Le treizième conte de Diane Setterfield

Voici un premier roman que j'ai dévoré autant que possible et qui me pose un problème terrible : celui de savoir par quoi je vais bien pouvoir le remplacer dans mes lectures parce que j'y pense encore très fort.

D'abord l'auteur, d'après la 4e de couv :

Citation :

Diane Setterfield, spécialiste d'André Gide, vit à Harrogate (Yorkshire). Le Treizième conte, son premier roman, vendu dans 34 pays, est devenu d'emblée un best-seller, en particulier aux Etats-Unis où il est entré numéro 1 sur la liste du New York Times.

L'histoire :

Vida Winter est un auteur de best-sellers très prolifique mais qu'entoure un épais mystère quand à sa personnalité car à chaque interview, elle raconte une histoire différente. Cependant, à la fin de sa vie, elle semble vouloir lever le voile sur son passé et pour cela engage une jeune biographe, Margareth Lea. Celle-ci vit dans la librairie de son père, entourée de livres anciens et ne s'intéresse pas du tout à la littérature contemporaine. Mais après avoir lu les livres de Vida Winter, elle accepte de la rencontrer tout en se promettant de ne pas se laisser berner par les artifices de la romancière.

Ce que j'en pense :
C'est l'histoire d'une rencontre, l'histoire d'un amour de la littérature, l'histoire du lien très fort et particulier de la gémellité, une saga familiale aussi.
Le suspens est bien gardé et même si on avance à petits pas dans l'histoire au rythme des révélations de Vida Winter, peu sont les éléments qu'on arrive à anticiper.
Tout m'a plu dans ce livre : l'histoire, les personnages, le style... J'ai pensé à Hélène Hanff (Nimiane... faut que tu le présentes !!!), bien sûr à Daphné du Maurier (dont la référence est donnée en 4e de couverture)...

Ce livre est terriblement british et plus ça va, plus j'aime la littérature anglaise !
Qui saura me conseiller un livre aussi fort pour continuer mes tribulations de lectrice ?

Des livres comme celui-là, jen veux encore et encore !! J'ai commencé ce petit pavé de presque 400 pages hier soir et je viens de le finir. Merci à la pluie qui m'a otée tous scrupules de ne pas mettre le nez dehors.
L'histoire est tellement passionnante, l'intrigue tellement difficile à déficeler tant elle est bien menée, comme Oj', tout m'a plu dans ce livre, des personnages principaux aux personnages secondaires, des différents lieux.
Moi aussi j'ai pensé au " 84 Charing Cross Road ", à l'ambiance des vieilles librairies anglaises, que j'imagine car je ne les connais pas, à l'odeur des vieux ouvrages, de la poussière et surtout par la passion de la littérature.
" Le Treizième Conte " est une petite merveille. Plus j'avançais dans ma lecture moins j'avais envie que l'histoire se termine. J'aurais voulu que jamais elle ne s'arrête.
Merci petite soeur de m'avoir prêtée ce livre et d'ailleurs, je ne suis pas sûre de te le rendre, il a une place réservée à côté de mes autres coups de coeur.

Comment ça, tu ne vas pas me le rendre ?!!!!!
SACRILEGE !

Je suis contente que cela t'est plu. C'est marrant car un peu plus d'un an après l'avoir lu, j'avais complètement oublié la forte impression qu'il m'avait provoqué...

Et si les jeunes du forum en profitent pour me dire que ce sont mes neurones qui périclitent.... gare à vous !

Je suis partie avec dans l'avion à Cuba en me disant bon j'ai 11h de vol il me faut du "lourd" et finalement quel bon choix!
Comme Oj je l'ai aimé pour les mêmes raisons et j'ai eu un attachement tout particulier pour le personnage de Vida Winter qui est énigmatique à souhait. L'histoire m'a entrainé dans des détours parfois évidents mais le plus souvent surprenants. Et puis ce coté vieille Angleterre est absolument divin^^. Par contre je trouve que la fin est un peu tirée par les cheveux, enfin j'ai eu beau me remémorer les événements antérieurs il y a des choses qui ne collent pas mais bon c'est pas grave parce que l'intrigue est bien menée. L'histoire d'Aurelius est géniale par contre. Ah zut je ne voudrais pas spoiler par tout ce qui m'a plu mais bon je vous le conseille aussi, quand on y est c'est dur dans sortir.