Les fables - Lafontaine

L'auteur
Né en 1621 à Chateau Thierry, il est un des représentants du siècle classique. Il se destinait à une carrière religieuse mais il quittera au bout d'un an l'Observatoire car il n'effectue pas les lectures obligatoires (St Augustin ou Rabelais) préférant à celles-ci L'Astrée d'Honoré D'Urfé.
Il fréquente pendant un temps un cercle de poète :"Les chevaliers de la table ronde" où il rencontre Pellison et François Charpentier.
En 1649 il obtient un diplome d'avocat.
Lorsqu'il se sépare de son épouse (à laquelle il a été marié très jeune) il fréquente le salon de Mme de La Sablière qui sera sa protectrice. En 1658 il entre au service de Fouquet, le surintendant des finances de Louis XIV. Il doit lui écrire un poème épique : "Le songe de Vaux" qui sera inachevé puisque Fouquet est arreté. Il essayera de défendre Fouquet auprès du roi, sans succés.
Il publie en 1665 et 1666 un recueil de contes en vers inspiré de Boccace. Puis il adapte Apulée avec le conte "les amours de Psyché et Cupidon. En 1670 il participe a un ouvrage publié par Port Royal. Les Fables sont publiées entre 1668 et 1694, ce sont des réécritures de l'écrivains Esope, Horace, Tite Live... A chaque publcation il dédicace ses livres à la famille royale.
Il est élu à l'académie Française.

Resumé
On ne saurait rêver d'art plus discret, l'apparence moins volontaire... on sent aussi qu'il y entre de la malice et qu'il faut se prêter au jeu, sous peine de ne pas bien l'entendre ; car il ne prend rien au sérieux." André Gide


ce que j'en pense : on a tous appris des fables de Lafontaine étant petit... mais on les lit rarement en entier. C'est un lecture ludique, l'auteur a vraiment l'art de captiver son lecteur. En même temps il soulève en façon plus ou moins direct des questions délicates : religion, politique et morale. J'apprécie cette dualité des fables, la double lecture : enfantine et terrible par les réalités humaines qu'il y developpe.
Beaucoup de nos proverbes actuels sont en fait des morales de fables.