Bernard Werber, le papillon des étoiles

Après avoir lu," les fourmis", "l'Empire des anges", "Le père de nos pères"" et "nous les dieux", j'ai voulu lire le "Papillon des étoiles", car je suis fan de cet auteur, mais j'ai été déçue.
Je vais quand même tenter de vous faire un résumé de ce livre.

L'auteur:

Il naît à Toulouse (Haute-Garonne) le 18 septembre 1961. Dès l’âge de 14 ans, il écrit des histoires pour un fanzine (partie de sa vie qui lui servira pour ses romans, comme dans L’Empire des anges). Après ses études en criminologie, il devient journaliste scientifique pendant une dizaine d’années, notamment pour Eurêka, le magazine de la Cité des sciences et de l’industrie. Il fut aussi un collaborateur régulier du Nouvel Observateur. De ces années lui vient son goût pour la science, qu’il mêle avec ses thèmes favoris, des fourmis à la mort jusqu’aux origines de l’humanité.
Les œuvres de Bernard Werber ont été traduites en trente-cinq langues.
Avec 15 millions d’exemplaires vendus dans le monde, Bernard Werber est
un des auteurs français contemporains les plus lus au monde.



C'est l'histoire d'un ingénieur en aéronautique, Yves Kramer, qui, dégouté par ce que l'homme fait de notre planète et persuadé qu'à force il la conduira à sa destruction et donc à son extinction , décide de fuir. Partir pour une autre planète à des milliers de kilomètres de la notre et ayant les mêmes conditions pour pouvoir y vivre et tout recommencer.

Il fabrique alors un immense vaisseau spatial en forme de papillon dont les ailes sont munies de panneaux qui serviront à récupérer la lumière des étoiles comme énergie permettant à l'engin de voler sans carburant durant les 1000 ans nécessaires pour atteindre la nouvelle planète.
Il embarque 144000 personnes hommes et femmes confondus et avec l'aide d'un biologiste et psychologue, Adrien Weiss, des échantillons ADN d'animaux: de l'insecte au plus gros mammifère, et des végétaux les plus variés: de l'algue aux arbres fruitiers. Le but étant de recréer de véritables écosystèmes, dans le corps da papillon, nécessaires aux habitants pour subvenir à leurs besoins premiers. Se nourrir, construire etc...
Après maints problèmes avec les autorités, le papillon décolle enfin avec succés et l'aventure peut commencer.
Il est piloté par une célèbre navigatrice, Elisabeth Malory, car il faut gérer la conduite du vaisseau et de ses ailes un peu comme sur un voilier, elle est aussi aidée par un magnat de l'informatique, Gabriel Mc Namara.

Dans le corps du papillon, à "Paradis ville", la première génération s'en sort plutôt pas mal, ils ont en eux les erreurs faites sur la terre et donc tant bien que mal ne les réitèrent pas.

Mais au fur et à mesure des générations, le climat se dégrade dans tous les sens du terme. Des guerres éclatent, des maladies terrassent le peuple, les animaux et la flore, des royaumes et des révolutions voient le jour...
Bref l'homme ne peut s'empêcher de répéter les mêmes schémas que sur la planète terre pourtant ils ne les ont pas vécus puisqu'ils sont tous nés dans le ventre du papillon et ne savent quasiment rien de l'histoire de la terre de leurs arrières, arrières, arrières grands parents.

Au terme de ces 1000 ans c'est un spectacle d'apocalypse qui règne dans le vaisseau, qui s'est beaucoup détérioré, il n'y a plus de nourriture ou des nouvelles denrées mutantes, idem pour le peu d'animaux qui ont subsités.

Il ne reste plus que 4 enfants, 3 garçons, 1 fille et à cause des évènements, il ne reste plus qu'un seul vaisseau de deux places pouvant atterrir sur la nouvelle planète. Un choix est donc fait selon une logique, il faut que ce soit la fille et un garçon qui partent afin de peupler cette "terre". En arrivant ils s'aperçoivent effectivement qu'elle est viable. Cependant ils ne sont pas les seuls!!!!

Un tas de péripéties les attendent mais nous arrivons à la fin du livre et je préfère vous laisser la découvrir si l'œuvre vous intéresse.

Ce que j'en pense:

Je n'ai pas trop aimé, par rapport aux autres romans c'est un peu décevant.
C'est une œuvre utopique et il faut la lire en tant que telle et se laisser aller comme si c'était un conte, sans trop réfléchir.