Alors ce livre-ci, c'est le phare de mon enfance.
J'en avais qu'un souvenir extrêmement flou. Pour tout dire, je ne me souvenais presque pas de l'histoire. Mais il avait laissé une trace, indélébile, d'un moment de lecture intense.
Depuis quelques années, j'y repensais et je le recherchais. Surtout en écoutant la chanson Homéron de Paris Combo qui y est directement rattachée.
Pour ceux qui ne connaissent pas, voici un lien vers les paroles: Ici
Un petit brin de l'histoire :
Gaspard est un enfant de forains. Mais sa tante, propriétaire d'un hôtel dans un village d'Ardennes, décide que cette vie n'est pas convenable pour son neveu et le garde près d'elle. Comme il se retrouve sans arrêt le personnage principal d'événements fortuits, elle le parque un peu. Jusqu'au jour, où débarque un enfant fugueur en quête d'un grand pays et de Maman Jenny sans savoir rien de plus sur sa destination...
André Dhôtel a eu le prix Femina pour ce livre.
J'aime l'histoire à multiples rebondissements, les excentricités de certains personnages, la solidarité qui s'en dégage et l'ardeur enfantine à croire à la réalisation de leurs rêves.
En le relisant, le personnage de la tante, Gabrielle Berlicaut, m'a fait pensé à une autre chanson , Les oiseaux de passage, de Georges Brassens cette fois.
Le seul reproche que je lui ferais, c'est un certain déterminisme dans le destin de ces enfants. Mais l'histoire reste touchante et pleine d'imagination et d'onirisme.