Ojascoj desperate housewife
Nombre de messages : 2271 Age : 49 Localisation : dans la petite enfance Date d'inscription : 07/10/2005
| Sujet: Marina - Carlos Ruiz Zafon Mar 1 Fév 2011 - 17:10 | |
| Voici le dernier livre de Carlos Ruiz Zafon paru en France mais qui en fait est antérieur à L'ombre du ventL'histoire selon la 4ème de couverture :Dans la Barcelone des années 1980, Oscar, quinze ans, a l'habitude de fuir le pensionnat où il est interne. Au cours de l'une de ses escapades, il fait la connaissance de Marina. Fascinée par l'énigme d'une tombe anonyme, Marina entraîne son jeune compagnon dans un cimetière oublié de tous. Qui est la femme venant s'y recueillir ? Et que signifie le papillon noir qui surplombe la pierre tombale ? S'égarant dans les entrailles d'une terrifiante cité souterraine, s'enfonçant dans les coulisses d'un inquiétant théâtre désaffecté, Oscar et Marina réveillent les protagonistes d'une tragédie vieille de plusieurs décennies. Ce que j'en pense :J'ai dévoré ce livre et je me suis laissée portée par l'histoire : j'ai ri, eu peur et j'ai pleuré aussi très fort. Pourtant, il y a toujours ce goût de déja-vu avec les mêmes ingrédients de l'histoire mais agencé un peu différemment. Dans celui-ci, et on peut y voir la marque du premier opus, l'histoire est moins construite que pour L'ombre du vent et Le jeu de l'ange, disons plutôt que les imbrications passé/présent sont moins riches. C'est peut-être pour cela que l'éditeur explique que c'est un livre pour ados (mais à mon sens, il l'est autant que les autres livres) Cette récurrence des mêmes thèmes : - Spoiler:
l'orphelin, l'incendie, l'atmosphère inquiétante, Barcelone, l'amour voué à l'échec, la mort, la solitude
en devient presque inquiétante: j'imagine la création littéraire un peu comme Katherine Pancol la décrit : des personnages et une histoire qui grandissent dans l'esprit de l'écrivain jusqu'à ce que le récit soit couché sur le papier. L'artiste est alors libéré et le livre commence sa vie autonome laissant son créateur libre de recommencer. Là, avec Carlos Ruiz Zafon, j'ai l'impression que ce sont les mêmes personnages qui reviennent sans cesse et qu'il ne s'en libère jamais, comme s'il était prisonnier de ces mêmes angoisses et qu'écrire ne faisait que l'y férer davantage. Quoiqu'il en soit, je reste habitée par cette histoire et je suis très curieuse de voir si, dans son prochain livre, il arrivera à imaginer complètement autre chose. | |
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