John Irving

J'ai commencé à lire John Irving après avoir vu le film "Le monde selon Garp". J'avais tellement aimé le film que je me suis dit pourquoi pas le livre. Et la ce fut une révélation...
Une histoire simple mais truffée de détails, on suit un personnage, Garp ? Tout au long de sa vie, de sa conception ( sa mère un infirmière qui veut un enfant sans père alors qu’a l’époque toutes les femmes cherchaient un mari, abuse d’un patient ,un aviateur considéré comme un légume qui au moment propice pousse dans un râle « GARP »le seul mot qu’il dira…voila un peu le ton du livre) a sa vie de prof de lutte ,sa rencontre avec sa femme etc…
Tout ça avec l’originalité qui caractérise Irving. Ce n’est pas pour rien que Gard est devenu le roman culte des années 80.
(Vous aurez deviné que Irving et bien c'est mon auteur chéri lol).
Bref je n'ai plus lâché le livre et puis j'ai enchaîné sur "hôtel new hamshire" puis "une prière pour Owen" puis "l'oeuvre de dieu la part du diable" puis "une veuve de papier" et le dernier sorti "la quatrième main".
Mais la, c’est de "l'oeuvre de dieu, la part du diable" que je voudrai illustrer pour les autres on verra plus tard ou s'il y en a un qui vous plait plus...moi je les aime tous.

Donc l’oeuvre de dieu la part du diable

Le docteur Larch, gynécologue, suite au décès d'une femme a qui il a refusé l’avortement, se sent responsable car elle est allée se faire avorter par des "bouchers sans scrupules "qui pratiquent "l'oeuvre du diable".on est dans les années 30-40.A l'époque l'avortement se faisait dans des conditions désastreuses.
Aussi le Dr Larch décide de créer l'orphelinat de st Cloud ou il pratiquera "l'oeuvre de dieu" en accouchant ces femmes qui ne désirent pas ces enfants et en les recueillant. Deux assistantes du Dr : soeur Edna et soeur Angelina s’occuperont d’eux .Mais aussi ou il pratiquera "l'oeuvre du diable"dans de bonne conditions.
C’est la que naîtra Homer Wells enfant atypique qui ne pleure jamais et qui après maintes tentatives d'adoption restera a saint Cloud qu'il ne veut apparemment pas quitter.
Au fil du livres on verra se nouer des relations paternelle entre le dr Larch et Omer jusqu'a ce que celui ci a force de voir le médecin pratiquer en arrive à l'assister dans ses "oeuvres".Omer ne voudra pourtant pas pratiquer l’avortement.
Jusqu’au jour ou un couple passera par l'orphelinat et Omer les suivra pour découvrir le monde…….

« Parce que l’avortement est illégal, des femmes qui ont le besoin et le désir de se faire avorter ne disposent d’aucun choix en la matière, et toi parce que tu sais comment les avorter ,tu ne disposes d’aucun choix non plus .Ce qui a été violé en l’occurrence ,c’est ta liberté de choisir, et la liberté de choisir de chaque femme de ce pays.
Si l’avortement était légal, les femmes auraient le choix et toi aussi. Tu es pris au piége, les femmes sont prises au piège. Les femmes sont des victimes et toi aussi »

C’est très difficile de résumé un roman d'Irving en qq lignes car ils sont toujours riches de descriptions, les personnages sont très beaux attachants, émouvants.
Les situations sont pittoresques et tellement attachantes.
Le thème ici de l'avortement dans les années 20 nous montre l'humanité de cet homme qui a pour soucis l’avenir de ces enfants abandonnés.
C’est un roman plein de tendresse et d’humour.

Bonjour shenzy

Moi aussi j'ai eu ma période j Irving.
Garp c'est marrant.
Celui qui m'a le plus "touché" c'est l'oeuvre de dieu la part du diable.
Un truc marrant,je cherche sur google le titre exacte & apparait des liens qui parlent du film.
J'avais completement oublié cela.
Lasse Hallström aux manivelles & michael Caine dans la distribution.Comment oublier ça.

a bientot

C'est dommage car le film est tres pale en comparaisont du livre.
je sais qu'on est dans le topic livre mais il ne merite pas que j'ouvre un topic uniquement pour ce film et ya pas de quoi s'étendre lol, contrairement au monde selon garp qui est aussi bien en livre qu'en film avec l'exellent Robin William dans le role de garp.
Pourtant la Tobey Macguire (spiderman) joue le role d'Omer, il est tres bien mais l'histoire est tellement forte que le film n'en laisse pas passer le dixieme...dommage .
je vous met un petit lien:
l'oeuvre de dieu la part du diable -dvd-

a prendre un des deux prenez le livre lol ou alors faite abstraction du livre.

