Paulo Coelho

En fait, je ne sais pas si c'est sa place. Je voulais parler des livres de Paulo Cuelho.
Des chef-d'oeuvres. L'alchimiste, le pèlerin de compostelle et le dernier : Onze Minutes (mon préféré, je crois). Voilà, j'aimerai qu'on parle de cet écrivain.

j'ai vaguement entendu parler du pélerin de compostelle et en allant chercher sur le net j'ai trouvé son site .
Je met le lien
Paolo Coelho
par contre j'ai lu les résumés mais est ce que tu pourrais me dire comment tu les a vus et m'en dire un peu plus car ça a l'air sympa.

edit du 18.02.2005:je viens de me rendre compte que je n'avais pas le bon site... c'est rectifié, ça c'est l'officiel et il marche lol! pardon pour mes liens qui merdouillent...
sinon je relaisse le premier mais version qui marche:
Coelho ICI en haut a droite...

Aucun problème, quand tu veux, enfin peut-être pas aujourd'hui car CHUUTT!!! je vais dormir.

Edit'Linda: j'ai précisé dans le titre du sujet qu'il s'agissait de Paolo Cuelho.

Quand je suis entrée en terminale, les profs nous ont conseillé de lire l'Alchimiste, mais j'ai jamais trop compris le rapport avec la philo...

J'ai beaucoup aimé ce livre. Pour ce que je m'en souviens, il raconte la quête initiatique d'un jeune berger espagnol, entre l'Espagne et le Sahara. Son voyage est guidé par le hasard et le destin, symbolisés par deux pierres qu'il garde dans sa poche et l'aident à choisir sa direction.
Une histoire et une écriture épurées. Le livre parait hors du temps. On ne sait pas trop à quelle époque l'histoire se deroule; les lieux restent énigmatiques.
C'est très reposant, ça se lit vite, on passe un moment agréable.

J'ai lu ensuite Sur le bord de la rivière Piedra je me suis assise et j'ai pleuré. C'était bien aussi, un peu comme l'Alchimiste. Par contre j'ai complètement décroché au Pèlerin de Compostelle. J'ai pas réussit à accrocher au coté à mi chemin entre la réalité et le fiction, difficile de voir la limite entre l'auteur et son personnage.

Au sujet de Paulo Coelho, j'aimerais que vous corrigiez son nom COELHO et non pas CUELHO. Cela se prononce coélio et ça veut dire LAPIN en portuguais, et c'est un nom courant dans les pays lusitanophones (bon là par contre je ne garantis pas le mot !).

je suis trop contente! Je viens de lire que le 4 Mai sort le nouveau COelho!!!Son titre sera "Le Zahir" Enfin, je pourrais vous en dire plus quand je l'aurai lu! Mais voici ce qu'en dit l'auteur :
"Le Zahir est une obsession. Nous avons tous un Zahir dont on doit se libérer. Ce n'est pas une quête, c'est une obsession qui remplit négativement votre monde, qui empêche la curiosité et la joie. Ici le Zahir du personnage, c'est la quête de sa femme. Il ne peut accepter le fait qu'elle l'ait laissé. Nous avons tous une quête prioritaire dans la vie."
C'est aussi un livre sur le mariage où la question "pourquoi pense-t-on que tout s'arrête à partir du moment où l'on est marié?" se pose.
Le sujet du livre me donne vraiment envie de le lire! D'ailleurs je cours l'acheter sur internet!!!

le Zahir est un mot que j'ai découvert dans La dispariton de Georges Perec. Et effectivement dans le roman lipogramme il s'agit bien d'une malédiction qui pèse sur les personnages. Je croyais qu'il s'agissait d'une invention de Perec.
voilà ce que j'ai trouvé : http://magneb.club.fr/lexperec/z/zahir.html (cliquer sur La disparition)

Jonas est un poisson (un cyprin) et les personnages décident de le manger :
"L'air hagard, la bru du Consul montrait du doigt un coin du billot : intact, fascinant, sorti du pli stomacal du cyprin, y scintillait l'initial Zahir !
On comprit alors qu'Haig au moins 28 ans auparavant, avait, dans un sursaut d'amour pour son cyprin, fait dont à Jonas du Zahir qu'il avait pris au doigt d'Augustus."
La bague, contenant le signe qui a disparu et que les personnages cherchent tout au long du roman, est symbole de la "Maldiction" qui pèsent sur eux.

