Ojascoj desperate housewife
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| Sujet: Tanguy Viel - L'absolue perfection du crime Lun 27 Aoû 2007 - 15:59 | |
| 4e de couverture : - Citation :
- L'Absolue perfection du crime reprend l'un des poncifs les plus usés du cinéma de genre, l'histoire d'un hold-up raté - le casse manqué d'un casino - qui renvoie, de Verneuil à Melville pour ne parler que des Français, à un nombre incalculable de séries B et à quelques chefs-d'oeuvre. Ceux qui, à l'instar du roman de Tanguy Viel, réussissent à s'approprier la mythologie et à se jouer des codes narratifs. Viel ne s'en prive pas et n'évite aucune des scènes les plus attendues : les retrouvailles à la sortie de prison, la préparation minutieuse du plan, le casse du casino avec évasion du magot par la voie des aires au moyen d'une montgolfière téléguidée, le partage du butin, l'arrestation, les trahisons, la vengeance... Jamais pourtantle roman ne se défait de son absolue singularité. Parce que l'écrivain réussit, à travers le cheminement de ses antihéros, de petits mafieux piégés par leurs rêves, des hommes fatigués qui font semblan d'y croire, à imprimer son propre univers, déjà sensible, on l'a vu dans son premier roman. MAis surtout parce que l'Absolue perfection du crime est, une fois encore, une éblouissante réussite formelle.
Construit au cordeau, en trois actes impeccables menés tambour battant, ce roman impressionne d'abord par sa virtuosité et son inventivité narratives." Michel Abescat, Télérama.
Tanguy Viel est né à Brest en 1973. L'Absolue Perfection du crime, son troisième roman, a été publié en 2001. (...) Ce que j'en pense : Difficile de vous donner mon opinion après une présentation si dythirambique. J'ai acheté ce livre car l'auteur est le cousin d'un copain. Maigre recommandation à vrai dire. J'avais déjà commencé à le lire, il y a à peu-près un an mais je n'avais pas accroché : ce n'était pas le moment. Car aujourd'hui, je me suis régalée. Comme dit le journaliste de Téléram, en le lisant, on pense sans arrêt aux films de série B. Je pensais plus à Tarantino qu'à Melville, sans doute une question de références, mais j'y étais à fond et j'ai trouvé ça très intéressant de voir les choses avec le regard d'un second couteau fatigué de la vie qu'il mène. Mais je ne me sens pas de taille à apprécier "la virtuosité et l'inventivité narratives" de l'auteur. Tout ce que je peux dire, c'est que l'histoire marche, on se met dans les baskets de son narrateur et c'est un point de vue (pour moi) original dans ce genre de roman. J'espère que l'un ou l'autre aura envie de le lire et me dira aussi ce qu'il en pense. | |
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