shenzy Princesse aux petits pois.
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| Sujet: Tomber sept fois, se relever huit de Philippe Labro. Mer 12 Déc 2007 - 12:41 | |
| Tomber sept fois, se relever huit: Philippe LabroPrésentation de l'éditeur:« Quelque chose a changé ». Avec ces quatre mots, commence le nouveau livre, très attendu, de Philippe Labro. Ce « quelque chose », n’est autre que le début de la plongée dans une dépression nerveuse dont le célèbre romancier, journaliste et cinéaste, a été victime entre septembre 1999 et mai 2001. Dans un récit vécu, sans fard, sans concession, l’auteur de « La Traversée » raconte ce que signifie perdre le désir, l’énergie, la passion, l’estime de soi. Avec un style direct, intime, en termes simples et imagés, conduit pas le souci authentique de restituer « cette tristesse sans larmes », ce « novembre de l’âme » et « dire comment c’était », selon la formule de ses maîtres en écriture (Hemingway et Hugo, le Hugo des « Choses vues »), Philippe Labro évoque les effets de « la broyeuse » qui vous ronge le ventre ; la tentation du suicide ; la dégradation de son image dans un « village parisien » cruel et qui jase ; les dialogues avec le psychiatre ; les anti-dépresseurs et leurs séquelles ; un court et terrible séjour en hôpital. Il va tenter de chercher, aussi, dans des scènes de son passé (enfance, jeunesse aux Etats-Unis, et un précédent combat contre la mort à l’hôpital Cochin) des explications à ce qui n’est « peut-être pas explicable ». Mais ce témoignage unique constitue aussi une éclatante affirmation de la force de la vie. « On peut en sortir », clame l’auteur à ses « frères et sœurs en inquiétude », les déprimés. Les épisodes et les éléments de sa progression vers la lumière, le renouveau, la guérison, justifient le choix du titre de cet ouvrage, un poème populaire japonais qui définit notre existence comme une série de chutes suivies d’autant de rebonds. Mon avis:La dépression est malheureusement une "maladie" qui reste encore de nos jours très mal comprise et laisse souvent l'entourage des gens concernés dans un flou comportemental sans nom. On entend des "mais il faut que tu te ressaisisses, faut te bouger, faut avancer, sans comprendre qu'à ce moment là même si ce qu'ils disent est vrai et qu'on le comprends, on ne peut pas. Ce livre a pour mérite de montrer l'insidieuse entrée dans la vie de cette maladie, la chute progressive qu'elle entraîne et l'inertie qui en découle. Il permettra à certain de banaliser la dépression ou du moins de la reconnaître, ainsi qu'à l'entourage de la comprendre et ainsi adapter l'attitude à avoir. Je dis banaliser mais il ne faut pas la banaliser parce que c'est une maladie et à ce titre il faut la prendre sérieusement en vue mais le "banaliser" est plutôt dans le sens où elle est souvent considérée comme une "mélancolie" ou petite "déprime" or c'est beaucoup plus important que ça et les conséquences sans traitement peuvent être dramatique, d'où l'importance de la reconnaître, et de bien l'appréhender. Labro la dépeint sans fard, il nous montre aussi l'image que les gens ont peur de donner ou plutot le jugement des autres qu'ils ont peur de voir. Il nous montre aussi tout son parcourt et comment du plus profond de l'abîme on peut remonter. C'est un témoignage simple, profond et sans faux semblant d'une souffrance personnelle mais aussi de son entourage. | |
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