J’ai terminé aujourd’hui le monde selon Garp et…par où commencer ?? En tout cas je ne sais pas comment ils ont réussi à l’adapter à l’écran, à moins de durée 5h lol !

En effet Shenzy tu as raison, c’est très difficile de résumé en quelques lignes….

Dans celui-ci il y a tellement de personnages et tous si…hauts en couleur ! Pareil pour l’histoire, on ne sait pas trop quel est son thème principal…

Sur la quatrième de couverture il y a deux mots : "outrance" et "baroque ". C’est tout à fait ça : autant pour l’histoire que les personnages. Par moment on se dit : "mais c’est trop !" et pourtant impossible de lâcher le bouquin ! Ça commence fort avec Jenny, Garp adulte n’est guère mieux, donc comment ne pas avoir d’autres personnages aussi peu conventionnels ou torturés autour d’eux ?
Si comme un autre roman d’à peu près la même taille je n’ai pas réussi à le lire en moins d’une semaine, c’est parce qu’entre deux j’avais besoin de souffler !

Je met ici en vrac plusieurs thèmes que l’on retrouve, car j’ai peur d’en dire trop ^^ :
On y retrouve donc toute une réflexion sur l’écriture, avec plusieurs "auteurs" présents dans ce livre, et quelques passages dans le monde de l’édition. La différence entre homme et femme, le mariage, le fait d’être "sexuellement suspecte". Mais aussi des peurs : les peurs des femmes, des mères, des pères !…il y a plein d’autres choses encore mais c’est ce qui m’a marquée à première lecture.

Enfin bref je vous conseille ce livre, certains passages sont plutôt crus, voire durs même ! Moi qui me suis vite attachée à tout ses personnages j’ai dû arrêter ma lecture à un moment car une scène était venue trop soudainement (enfin il y avait bien des indices mais bon…c’est une scène très dur quand même !)….Mais d’autres m’ont bien fait sourire et je suis vite entrée dans ce petit monde, même si je n’étais pas toujours d’accord avec Garp (Irving ?)…

(Par contre les conséquences de la "concupiscence" m’ont un peu gênée….L’auteur lui-même dans la préface que j’ai (et qu’il a faite 20 ans après avoir écrit ce livre), dit :
"Pour ma plus grande honte, je pris conscience du rôle primordial de la concupiscence dans mon histoire, et…du discours férocement répressif que le livre tenait…en outre, qu’ils soient coupables ou victimes, les mutilations abondent".
C’est sûr ! Le coté baroque du livre ?).

Voilà j’ai encore plein de choses à dire, mais sans citer le livre c’est pas évident…si quelqu’un veut en discuter je suis là

As-tu lu "un enfant de la balle"? Parce qu'un aide-soignant de mon service, m'en a parlé et me l'a conseillé vivement! Il ne me l'a pas résumé (j'irai voir sur le web) mais si tu as un avis (vous avez) un avis...

edit shen: non je ne connais pas celui la....mais je vais me renseigner aussi et je te dis...

J'ai pratiquement fini de lire "les rêves des autres" et c'est génial! Il s'agit de 7 nouvelles mettant en scène des américains qui ont chacun un idéal, un rêve, une raison d'exister. C'est facile à lire.
Je vous met le 4 ème de couverture :
"Elles sont 7, ces nouvelles réunies pour la 1ère fois en un volume, contrepoint à une oeuvre romanesque foisonnante. Pour sa plus grande joie, le lecteur y retrouvera ce qu'il connait : la satire du conformisme, l'imagination débridée, le goût du burlesque, les tabous joyeusement pourfendus- cette vitalité hord du commun qui permet à l'auteur de passer indemne par-dessus les gouffres de ses obsessions.
Mais certains y découvriront aussi, parfois, le récit à mi-voix, la déscription en demi-teinte, la profondeur et l'humanité du propos qui font ici d'Irving un nouvelliste à l'égal de Katherine Mansfield ou du Joyce des "dublinois"

Encore une Irving mais c'est de la gourmandise.

