Aliocha - Henri Troyat 4e de couverture : http://www.jailu.com/albums_detail.cfm?id=12528
«A quatorze ans et demi, élève de troisième, il se considérait comme un étudiant. D'ailleurs, il ne portait plus de culottes courtes, mais des knickerbockers. C'était là une étape décisive dans sa vie.» 1924. Aliocha, élève au lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine, a le sentiment d'appartenir à une race à part : les émigrés. Il est le «sale petit étranger», dont le nom est écorché par les railleries de ses camarades. Etranger aussi aux yeux de ses parents, car sa volonté d'intégration est un affront à leur obsession, retourner en Russie. Récit en grande part autobiographique, Aliocha nous dévoile l'itinéraire touchant d'un adolescent apatride qui trouvera dans l'amitié et l'étude le courage de s'épanouir.
Biographie de l'auteur : http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Troyat
Henri Troyat (né Lev Aslanovitch Tarassov ; en russe moderne : Лев Асланович Тарасов, né à Moscou (Empire russe) le 1er novembre 1911, mort à Paris (France) le 2 mars 2007, est un écrivain français. Dans son livre de souvenirs
Un si long chemin, paru en 1976, il confirme clairement l'origine arménienne de ses deux parents.
Henri Troyat quitte la Russie avec sa famille en 1917 après la Révolution d’octobre. Il fait toutes ses études en France, au lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine. Il obtient ensuite une licence en droit.
Il devient rédacteur à la préfecture de la Seine en 1935. La même année, son premier roman,
Faux jour, reçoit le Prix du roman populiste. En 1938, il obtient le Prix Goncourt pour son roman
L'Araigne. En 1940, il commence une grande épopée inspirée de ses souvenirs de Russie,
Tant que la Terre durera (3 tomes), avec une suite intitulée
Les Semailles et les Moissons (5 tomes).
Au cours de sa carrière particulièrement prolifique de romancier et de biographe, il écrit plus de cent ouvrages. Il est élu membre de l'Académie française en 1959, au fauteuil 28, à la place de Claude Farrère.
Aliocha paru en 1991.
Il est décédé à Paris dans la nuit du vendredi 2 au samedi 3 mars 2007, à l'âge de 95 ans. La cérémonie religieuse a eu lieu le 9 mars à la Cathédrale Saint Alexandre Nevski, avant son inhumation au cimetière du Montparnasse.
Distinctions :
Membre de l'Académie française depuis le 21 mai 1959. À la date de sa mort, début mars 2007, il en était le plus ancien membre (doyen d'élection).
Grand-croix de la Légion d'honneur
Commandeur de l’ordre national du Mérite
Commandeur des Arts et des Lettres
En 2003, Henri Troyat et les éditions Flammarion ont été condamnés pour plagiat (« contrefaçon partielle » est le terme juridique) concernant sa biographie de Juliette Drouet, la maîtresse de Victor Hugo, publiée en 1997. La cour d'appel de justice de Paris les a condamnés à verser 45 000 euros de dommages-intérêts à Gérard Pouchain et Robert Sabourin, auteurs du livre Juliette Drouet ou la dépaysée (éd. Fayard, 1992). Henri Troyat s'est pourvu en cassation, puis s'est désisté. L'Académie française, contrairement à ses statuts (article 13), n'a pas pris de sanction contre son Immortel, âgé de 85 ans au moment du plagiat.
Bibliographie : trop importante, voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Troyat
Mon avis :C'est un livre que j'avais lu gamine et qui fait partie de ceux qui m'ont
particulièrement touché. J'ai voulu le relire, mais le titre m'a longtemps échappé. J'avais gardé en mémoire
Les Dieux ont soif d'Anatole France
en fait les personnages principaux parlent beaucoup de ce livre mais ca n'a rien à voir en réalité. J'ai été très décue quand je l'ai emprunté à la bibliothèque et que je suis tombée sur un roman qui traitait de la Terreur
A l'époque je me souviens avoir adoré ce livre parce qu'il conjuguait 3 thèmes forts : 1)l'amitié entre 2 jeunes garcons; 2) la littérature, et 3) la question de l'exil, l'écartèlement (ou le compromis ?) entre ancienne et nouvelle patrie; en l'occurence ici la Russie et la France (ce qui m'a d'autant plus intéressé).
En plus, cette atmosphère de roman d'école début 20e siècle...j'adore
A la relecture en 2011, j'aime toujours ce livre, même si je me dis qu'il est sûrement davantage destiné à un jeune public. Le roman est très court (moins de 200 pages) et du coup les personnages et l'action restent assez superficiels. L'histoire est bouclée en 2 coups de cuillère à pot, et c'est ce qui m'empêche de pouvoir autant savourer le livre qu'à l'époque. J'aurai aimé qu'il décrive plus longuement l'amitié entre Thierry et Aliocha ainsi que les conflits identitaires de ce dernier.
Un adulte devinera je pense assez facilement la fin, mais la gamine que j'étais ne s'attendant pas à ce qui allait lui tomber dessus, je me souviens avoir été pas mal secouée.
Aliocha est et restera un de ces livres à part pour moi, mais je le classerais définitivement dans la catégorie très bonne littérature jeunesse ^^