Pour Borgès j'ai trouvé :
"Allusion est faite également au secret caché dans la lettre hébraïque Aleph dans un autre récit insolite de Borges intitulé Le Zahir, un doublet, sans doute, du mot hébreu Zohar, «la splendeur». " sur le site
http://cathomed.cef.fr/Pages/CdD/CdDs/CdD06/vigeetxt.htm
Il semble que ce soit assez ésotérique. Là le Zahir est une pièce de monnaie qui symbolise une quête, la quête de Dieu, et il y a une référence à la Kabbale. (c'est un peu trop compliqué pour moi).

Donc mumu quand tu auras lu le livre, pourras-tu nous dire si Coelho reprend la notion de Zahir de Borgès ou de Perec ?
édit mumu : pas de problème! je le commande dés demain et je le lis dés que je l'ai



Zahir est également un prénom oriental.

je ne l'ai pas fini, à peine commencé! Mais il a mis la définition du zahir selon Borgès dans les 1ères pages (celles des dédicaces). En tout cas, ce que je peux dire, c'est que ça me plait bien mais je ne reconnais pas le style Coelho!
A la réflexion, si quand même un peu!

Ca y est je viens de finir "le Zahir"! Et à froid ma réaction est que j'ai moins aimé que tous ses autres livres.
Alinoé, Coelho, ne fait réference qu'à Borgés. Il le cite plusieurs fois dans le livre.
Je pense qu'il reprend la symbolique de la pièce de monnaie mais par l'intermédiaire d'une chemise ensanglantée d'un soldat mort au combat qui le donne à la femme du personnage. Elle doit la découper en petit morceaux et en donner un à chaque personne qui fait passer un message d'amour (entre-autre).
Le livre a pour thème principal la recherche de soi-même. redevenir ce que nous étions avant d'être ce que nous sommes!
Je vais laisser un peu de temps, prendre du recul par rapport à ce livre pour pouvoir vous donner un aperçu plus clair car je sens que je m'embrouille et que je n'explique pas bien le fond du livre

le démon et mademoiselle prym - Paul Coelho



Je viens juste de le finir en penssant à toi Mumu car finalement je n'ai pas trop lu de Coelho.
Alors l'histoire:

Dans un petit village dans les montagnes, arrivent un élégant voyageur.
Bertha une vieille le prend pour un démon.
Il enterre des lingots d'or choisit la jeune barmaid "Chantal" comme médiatrice et propose aux villageois un étrange defi :
Si personne est tué avant 7 jours les villageois gagneront les lingots...

La suite est tout aussi geniale et le livre nous laisse une reflexion sur l'homme , le jardin d'eden, la tentation, le bien le mal, la liberté enfin des thèmes bien classiques mais trés trés bien développés ici.
Vraiment trés bien ce livre....

Je n'ai fais qu'une bouchée du Démon et Mlle Prym,c'était mon premier livre de Paulo Coelho

Je suis évidemment tentée de découvrir ces autres romans.
Cet auteur me plaît,sa sagesse,son style serein(et oui Petraserena )

Je crois que j'en ai fini avec Paulo Coelho. Je n'ai éprouvé qu'un profond ennui en lisant ses dernières "oeuvres".
Comme le fleuve qui coule sera sûrement le dernier.



Quatrième de couverture

Comme le fleuve qui coule est un recueil de cent un textes courts publiés par Paulo Coelho entre 1988 et 2005. Au fil des pages, il nous ouvre les portes de son univers d'écrivain, fait de petits morceaux de quotidien et de récits imaginaires qui acquièrent sous sa plume une dimension de contes philosophiques et pédagogiques, à l'usage de tous ceux et de toutes celles qui désirent vivre en harmonie avec le monde qui les entoure. " Ces pages contiennent les récits de certains moments que j'ai vécus, des histoires que l'on m'a racontées, des réflexions que je me suis faites pendant que je parcourais une certaine étape du fleuve de ma vie. Ces textes ont été publiés dans divers journaux du monde, et j'ai décidé de les réviser et de les compiler dans ce recueil. Ils font partie de mon existence et je vous les offre, à vous, mes lecteurs. "

Ce livre ne représente aucun intérêt littéraire et n'apporte rien de plus à l'oeuvre de Coelho.
J'ai eu l'impression de lire la bible avec toute sa morale barbante. J'ai détesté lire ces lignes pleines de "bigotisme", comme si Coelho s'était auto-proclamé porte-parole de Dieu.
Si vous désirez vous ennuyer, je ne peux que vous le conseiller. Non, non, gardez votre argent à des fins plus utiles que d'engraisser un peu plus Paulo Coelho !