Dennis Lehanne

Un peu lassée des romans de magie et/ou d’eau de rose, j’avais envie de polars et je suis allée faire une razzia au rayon policier de la Fnac.
J’ai découvert Dennis Lehanne, l’auteur de Mystic River (que je n’ai pas lu, mais j’avais adoré le film avec Sean Penn. De toute façon, j’adore cet acteur. Bref...)
J’ai donc pris Gone, Baby, Gone mis en avant parce que le film était en salles.



Alors, apparemment, Lehanne a deux héros récurrents : Patrick Kenzie et Angela Gennaro. Un peu « déjà vu » au niveau des caractères, l’homme un peu voyou sur les bords, la femme dure à cuire, mais je reconnais qu’ils sont attachants.
Et puis, je ne change pas, je retrouve toujours ma tendre affection pour les seconds rôles dont on ne parle jamais dans les résumés. Ici, il s’appelle Bubba.

Voici le résumé.
Patrick Kenzie et Angela Gennaro sont chargés de retrouver une petite fille de quatre ans, Amanda McCready, disparue mystérieusement par une belle soirée d’automne. Leur rencontre avec la mère d’Amanda est pour le moins troublante : cette jeune femme de vingt-huit ans, célibataire, paraît peu concernée par ce qui est arrivé à sa fille qu’elle avait laissée seule, le soir du drame, pour aller dans un bar. Sa vie ne tourne qu’autour de l’alcool, de la drogue et de la télévision. C’est d’ailleurs la drogue qui fournit à Patrick et Angie leur première piste. Ils découvrent en effet que la jeune femme dealait pour le compte d’un certain Cheddar Olamon, à présent derrière les barreaux, et qu’elle aurait détourné les deux cent mille dollars de sa dernière livraison. Le truand se serait-il vengé en kidnappant la fille de son « employée » ? Il est également possible que la fillette ait été enlevée par des violeurs d’enfants notoires, dénoncés par un détenu les ayant connus.

En remontant la piste des « junkies », Patrick et Angie vont tomber sur une demande de rançon, une embuscade et un massacre. Mais alors qu’ils croient l’affaire terminée, ils apprendront de manière fortuite une terrible vérité qui va tout remettre en question. Et les confronter à un dilemme moral.

Ce quatrième volet des aventures de Kenzie et Gennaro, le préféré de Dennis Lehane, distille une petite musique déchirante chère à l’auteur et pose à chacun d’entre nous une question grave à laquelle il n’est pas si facile de répondre.


J’ai bien aimé ce livre. Boston est loin de ressembler ici à la jolie ville d’Ally McBeal. On sent la violence, la crimimalité, la dangerosité des grandes villes américaines. L’auteur n’épargne personne. Et toute à mon envie de polar, prête à démasquer le « méchant », je me suis fait avoir comme une débutante, mes suspects potentiels s’évanouissant au fur et à mesure de l’histoire.Cela compense largement l’impression de « déjà vu » des 2 personnages principaux.
Pour rester sur ma bonne impression, je ne suis pas allée voir le film.

Je relirai à l’occasion un autre roman de Dennis Lehanne. Peut-être à la prochaine soif de romans noirs.

Comme je me l'étais promis, je suis revenue à Dennis Lehane. En apprenant que mon Leonardo Di Caprio jouerait prochainement dans Shutter Island, je me suis empressée d'aller acheter le bouquin.

Résumé :
Nous sommes dans les années 50. Au large de Boston, sur un îlot nommé "Shutter Island" se dresse un groupe de bâtiments à l’allure sinistre. C’est un hôpital psychiatrique dont les patients, tous gravement atteints, ont commis des meurtres. Lorsque le ferry assurant la liaison avec le continent aborde ce jour-là, deux hommes en descendent : le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule. Ils sont venus à la demande des autorités de la prison-hôpital car l’une des patientes, Rachel Solando, manque à l’appel. Comment a-t-elle pu sortir d’une cellule fermée à clé de l’extérieur ? Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente. Oeuvre incohérente d’une malade ou cryptogramme ? Au fur et à mesure que le temps passe, les deux policiers s’enfoncent dans un monde de plus en plus opaque et angoissant, jusqu’au choc final de la vérité. Avec Shutter Island, Dennis Lehane est au sommet de son art.

Mon avis :
Autant vous le dire tout de suite, visiblement, j'ai rien compris à la fin de ce livre.
Il commence bien, on comprend petit à petit, les choses se dévoilent, l'atmosphère pesante est là, Boston aussi. Et puis la fin... j'ai rien compris. J'ai dû rater quelque chose, quelque part dans un des chapitres. J'ai lu partout que la fin du livre est époustouflante, que cela en faisant un chef-d'oeuvre, et moi, je suis là, lisant et relisant le dernier chapitre, me demandant ce qu'il y a à comprendre. Si quelqu'un l'a lu et voudrait m'éclairer par mp, je serai ravie (par mp pour ne pas dévoiler quoi que ce soit à ceux qui voudraient le lire).
Cela n'empêche, j'ai, de loin, préféré Gone Baby Gone et le duo Patrick Kenzie - Angela Gennaro.

Oh je suis contente ! Pour une fois que je peux raconter la fin à quelqu'un !


Edit : je t'ai envoyé un mp (enfin, je ne suis pas sûre de ma manipulation, préviens moi si tu n'as rien reçu).