Une veuve de papier est l'avant dernier livre publié de Irving et comme d'habitude c'est un pur régal. Je viens de voir l'adaptation ciné du livre (Un été a new Hampshire) et je préfère poster dans cette partie car le film ne concerne que la première partie du roman donc même s'il est agréable, il est incomplet.
Je m'en tiendrai au livre.

résumé:

Eté 1958. Ted Cole, séducteur invétéré et auteur à succès de contes effrayants pour enfants, engage Edward O'Hare, seize ans, pour un travail saisonnier ; officiellement, il l'emploie comme assistant ; mais en fait, il cherche plutôt à le pousser dans les bras de sa femme, Marion, pour hâter un divorce devenu inévitable depuis la mort accidentelle de leurs deux fils. L'entreprise ne réussit que trop bien, puisque le jeune homme s'éprend violemment de la belle épouse ; mais, hantée par ses démons, Marion quitte brusquement la maison, laissant derrière elle un mari surpris, un amant passionné et une petite fille désorientée, Ruth Cole. Automne 1990. Ruth est devenue un écrivain de renom, qui appréhende le mariage et la maternité. Elle profite d'une tournée de promotion à Amsterdam pour aller enquêter sur le milieu de la prostitution, cadre de son prochain roman ; là, elle se retrouve plongée au cœur des peurs de son enfance... Ce conte merveilleux possède le souffle des meilleurs Irving. Mêlant burlesque et mélancolie, épisodes licencieux et chagrin, Une veuve de papier est un bel hymne à la vie et à l'amour.

Une veuve de papier est du pur Irving !!! On aime ou on n’aime pas.
Il est saisissant, déroutant, troublant, burlesque,drole mais il ne laisse pas indifférent.

La rencontre de ces personnages tous aussi surprenants les uns que les autres, les douleurs du passé, m’ont conquise.
J’ai adoré le personnage de Marion qui après la mort de ses deux fils tente de survivre au milieu des fantômes de ses enfants mais aussi sa relation avec Eddie, la découverte de l’amour et l’obsession qu’elle fera naître en lui.
Quant à Ruth, personnage complexe marqué par un passe trop lourd, elle m’a envoûté.
En fait le passé de Ruth constitue a lui seul une grosse partie du livre et j’avoue que c’est cette partie qui m’a le plus plu mais Irving à l’art de mélanger habillement le passé avec le present, de faire des retours a point donné.
Comme dans tous ses livres il y a des personnages étoffés peut être trop si on n’aime pas le style Irving.

Bon je ne suis pas objective parce que j’aime tout ce qu’il écrit mais ce livre est vraiment sympa.

shenzy a écrit:

Encore une Irving mais c'est de la gourmandise.

Une veuve de papier est l'avant dernier livre publié de Irving et comme d'habitude c'est un pur régal. Je viens de voir l'adaptation ciné du livre (Un été a new Hampshire) et je préfère poster dans cette partie car le film ne concerne que la première partie du roman donc même s'il est agréable, il est incomplet.
Je m'en tiendrai au livre.

Un rapport avec l'Hotel New Hampshire ? J'ai lu (et vu) celui ci mais c'est le seul Irving que j'ai lu...

Nan nan aucun . En fait c'est juste le titre du film parce que la maison de son enfance (Ruth) se situe la bas je crois ...
"l'Hotel New Hampshire" est un des rares Irving que je n'ai pas lu et pourtant il parait qu'il est génial...va falloir que j'y remédie.

Vala vala il va bientôt arriver... je parle du dernier livre de John Irving que tout bon fan attend fébrilement , car depuis 2001 et "La quatrième main" plus rien..

