués par l'Église et obligent celle-ci à se réformer sous les coups de boutoirs des hérésies, souvent construites sur des revendications légitimes, et des schismes qui se profilent et qui diviseront la chrétienté dans les siècles à venir. Un paysage politique incertain dans lequel se révèle l'Histoire grâce à la redécouverte des langues mortes oubliées comme le grec, le latin et l'hébreu anciens. Un bouillonnement intellectuel fabuleux où se forge la civilisation occidentale.
On sent les auteurs fascinés par le
Nom de la Rose de Umberto Ecco, au point que leur héros, le comte de Marbourg, revêt quelque peu les traits de Sean Connery, héros du film adapté du roman par Jean-Jacques Annaud. Mais le sens du rythme de Xavier Dorison, et les fabuleux cadrages d'Alex Alice, ne nous font pas oublier qu'il s'agit avant tout d'une (bonne) BD d'aventure. 'source Amazon)