Une des bandes dessinées les plus connues du grand public même si beaucoup moins lue que les Tintin, Astérix et autres Gaston.
Edgar Pierre Jacobs, ancien coloriste de Hergé sur Tintin (Le Lotus bleu par exemple) se lance en 1950 dans sa propre série avec Blake et Mortimer : le secret de l'espadon.
Cette série dont le ton employé présente un air de famille avec tintin (façon de parler un peu hors du temps et style du dessin) raconte les aventures d'un scientifique de renommée internationale (Philip Mortimer) et de son meilleur ami, Francis Blake, ancien militaire et espion du MI5 britannique.
La grande qualité de Blake et Mortimer tient dans la présence très importante de la recherche scientifique proche de l'anticipation. Chaque album nous apporte son lot de machines extraordinaire nées à la fois de l'esprit de Jacobs mais aussi des recherches documentaires très précises dont on sent très clairement que s'est inspiré l'auteur.
Au cours de leurs voyages, les deux compères affronterons en permanence leur ennemi juré : le colonel Olrick, méchant presque caricatural mais qui donne encore plus de relief à l'histoire.
Une autre particularité des Blake et Mortimer est leur nombre de pages puisque la plupart des albums font entre 50 et 60 pages planches soit 10 de plus qu'un album traditionnel. Un point de plus pour pouvoir développé une histoire plus intéressante.
JP Jacobs est mort en 1987 après avoir produit seulement 11 albums (dont 2 albums en 2 volumes : le secret de l'espadon et les 3 formules du professeur Sato).
Deux tandems se sont ensuite succédé avec pas mal de succès pour prendre la relève : Yves Sente et André Juillard pour 3 albums et Jean Van Hamme et Ted Benoit pour 2 albums.