Donc il s'appelle "Until I find you" et sortira en juillet (en anglais)

C'est l'histoire d'un acteur, Jack Burns, dont la mère vit à Toronto où elle est artiste tatoueuse ! Alors que Jack avait 4 ans, ils sont partis ensemble à la recherche de son père, un organiste voulant sans arrêt se faire tatouer.Jack est scolarisé au Canada puis en nouvelle Angleterre et très vite, il va être attiré par des femmes plus agées que lui...
comment la quête d'un père inconnu réveille en lui d'anciennes souffrances qu'il croyait bien enfouies, notamment comment il fut abusé sexuellement par une femme alors qu'il avait 11 ans, et pourquoi il ne put ensuite, à l'âge adulte s'épanouir qu'avec des femmes qui étaient ses aînées.
L'histoire de John Irving lui-même, mais qu'il avait gardée longtemps secrète, persuadé qu'elle était la matrice de son oeuvre.


Et hop un petit lien là qui en parle trés bien:

le monde: livres


voila ben ce mois de juillet me plait beaucoup entre HP6 et Irving ce sera de la lecture en anglais...[/url]

Il a l'air vraiment trés trés interessant ce livre! Par contre, je pense que lire Irving en Anglais est bien plus compliqué que de lire HP. Tu me diras ça, sinon j'attendrais la VF

Ce mois-ci j'ai lu Le monde selon Garp de John Irving.

Au début j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, le style quasiment clinique de l'auteur relatant la biographie de Jenny Field (la mère de Garp) me paraissant très froid et je n'arrivais pas à m'identifier à Jenny.

Puis avec la conception et la naissance de Garp, qui devient alors le presonnage central de l'histoire, la complexité des personnages arrive enfin et rend le livre très attachant.

Néamamoins l'approche de la concupiscence (le mot même d'ailleurs) est typiquement américaine et je vois mal un auteur français contemporain parler de concupiscence. D'autre part, le propre vécu de l'auteur éclaire peut-être sa perception des choses du sexe.

Les péripéties de la famille de Jenny Field sont hallucinantes, et alors, la première oeuvre littéraire de Garp (la nouvelle "la pension -hi je ne sais plus, le nom de cet auteur viennois inconnu en dehors de son pays-") n'est pas plus abradacabrante, ni plus incroyable que la vie de Garp lui-même.

On est triste de devoir quitter cette famille si attachante.

La réflexion sur la facilité des foules de prendre position de façon quasi fanatique (et fanatique pour certains) à partir des paroles ou actes des personnes publiques ou médiatisées et très forte dans tout le livre et fait froid dans le dos : l'exemple le plus frappant sont les Ellen-jamésiennes.

Après un tel livre, je vous conseille quelque chose de plus léger comme un été en Provence

Je fais vite un rectificatif parce que je me suis plantue gaiement dans l'adaptation ciné de la veuve de papier:
En fait le titre français c'est "un été à East Hampton" et non dans le new hampshire... et je vous laisse le lien avec le DVD (en plus y a une petite interview de Jeff Bridges sympa):
the door in the floor

Je vous rejoins, fans d'Irving!
C'est également un des mes auteurs préférés...qui ne manque jamais quasiment de me faire pleurer (ben oui, il se passe toujours des choses dramatiques dans ses bouquins, meme si elles sont toujours racontées avec humour, je me dis qu'à les vivre en vrai ça doit etre affreux!)
J'ai commencé avec L'épopée du buveur d'eau, trouvé par hasard dans la bibliothèque de ma maman. Une petite merveille d'humour et de sentiments, comme Irving sait si bien les faire...c'est ce qui me fascine chez cet auteur: il est grave et léger à la fois (me demandez pas de développer, j'en serai incapable!) à tel point que j'ai parfois du mal à assimiler tout ce qu'il fait passer...
J'ai ensuite lu Une prière pour Owen...jolie critique sociale, et ce valet qui sert aux vetements de la mère du héros en est l'image la plus forte que j'ai gardée.
Mais aussi L'oeuvre de Dieu, la part du Diable et La veuve de papier...et non, je n'ai encore jamais lu Garp!
Je promets d'y remédier...lire John Irving est toujours un tel plaisir!!!!

Le monde selon Garp reste mon préféré peut être parce que c'est le premier que j'ai lu, mais on y trouve toute la subtilité d'Irving, on a la larme a l'oeil on rit on est troublé enfin toute la palette des sentiments y passe dans ce livre. Vas y tu te regaleras!

