ResuméLe vieux Gu, un terrible...
Condamné à perpette, il s'arrache du trou, remonte à Paris mettre de l'ordre dans ses affaires et s'arrange encore, alors qu'il a tous les poulets de France au train, pour participer à un coup fumant du côté de Marseille. Mais là, il lui faut aussi se blanchir d'une réputation de " donneuse " qu'un commissaire vicelard lui a collée sur la soie. Ah ! si seulement il n'avait pas cette passion pour la pétanque...
L'auteur (source wikipédia & le 4eme de couv) Giovanni, pseudonyme de Joseph Damiani, était un écrivain et un cinéaste franco-suisse d'origine corse, né à Paris (France)
le 22 juin 1923 et mort à Lausanne (Suisse)
le 24 avril 2004 d'une hémorragie cérébrale.
José Giovanni a purgé une peine de onze années de prison, de 1945 à 1956, pour un délit de grand banditisme. Il fut condamné à mort puis gracié .
Sur les conseils de son avocat, il a publié une vingtaine de romans, dont quinze ont été portés à l'écran, et est devenu scénariste et metteur en scène .Il puisa souvent son inspiration dans ses expériences personnelles ou dans des personnages réels comme par exemple Abel Danos (dit "
le Mammouth") et raymond Naldi dans Classe tous risques pour composer ses intrigues policières. Dans ses films aussi bien que dans ses romans, il se fait parfois
le chantre de la pègre, à l'instar d'un Auguste
Le Breton, tout en exaltant les amitiés viriles et en prônant la confrontation de l'individu avec la nature.
Ce que j'en pense : Je l'ai lu d'une traite. On se retrouve plongé dans la France des années 50 en pleine guerre des gangs. Voilà un livre pour les amateurs de polar et de gangster. Des évasions, des armes, des trafics, des policiers un peu speciaux, des interrogatoires musclés, des braquages, de l'amour, des otages, des règlements de compte, des hommes de mains, des trahisons... bref un livre haletant et prenant. J'ai beaucoup aimé les descriptions précises sur la vie carcérale et sur
le milieu du banditisme, L'avocat de Giovanni a vraiment eu une bonne idée en lui conseillant d'écrire : il s'est révélé dans
le domaine manifestement. Je pense que d'ici peu je me plongerai à nouveau dans l'un de ses romans. Sinon les personnages sont je trouve très intéressant par leur complexité. Ils peuvent se montrer tour à tour intransigeants et très vulnérables et sensibles. Ma préférence va à Stanislas Orloff, son coté très pro et très classe surement !
A noter : les adaptations cinématographiques du deuxième
souffle la version de 1966 de J. Melville avec Lino ventura
Et la version 2007 de A. Corneau avec Daniel Auteuil