Résumé :
je n'ai pas mis d'image de la couverture, elle n'a rien de spécial.
Lou Bertignac 13 ans, un QI de 160 et des questions plein la tête. Les yeux grand ouverts, elle observe les gens, collectionne les mots, se livre à des expériences domestiques et dévore les encyclopédies.
Enfant unique d’une famille en déséquilibre, entre une mère brisée et un père champion de la bonne humeur feinte, dans l’obscurité d’un appartement dont les rideaux restent tirés, Lou invente des théories pour apprivoiser le monde.
A la gare d’Austerlitz, elle rencontre No, une jeune fille SDF à peine plus âgée qu’elle.
No, son visage fatigué, ses vêtements sales, son silence.
No, privée d’amour, rebelle, sauvage.
No dont l’errance et la solitude questionnent le monde.
Roman d’apprentissage, No et moi est un rêve d’adolescence soumis à l’épreuve du réel. Un regard d’enfant précoce, naïf et lucide, posé sur la misère du monde. Un regard de petite fille grandie trop vite, sombre et fantaisiste.
Mon avis :
j'ai aimé, aimé, aimé. Ca se lit bien, c'est bien écrit. Et c'est une histoire du tonnerre de Dieu...
J'ai pleuré, bouh là là !!!
Le personnage de Lou est d'une telle vérité.
Quelques années en arrière, j'étais comme cette jeune adolescente : les mêmes réflexions sur la vie, les mêmes interrogations, les mêmes insomnies, les mêmes délires, et cette envie, plus forte que tout, de changer le monde, les choses.
Le personnage de No est également très touchant, et je dirais qu'il n'y a rien de "trop" dans cette jeune femme SDF, pleine de pudeur, de secrets.
Il y a un truc qui m'a plu aussi. C'est qu'on est vraiment dans le cerveau de Lou, 13 ans, bientôt 14, qui raisonne comme une ado, qui ne comprend pas tout de suite la violence (sexuelle notamment) que peuvent avoir certains adultes - nous, en lisant, on comprend, mais elle non.
Il faut que je lise d'autres romans de cet auteur, elle m'a l'air d'avoir beaucoup de talent !