Je ne sais pas si j'ai cité le dernier paru "La quatrième main" qui est assez déroutant mais je vous le présenterai plus tard j'ai pas trop le temps là.
Par contre j'attends toujours désespérément qu'ils sortent la version française de "Until I find you" qui est sorti en juillet 2005 (ils ont été plus rapide pour traduire HP lol)!

J'ai commencé La Quatrième Main...(et bientot fini d'ailleur tant il est comme d'habitude agréable à lire...)
John Irving est décidément un merveilleux conteur...mas j'ai vraiment du mal à mettre des mots sur ce qu'il m'inspire!!!
Bon je le finis et je viens vous en parler...

Et ben je le présente comme ça quand tu auras terminé tu pourras venir en parler..

La quatrième main - John Irving



Quatrième de couverture

Patrick Wallingford fait un rêve : il est couché sur le ponton d'un lac vert émeraude et une femme à la voix sensuelle, qu'il entend sans la voir, lui propose de retirer leurs maillots mouillés. C'est qu'il est sous le coup d'un puissant analgésique, administré après qu'un lion lui a avalé la main gauche lors d'un reportage sur un cirque, en Inde...

Avec sa verve drolatique, John Irving nous raconte la rencontre entre ce candidat à la greffe, un brillant chirurgien sauvé de l'anorexie par sa jeune bonne marathonienne, une yupette aux dents longues, une maquilleuse mâcheuse de gomme, et enfin une sirène vêtue d'un sweat-shirt vert, dans un récit sur la perte et la récupération, qui mène un adolescent attardé à l'âge d'homme - de père par l'attraction d'un être et d'un lieu magnétiques.

Et si l'auteur cherchait à nous prouver que la force du désir est la plus magique des prothèses ?

Franchement, ce n’est pas mon préféré d'Irving.
Pendant un bon moment on se demande qui est le personnage principal du livre mais bon ça c'est du Irving. Comme à son habitude il donne tous les éléments sur les personnages les uns après les autres pour finalement se recentrer sur Patrick Wallingford. Quand on lit un Irving on a toujours une première impression de fouillis mais qui passe vite.
Sinon l'histoire est à la fois drôle et touchante alors que le sujet pourrait être grave et tous les perso ont ce je ne sais quoi d'exceptionnel et attachant que j'adore.
J’ai été touché par Patrick Wallingford, journaliste présentateur, qui se fait manger la main par un lion en direct devant des milliers de spectateur, qui le surnommeront par la suite le « type au lion » et accédera à une notoriété telle Doris arrivera a persuader son mari de faire don de sa main en cas de décès. Et le personnage de Doris, très troublante, ensorcelante.
La relation qui s’en suivra entre ces deux personnages est extraordinairement ambiguë et surréaliste.

Je dis que ce n’est pas mon Irving préféré parce que je trouve l’histoire moins attrayante et profonde que celles de ses autres romans mais il est quand même agréable à lire, par contre il ne faut pas commencer Irving par celui là sinon je doute qu’on en lise d’autres.

Je suis moi-même une grande fan de John Irving. Jusqu'à présent, j'ai lu (dans l'ordre) /

- "L'oeuvre de Dieu la part du Diable" : superbe, émouvant, on passe du rire aux larmes tout le temps, écriture admirable.

- "La quatrième main" : pas mal mais sans plus. Bon sujet mais peut-être mal exploité. J'ai bien accroché malgré tout. Un brin de fantastique donne un tout assez bizarre.

- "Le monde selon Garp" : génialissime, passages exeptionnels, j'ai été véritablement soufflée par ce roman. Très poétique.

- "Une veuve de papier" : j'ai adoré, ma mère moins. C'est vrai qu'il y a parfois quelques longueurs mais l'histoire est géniale.

- "Un enfant de la balle" : certains passages sont à mourir de rire malgré un début un peu long. J'en garde un excellent souvenir.

