Présentation de l'éditeur :
Johannes Cabal, scientifique brillant et snob notoire, est habité corps et âme par une lubie : réanimer les morts. Enfin, pour ce qui est de son âme, ça reste à voir… car il l’a vendue un peu trop vite, il y a des années, afin d’apprendre les mystères de la nécromancie. Aujourd’hui tourmenté par un noir secret, il voyage jusqu’aux fosses embrasées de l’enfer pour la récupérer. Satan, qui s’ennuie à mourir, lui propose alors un petit défi : Johannes a un an pour convaincre cent personnes de lui vendre son âme, sans quoi il sera à jamais damné. Pour rendre les choses un peu plus intéressantes, Satan lui met dans les pattes un « cirque itinérant », une diabolique machine de duplicité, de séduction et de corruption, pour assister cette entreprise maléfique. Johannes a autant de morale que l’anthrax, mais ses tours inavouables lui suffiront-ils pour battre le diable à son propre jeu ?
Editeur: Eclispe
Parution: 2011
Mon avis :
Johannes Cabal, c’est un peu comme si Terry Gilliam avait écrit Faust (et il en est quand même question dans l’imaginarium du Dr Parnassius). On y retrouve tous les clichés d’un pacte avec le diable. Alors pourquoi lire ce roman si les éléments de l’histoire ne sont pas originaux. Et bien pour le style. Amoureux de l’humour anglais et du fantastique, arrêtez-vous là et savourez un récit voguant sur les flots du sarcasme, du cynisme voir de l’absurde. Vous y suivrez les aventures d’un nécromancien désireux de racheter son âme à Satan au cours desquelles il va rencontrer une galerie de personnages dont l’affligeante banalité tirée à l’extrême les rend pittoresque. Rajouter à cela un hommage flagrant à ces contes noirs d’une autre époque à coup de fête foraine macabre, de démons, d’un vampire, de contrats à signer et de pari avec le malin et vous obtenez « Le nécromancien » roman qu’Eclipse a eu le bon goût de traduire dans notre belle langue. Rien de nouveau mais quel plaisir de lecture !