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 Moins que zéro - Bret Easton Ellis

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Amelly
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Moins que zéro - Bret Easton Ellis Empty
MessageSujet: Moins que zéro - Bret Easton Ellis   Moins que zéro - Bret Easton Ellis EmptyLun 26 Sep 2011 - 21:36

Moins que zéro - Bret Easton Ellis

Moins que zéro - Bret Easton Ellis Moins_10

4e de couverture :

Jeune étudiant sur la côte est, Clay revient à Los Angeles pour les vacances de Noël. Il y retrouve une famille indifférente, erre de fête en fête avec ses riches amis, essaye diverses drogues et couche au hasard des rencontres. Dans les villas de Beverly Hills, rien n'a d'importance : pas plus les séjours en hôpital psychiatrique que les clips rock sur MTV... Anesthésié par l'ennui, Clay déambule et constate froidement le désoeuvrement d'une génération engloutie par le vide qui la consume. Mais dans ce monde factice où règne l'alcool, le sexe et l'argent, difficile de se sentir en vie et de trouver un sens. Le premier roman vertigineux de Bret Easton Ellis, qui dresse l'état des lieux glacial d'une jeunesse en perdition.

« Le roman des années 80 est né. Ouf ! Il était temps. »
Bernard Géniès, Le Monde

Sur l'auteur : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bret_Easton_Ellis

Bret Easton Ellis (né le 7 mars 1964 à Los Angeles) est un écrivain américain. C'est l'un des auteurs principaux du mouvement Génération X et on le classe parfois parmi les romanciers d'anticipation sociale. Il se considère comme un moraliste, bien que certains voient en lui un nihiliste. Ses personnages sont souvent jeunes, dépravés et vains, mais ils en sont conscients et l'assument. Ellis situe ses romans dans les années 1980, faisant du mercantilisme et de l'industrie du divertissement de cette décennie un symbole. Ses livres, des contre-utopies (autrement dit des dystopies) qui se déroulent souvent dans des métropoles américaines (comme Los Angeles et New York), sont peuplés de personnages récurrents.

Né à Los Angeles, il passe son enfance à Sherman Oaks, dans la vallée de San Fernando. Il est le fils de Robert Martin Ellis, promoteur immobilier, et de Dale Ellis, femme au foyer, qui divorcent en 1982. Après des études secondaires dans une école privée, The Buckley School, il suit un cursus musical à Bennington College (l'université qui inspire le Camden Arts College dans Les Lois de l'attraction). Parallèlement à ses études, il joue dans divers groupes musicaux, dont The Parents. Il est toujours étudiant à la sortie de son premier livre, Moins que zéro. Bien reçu par la critique, il s'en vend 50 000 exemplaires dès la première année.

En 1987, il s'installe à New York pour sortir son deuxième roman Les Lois de l'attraction. Ce roman est adapté au cinéma en 2001 par Roger Avary et interprété par James Van Der Beek et Jessica Biel. C'est notamment dans ce livre que l'on voit apparaître un personnage nommé Bateman, que l'on retrouvera dans son roman suivant.

Son ouvrage le plus controversé est sans doute American Psycho. Son éditeur Simon & Schuster lui avait versé une avance de 300 000 dollars pour qu'il écrive une histoire à propos d'un serial killer. Suite aux nombreuses protestations, l'éditeur refuse de publier le roman. En effet, le roman est notamment considéré comme dangereusement misogyne. Il sort finalement en 1991, édité par Vintage. Certains voient dans ce livre, dont le protagoniste Patrick Bateman est une caricature de yuppie matérialiste et un tueur en série, un exemple d'art transgressif. American Psycho est porté à l'écran en 2000 par Mary Harron et interprété par Christian Bale.

Bibliographie : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bret_Easton_Ellis

1985 : Moins que zéro (Less Than Zero)
1987 : Les Lois de l'attraction (The Rules of Attraction)
1991 : American Psycho
1994 : Zombies (The Informers)
1998 : Glamorama
2005 : Lunar Park
2010 : Suite(s) impériale(s) (Imperial Bedrooms, suite de Moins que zéro).

Mon avis :

Je suis assez partagée par ce type de démarche. C'est le 1er roman de Breat Easton Ellis et pour autant que je sache c'était absolument inédit à l'époque de traiter des déboires de la jeunesse friquée avec une telle froideur, distance et un tel dépouillement stylistique. Phénomène récent, conséquence directe d'un capitalisme de plus en plus débridé, et abordé pour la première fois dans les années 80 par Ellis puis d'autres (Jay McInerney par exemple, dont Bret Easton Ellis est devenu le meilleur ami).
J'ai trouvé le sujet très intéressant, cette jeunesse qui a tout, hormis la vie bien rangée dont elle aurait besoin, et qui cherche dans tous les excès possibles et imaginables à échapper au constat qui s'imposerait une fois sobre : j'ai tout, je n'ai envie de rien, ma vie n'a pas de sens et je n'ai pas de but.

Maintenant il faut dire que je me suis prodigieusement ennuyée pendant environ les 170 premières pages (sur 230 pages et quelques quand même...). D'abord parce qu'il ne se passe rien : l'intrigue est au moins aussi dépouillée que le style. Les personnages passent leur temps à errer ici ou là, rouler d'un point à un autre pour y boire, fumer des joints, refaire exactement la même chose ailleurs...et ce, tous les jours ! Du coup le lecteur finit par se demander pourquoi il lit le livre. D'autant qu'on ne peut pas compter sur le style pour rendre la lecture plus supportable : on a du discours indirect quasiment tout le long, parfois un peu de dialogue ici ou là. Mais ils sont creux et très répétitifs, en mode "- Tu as fais quoi hier ? - Hier, je ne sais plus... - Tu as de la coke ?" (à moment donné je me suis dis que si je lisais encore une seule fois la phrase "Tu as de la coke ?" je jetterai le livre à travers la pièce). k5

D'un côté je me dis que si un auteur est incapable d'écrire mieux que ça, alors c'est un très mauvais écrivain. D'un autre côté, je me dis aussi que le style est absolument cohérent avec la thématique : un livre qui traiterait de l'ennui et du non-sens de la vie ne peut par définition pas être passionnant.
A partir de la page 170 environ un revirement nous entraîne et nous permet de finir les 60 dernières pages avec moins de douleur. Je trouve que ces pages annoncent ce qui sera l’œuvre et les thématiques futures de Bret Easton Ellis.

Une démarche intéressante, mais une lecture pas forcément agréable.
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