- "Une prière pour Owen" : Roman phénoménal, j'en suis encore émerveillée. La fin est sublime, une des plus émouvantes qu'il m'ait été donné de lire. Les personnages sont attachants (Owen ), l'histoire est bien contée. Petit bémol : certains passages un peu ennuyeux sur la politique américaine (Irving en fait ici une critique vitupérante!)

Avec tous les superlatifs qui précèdent, vous aurez compris que je prosterne aux pieds de l'auteur
J'admire vraiment son style et son écriture.

Là, j'ai juste donné un bref avis sur ses romans, sans entrer dans le vif de l'histoire. J'essaierai d'aller plus loin si vous désirez en savoir un peu plus sur tel ou tel roman... (et quand j'aurai le temps)

Citation :

"Un enfant de la balle" : certains passages sont à mourir de rire malgré un début un peu long. J'en garde un excellent souvenir.

Ah ben, tu me donnes l'envie de peut-être le réouvrir. Car sur les conseils d'un collègue fan d'Irving et notamment de ce livre, je l'ai acheté en lui faisant une confiance aveugle.
Je n'en ai lu qu'une cinquantaine de page, incapable de me concentrer sur l'histoire, je n'ai absolument pas accroché à ce début rébarbatif et ennuyeux au possible.

Citation :

Là, j'ai juste donné un bref avis sur ses romans, sans entrer dans le vif de l'histoire. J'essaierai d'aller plus loin si vous désirez en savoir un peu plus sur tel ou tel roman... (et quand j'aurai le temps)

Pas de problèmes (on est curieux ici) au contraire si tu veux présenter des bouquins qui n'ont pas encore été présentés dans le topic (je parle pour un enfant de la balle par exemple puisque Mu' hésite encore à l'ouvrir lol).
Ah une acharnée d'Irving chouette:D
Je me demande toujours quand est ce qu'ils vont nous sortir "Until I find you" en français. Ça va faire un an qu'il est sorti en Anglais! Sont moins rapide que Meynard pour traduire pfff!

Je n'ai lu que "Le monde selon Garp" et je n'ai pas été fan.
Je ne peux pas dire que j'ai détesté. Mais je me suis considérablement ennuyée en de très nombreux passages. Je crois que j'ai détesté Garp et que ce qu'il pouvait lui arriver m'était complètement indifférent.
Cependant, je me souviens d'un passage -peut-être son côté grivois- quand sa femme a un accident de voiture avec son amant.
Aie, j'en ai mal pour eux.

Ce que tu dis, Missparker, sur une prière pour Owen, me donne envie d'aller voir un peu. Mais je trouve le style de John Irving tellement barbant que j'hésite beaucoup à entamer un autre de ses livres !

Je sais bien qu'il a un style assez spécial. Moi j'ai tout de suite adhéré.

J'ai essayé de faire lire à ma maman "une veuve de papier", elle n'a pas aimé (sauf quelques passages). Par contre, elle a lu "Une prière pour Owen" et là elle a adoré, donc tu vois...

Je conseille toujours "l'oeuvre de Dieu la part du Diable" pour commencer. Il est, à mon sens" son roman le plus abouti.

Citation :

Je conseille toujours "l'oeuvre de Dieu la part du Diable" pour commencer. Il est, à mon sens" son roman le plus abouti.

Je suis tout à fait d'accord avec toi, à commencer vaut mieux le faire avec celui çi.
En tout cas c'est celui qui m'a le plus touché et émue par son intensité et sa finesse façe à un sujet aussi grave.

mu' a écrit:

Citation :

"Un enfant de la balle" : certains passages sont à mourir de rire malgré un début un peu long. J'en garde un excellent souvenir.

Ah ben, tu me donnes l'envie de peut-être le réouvrir. Car sur les conseils d'un collègue fan d'Irving et notamment de ce livre, je l'ai acheté en lui faisant une confiance aveugle.
Je n'en ai lu qu'une cinquantaine de page, incapable de me concentrer sur l'histoire, je n'ai absolument pas accroché à ce début rébarbatif et ennuyeux au possible.

C'est vrai que c'est l'un des romans d'Irving les plus rébarbatifs au départ (le début est très lent). Et je pense que cela reste le plus compliqué et le plus difficile d'accès à un public "non-initié" à cause du nombre extravagant de personnages, de situations, de flashs-back, etc...