Pierre Charras – Quelques Ombres – nouvelles
Que dire de ce recueil de nouvelles sinon que la plupart manquent totalement d’originalité et leur chute est super téléphonée. Il y en a une ou deux qui se détachent cependant du lot ;
• « Les musées sont gratuits » aborde plusieurs sujets (la culture, la relation père - fille, la relation homme - femme du couple de témoins).
• « A une passante » est assez déconcertante.
Sinon j’ai été émue par « La toilette » qui risque de remuer nos lectrices infirmières, et aussi tout ceux qui ont eu quelqu’un à l’hôpital dans un état critique.
« Pas d’école » est assez émouvante aussi et donne un éclairage différent sur un certain nombre de faits divers relatant dont un tout récent. Je n’en dis pas plus pour ne pas dévoiler l’intrigue.
La dernière « Vent Mauvais » et le comble du rabâchage des turpitudes des hommes : guerres etc. Elle n’apporte rien du tout à tout ce qui a déjà été écrit sur le sujet. La lire a été une perte de temps pour moi.
« Petit nid d’amour » et « les Lauriers » n’apportent aucune surprise, dès le début on sent la fin arriver. Je ne les ai pas trouvées intéressantes.
« Rendez-vous » est lisible, mais sans plus.
En plus l’auteur n’est pas un débutant, il a déjà publié plus d’une douzaine de romans. Avant de lire le recueil de nouvelles, j’avais envie de lire certains romans de Pierre Charras. Mais maintenant, je n’ai plus envie.
Donc grosso modo, ce livre a été pour moi une perte de temps, j’aurais mieux fait de m’abstenir.