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 La Belle vie - Jay McInerney

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Amelly
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MessageSujet: La Belle vie - Jay McInerney   La Belle vie - Jay McInerney EmptySam 26 Fév 2011 - 18:37

La Belle vie - Jay McInerney

La Belle vie - Jay McInerney Mciner10

4e de couverture :

Ils avaient trente ans et des poussières. Le monde leur appartenait. Ils étaient, disait-on, le plus beau couple de New York. C'était en 1987. Quatorze ans plus tard, Corrine et Russell Calloway ont deux enfants et vivent dans un loft, à TriBeCa. Ce soir-là, ils ont invité des amis à dîner (Salman Rushdie vient de se décommander). Nous sommes le 10 septembre 2001. Dans quelques heures, le monde va basculer dans l'horreur. Cette horreur, Jay McInerney se garde bien de nous la montrer. Ce livre n'est pas le roman du 11-Septembre. Il nous parle de ce qui se passe après, quand l'onde de choc de l'attentat du World Trade Center vient percuter des millions d'existences. Une étrange atmosphère se répand, mélange de chaos et de responsabilité collective, d'angoisse et d'euphorie. L'impossible est devenu possible. Désormais, tout peut arriver. Corrine fait du bénévolat sur le site de Ground Zero. Elle y rencontre Luke. C'est le début d'une passion qui, elle aussi, va tout balayer sur son passage. Dans cette ville qui ne ressemble plus à rien, sinon, peut-être, au Londres de La Fin d'une liaison, ils cachent leurs amours clandestines, au point d'oublier ce qui les entoure : le fric, le toc et le chic du milieu auquel ils appartiennent, l'érosion des sentiments, le poids des habitudes. Jusqu'au moment où... On retrouve dans ce livre tout ce qui a fait de Jay McInerney un des écrivains les plus brillants de sa génération : l'humour, la légèreté, l'élégance, et cet art de croquer avec férocité la comédie sociale, à une époque où tout le monde rêve de devenir riche et célèbre. Avec, en plus, une touche de gravité, un zeste de mélancolie qui donnent à ce roman magnifique une couleur plus sombre, à laquelle Jay McInerney ne nous avait pas habitués.

Courte biographie de l'auteur : ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Jay_McInerney )

Jay McInerney, né en 1955 à Hartford, Connecticut, est un écrivain américain. Il a appartenu au Brat Pack, un groupe de romanciers américains.

Jay McInerney a étudié l’art d’écrire avec Raymond Carver et a travaillé comme vérificateur au magazine The New Yorker, tout comme le protagoniste principal de son premier roman, Journal d'un oiseau de nuit (Bright Lights, Big City, 1984). D’emblée, Jay McInerney impose sa marque de fabrique, un ton grinçant et désabusé. Dans ce récit culte, symptomatique des années 1980 aux États-Unis, il offre une vision désenchantée de la jeunesse dorée new-yorkaise dans laquelle les états d'âme caustiques et les lignes de coke se croisent dans la pénombre des night-clubs de Manhattan.

Le succès du roman incite d’autres éditeurs à publier des œuvres similaires (Moins que zéro de Bret Easton Ellis, par exemple). Ellis et McInerney deviennent alors les fers de lance d’un nouveau groupe littéraire, le Brat Pack. Durant de nombreuses années, McInerney éprouve les plus grandes difficultés à se dépouiller de l’image véhiculée par le Journal d'un oiseau de nuit, la plupart des médias l’ayant assimilé à une autobiographie déguisée.

Malgré tout, l’écrivain poursuit son œuvre mordante et satirique (proche d’Ellis pour sa description de la vacuité urbaine, mais privée de violence). Ainsi, dans Trente ans et des poussières, si les questions existentielles passent au second plan, il brosse un portrait vitriolé du monde actuel, artificiel et sans âme, un constat qu’il dresse également dans ses romans suivants, Le dernier des Savage et Glamour attitude.

Dans La Belle vie (2007), McInerney retrouve ses personnages de Trente ans et des poussières, la veille du 11 septembre 2001. Avec en toile de fond les attentats, il décrit ce qui se passe lorsque l'onde de choc vient percuter des millions de destins.

En 2005, McInerney est retourné à Greenwich Village, New York City après avoir vécu plusieurs années près de Nashville avec sa troisième épouse. L’écrivain a deux enfants, deux faux jumeaux, Maisie McInerney et John Barrett McInerney, III.

Mon avis :

En écrivant ce post je me suis rendue compte que La Belle vie était en quelque sorte la suite de Trente ans et des poussières, que je n'ai malheureusement pas lu...zut...je ne peux donc rien dire par rapport au 1er roman.
J'ai globalement apprécié cette lecture. C'est le premier livre que j'ai lu ayant pour thématique l'après-immédiat du 11 septembre. McInerney ne nous raconte pas les évènements dans le détails, puisque tout le monde les connait, mais préfère s'occuper de l'après-immédiat à l'échelle individuelle new-yorkaise. Comment les habitants ont appréhendé ce qu'il s'était passé, sur le coup puis juste après : quels enseignements en tirer ? McInerney dépeint une tranche de la société chic de Manhattan avec son quotidien et ses problèmes, et qui ressort un rien ébranlée des attentats. Ebranlée au niveau individuel (j'ai failli ou j'aurais pu y rester); au niveau du couple, lui-aussi remis en question; au niveau humain : quel sens donner à ma vie désormais ? Quel est le rôle que je dois jouer après ce désastre ? (dois-je rester chez moi pour soutenir ma famille ou m'engager avec les secours?).
J'ai trouvé intéressant d'avoir le point de vue des new-yorkais, qui ont été personnellement touché par cette affaire, et ce à plusieurs niveaux; ce qui changeait des discours politiques d'ordre global, qui passaient aux informations.
Pourtant je ne pense pas qu'on puisse dire qu'il s'agit ici DU roman du 11 septembre (comme on a longtemps cherché LE roman de l'après-chute du mur). En effet, plus qu'à échelle humaine (j'entends par là de l'humanité en général), c'est à échelle individuelle que ce roman est écrit. Ce sont plus particulièrement les destins de Corinne, Russell, Luke, Sasha, et bien d'autres encore, que l'on suit. Les attentats en ont éloigné certains, rapprochés d'autres. Certains sont morts, restent les veufs et les veuves. Seule certitude : leur quotidien familial et celui de leurs amis ne sera plus jamais le même. A ce point précis j'avais cru déceler une légère tendance marc lévyenne, surtout dans les 200 dernières pages. Un côté un peu niais qui, bien que je n'avais jamais lu McInerney avant, me surpris (j'avais lu qu'on le citait souvent avec Bret Easton Ellis). Mais je n'ai rien contre un peu de romantisme en soi.
Je ne révèlerai rien, mais la fin me laisse un peu...sur ma faim.

Somme toute un bon roman sinon.
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