Margot Pimousse cassis
Nombre de messages : 2309 Localisation : Con Quijote perdida en la Mancha Date d'inscription : 18/02/2005
| Sujet: Et mon coeur transparent- Veronique Ovaldé Sam 30 Mai 2009 - 18:17 | |
| Resumé Sait-on jamais avec qui l'on vit ? Lancelot ne cesse de se heurter à cette question depuis que sa femme, Irina Rubinstein, a été victime d'un accident qui l'a précipitée au fond de la rivière Omoko. Déjà ébranlé par sa mort, il va immédiatement vivre un second choc en découvrant quels mystères entourent cette disparition. Un à un se dévoilent les secrets que sa femme avait pris soin de lui cacher. Devant la révélation qu'il existe bel et bien une autre Irina, inconnue de lui, il ne lui reste qu'à mener l'enquête et élucider cette énigme : que faisait Irina, ce jour-là, à Catano, au volant d'une voiture qui ne leur appartenait pas et dont le coffre contenait des objets pour le moins suspects... L'auteur (source Evene) Après le bac, direction l'école Estienne où Véronique Ovaldé passe un BTS édition, une façon comme une autre d'entrer dans le milieu littéraire lorsque l'on ne fait pas partie de ce cercle très fermé. Elle reprend des études de lettres par correspondance, travaille comme chef de fabrication et publie en 2000 un premier roman, 'Le Sommeil des poissons'. En 2002, elle signe, avec 'Toutes choses scintillant', une seconde oeuvre remarquée. Elle publie en 2005 'Déloger l'animal', une oeuvre incontournable de la rentrée littéraire. Dans son roman à la fois sombre et merveilleux 'Et mon coeur transparent' sorti en 2007, Véronique Ovaldé réussit de nouveau à créer un univers singulier Ce que j'en pense : Je suis restée septique en refermant ce roman. L'écriture est délicate et poétique, voir même un peu décalée ce qui m'a un peu freinée au début du roman puis petit à petit on finit par ce laisser prendre. Le personnage principal m'a fait penser à Merseault, le personnage d'Albert Camus, il est hors de lui et hors du monde, cela dit la grande différence il en est conscient, il se définit lui-même comme passif. On note cette passivité grâce aux nombreux passages descriptifs, Ma déception vient surtout de l'intrigue, je l'ai trouvé creuse, je suis passée totalement à coté, je l'ai ressenti comme un prétexte de l'auteur pour dresser le portrait de Lancelot. En effet, il y a une focalisation sur l'intériorité du personnage, on suit son évolution psychique, il tente de reconstruire un équilibre après la mort de sa femme qui était devenue son unique point de repère. Au vu du résumé j'avais en tête quelque chose de plus « vivant » ou du moins plus palpitant, qui joue avec les nerfs : au final je suis tombée dans un roman plus comtemplatif et étrange. D'où mon septicisme, j'ai du mal à savoir si j'ai aimé ou non. | |
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