50 nuances de Grey (Trilogie) - E. L. James 4e de couverture : Romantique, libérateur et totalement addictif, ce roman vous obsédera, vous possédera et vous marquera à jamais.
Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête.
Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble.
Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets…
Traduit de l’anglais par Denyse Beaulieu
L'auteur : EL James, ancienne productrice de télévision, mariée et mère de deux enfants, vit à Londres. Depuis sa plus tendre enfance, elle rêvait d’écrire des récits dont les lecteurs tomberaient amoureux, mais avait mis ces rêves entre parenthèses pour se consacrer à sa famille et à sa carrière. Elle a enfin trouvé le courage de prendre sa plume pour rédiger son premier roman, Cinquante nuances de Grey. Elle est également l’auteur de
Cinquante nuances plus sombres et de
Cinquante nuances plus claires.
Bibliographie : Trilogie "Fifty shades" :- 50 nuances de Grey (octobre 2012)
- 50 nuances plus sombres
(à paraître en France en janvier 2013).- 50 nuances plus claires
(à paraître en France en février 2013).
Mon avis :Bien que ce post s'intitule "trilogie", je ne vais évoquer que le 1er tome, n'ayant pas lu les 2 autres. Disons que je prépare le terrain pour les discussions à venir.
Gagnée par l'enthousiasme général, je suis allée me procurer le 1er tome de la série, impatiente de m'aérer la tête avec une lecture dé-tente.
Bon, je vais en venir au fait tout de suite : c'est affreusement mal écrit. Malgré ça je voulais finir le livre, parce que comme vous le savez, je déteste mettre un livre de côté avant de l'avoir fini. Alors autant j'ai réussir à lire environ la 1ère partie du roman sans enthousiasme mais sans labeur non plus, autant à partir de la 2nd moitié, je n'avais qu'une hâte, c'était d'en finir !! J'ai vraiment peiné sur les 100/200 dernières pages (parce qu'en plus il est long ce bouquin !).
Long pour ne rien dire, c'est bien là le drame. Parce que si on fait le résumé du livre, finalement, il ne se passe pas grand chose. On attend en vain le moment où le livre va réellement basculer dans le sado-masochisme (puisque c'est apparemment de cela qu'il s'agit). Alors oui il y a des scènes de sexe mais qui il me semble qu'il s'agit là plus d'une vie sexuelle pimentée, de "soft porn" pour reprendre ce qu'en disent les critiques anglo-saxons, que de réel sado-masochisme ( (re)lisez
Histoire d'O de Dominique Aury, ça a quand même une autre gueule je m'excuse !). Je pensais que le roman nous livrerait des réponses à des questions du type : Que se passe-t'il dans la tête d'une personne pour que celle-ci décide de se soumettre volontairement et de tout son corps à une autre personne ? En quoi est-ce une preuve d'amour ? etc. Mécanisme que je trouve absolument fascinant pour ma part.
Mais le roman reste à la surface de tout. Profondeur des personnages égale à zéro : Anna est une dinde, impression renforcée par le style à pleurer de l'auteur. Inlassables répétitions de scènes (les scènes de sexe, et surtout de pré-sexe, sont toutes calquées sur le même schéma), de style également : Anna, parlant sans cesse de/à 1) son subconscient; 2) sa, je cite, : "déesse intérieure"(!), à qui il arrive parfois de faire des triples saltos (re "!").
"
il y a un certain nombre de tics de langage assez épuisants dans leur redondance (Grey appelle Ana « bébé », qui appelle sa conscience sa « déesse intérieure », c’est pénible sur 550 pages)." (source : http://www.laloute.net/2012/10/50-nuances-de-grey-libido-0-morale-1/).
Son questionnement au sujet de Grey est également incessant. C'est bien simple : elle se pose les mêmes questions tout au long du livre, et à la longue c'est vraiment épuisant (ce sont souvent les mêmes formules d'ailleurs). Surtout que lui non plus n'est pas complexe pour 2 sous, ce qui le hante est clair dès le 1er tome, seule Anna est incapable de comprendre le problème.
Et puis bon sans vouloir spoiler, il y a tout de même quelques invraisemblances au niveau du scénario. Un certain nombre de sites s'amusent à les recenser, ainsi que les citations ridicules du livre, et il y en a un paquet ! C'est bien simple, on en trouve au moins une par page.
--> voici un exemple de lien,
ATTENTION SPOILER ! : http://www.evene.fr/livres/actualite/cinquante-nuances-de-grey-les-20-citations-les-plus-ridicu-1247242.php
Alors du coup quand je lis un article comme celui-ci, ça me conforte dans mes préjugés : http://www.metrofrance.com/people/cinquante-nuances-de-grey-les-stars-en-sont-dingues/mljs!zL7gpQBK4wTtc/
Extrait : "
Ainsi, Angelina Jolie [qui n'est pas connue pour être fute-fute mais quand même] a été vue en train de lire le livre sur le tournage de l'un de ses films et la papesse des talk-show américains, Oprah Winfrey vient de confier à Harper's Bazaar qu'elle avait "les trois volumes de 50 shades of Grey" et que pour la première fois, elle "pouvait prendre un certain plaisir rien qu'en lisant un livre". A 58 ans, il était temps". Plus que ça, c'est d'une tristesse.....!
Je trouve ça vraiment dommage parce que le livre avait vraiment un potentiel.
Que quiconque cherche à lire un livre érotique, voire porno, passe son chemin ! C'est pour ça que j'ai hésité entre créer le sujet ici ou dans la rubrique "18 +"...Les admins pourront bien évidemment le déplacer s'ils le trouvent licencieux malgré tout.
Seul point positif que je voudrais souligner : les couvertures (les mêmes que celle de l'édition anglophone) sont superbes! Je vous mets à titre de comparaison, et afin de finir sur une note positive, les couvertures allemandes :
(ça n'a pas la même gueule quand même je trouve...).