Appelez moi Malaussene - Jérôme Charyn

Attiré par le titre et aussi son auteur je viens de lire un très court livre de 90 pages:

4ème de couv a écrit:

Que se passe-t-il quand on largue Isaac Sidel, "un Commissaire Babtou, un Youpin avec un ver solitaire dans la panse", ou du moins un petit bonhomme qui se prend pour lui, devant la tombe de Marcel Proust au Père-Lachaise ? On le retrouve avec un livre entre les mains, affirmant obstinément : "Je suis le père de toute une Smala, les Malaussène, mais en particulier d'un fils. Le Petit". Dans ce récit débridé, Jérôme Charyn, le plus célèbre des écrivains du Bronx, auteur de Poisson-Chat, Marilyn, la Dingue ou Isaac le Mystérieux, est entré comme par effraction dans le monde du plus célèbre des écrivains de Belleville, Daniel Pennac : le cocktail est explosif !

C'est un polar qui se lit très vite avec un style très caractéristique de cet auteur. (langage de la rue de rigueur ) Il a voulu en écrivant ce livre rendre un petit hommage à l'univers de Pennac et c'est plutôt réussi. Une bonne lecture détente

Pour découvrir un autre livre de cet auteur : https://livrebd.forumactif.com/ftopic408.Rue-du-Petit-Ange-de-Jerome-Charyn.htm

C'est un clin d'oeil-réponse de Charyn à Pennac qui a lui-même initié cette "rencontre litterraire avec "Des Chrétiens et des maures" 5ème tome de la saga Malaussène.


Un matin le Petit déclare qu’il veut son papa. La requete est prise sur le ton de l’humour, mais le gamin entame vite une grève de la faim, il veut son papa. Une collision latérale inatendu entrainant flash back et ellipse nous renvoi a l’histoire du juif new-yorkais et géniteur du Petit. "Souvenez-vous d’Isaac."

Au long du roman on découvre que le père du Petit est Isaac Sidel, le personnage de Jérome Charyn, un roman burlesque et caustique, truffé de références littéraires, notement à Herman Melville et à sa nouvelle "Bartleby le scribe".

Un pur moment de bonheur.

J'ignorais que Charyn avait répondu à Pennac de cette manière... aimant beaucoup les 2 auteurs je vais vite me procurer celui qui me manque.