J'ai vu passer dans mon rêve-Anthologie-Lapaque

Pour la lecture commune de ce mois-ci, vous avez été 36% à choisir un des livres présentés par Nimiane:

Nimiane a écrit:

J'ai vu passer dans mon rêve - Anthologie de la poésie française de Sébastien Lapaque
Librio (2002)
94 pages
2 €
qui offre une sélection plus restreinte de seulement 50 poèmes du XIVe au XXe siècle.

Bonne lecture!

Pour info quand vous irez chercher ce livre à la librairie demandez Anthologie de la poésie française plutôt que J'ai vu passer dans mon rêve. A la FNAC par exemple le livre n'est pas connu sous ce deuxième titre.

Pour faire plus simple notez l'ISBN sur le site de l'éditeur:
Ici

Vous saviez que le mois de mars c'est le mois de la poésie, car il y a une semaine consacrée à la poésie du 4 au 12 mars?

C'est bien pour découvrir la poésie cette anthologie, le seul regret c'est qu'il n'y ait pas plus de poèmes et d'auteurs.
On y retrouve quand même les "monuments à ne pas rater".
J'y ai découvert Jean-Baptiste Chassignet, que je ne connaissais pas car la poésie du XVI et XVII n'est pas celle que je préfère( je suis une accro du XIXième et du XXième lol), mais du coup je suis partie à la découverte de son oeuvre.
C'est aussi là tout l'interet des anthologies même si pour certaines elles se résument à ne donner que les poèmes les plus connus. Un peu de découverte c'est bien aussi et puis il y a tellement d'auteurs dont on ne parle pas assez...

Plein d'allant et de courage, le pauvre balourd que je suis, a tenté d'aborder la poésie à travers ce recueil fait pour moi : seulement 90 pages.
Promis j'étais tout disposé à essayer d'apprécier ce genre qui m'est si étranger. Résultat : Poésie 1 - Jonkalak 0.

Sérieusement j'ai toujours eu beaucoup de mal à prendre du plaisir à lire de la poésie et à la comprendre. A chaque fois je mets mes a priori de côté et j'essaie de me laisser aller à lire ces textes en espérant qu'un jour, un texte retiendra mon attention et provoquera le déclic.

Cette fois-ci encore c'est raté, malgré la présence de tous les grands du genre. Il doit me manquer des codes (ou des neurones spécialisés ) pour comprendre ce genre.

Le seul poème qui a réussi à capter mon attention est une fable de la fontaine : Le Lièvre et les Grenouilles (P42)

Je sais c'est triste mais ne vous inquiétez pas, je continuerai à vivre normalement, sans la poésie

Alors faut que tu lises ça à deux avec quelqu'un qui "t'explique" ou du moins qui te fasses partager ses émotions devant un poème.
Pour exemple est ce que tu as vu le film "Philadelphia" avec Tom Hanks? Il y joue le role d'un avocat atteint de SIDA. A un moment donné il écoute "La mama muerte" tiré de l'opéra Andrée Chenier et il explique en même temps que Maria Callas chante le sens des paroles en le vivant. C'est un passage fabuleux ou même un non initié à l'opera frissone et ben pour la poésie c'est pareil. Si tu peux partager un poème avec quelqu'un qui l'adore et qui le ressent tu pourras avoir une autre approche "vivante" de ce poème. (un jour je te parlerai de "j'ai tant révé de toi" de Desnos )
Je crois que la poésie nous touche aussi selon nos états d'âmes, ou plutot on est plus sensible à certaines formes de poésie.

50 poèmes, c'est bien trop court pour balayer 6 siècles ! Je suis frustrée... Mais ce recueil m'a tout de même offert de découvrir quelques noms comme Raoul Ponchon et sa "soupe à l'oignon" mais surtout Jehan Rictus dont j'ai beaucoup apprécié "le Bel Enfant", son style m'a séduite et je vais aller voir plus loin dans les écrits de ce Monsieur...

Je ne suis pas étonnée par ta réaction Jonk, parce que en parcourant cette anthologie, je me suis dit que les textes n'allaient pas être faciles pour ceux qui ne sont pas particulièrement sensibles à ce genre. Mais, je rejoins Shen' dans ce qu'elle te dit, fais-toi accompagner dans cette lecture

Tente de relire tout simplement, sans te mettre de pression, tranquillement, "La soupe à l'oignon" (page 66), n'entends-tu pas ce frémissement des oignons "se trémoussant dans le beurre" ? Ne sens-tu pas cette odeur monter vers tes narines ? Eh bien, la poésie, c'est tout simple, ce sont tes sensations lorsque les mots se transforment... (Bon, j'espère que tu aimes la soupe à l'oignon, sinon, c'est foutu ! )

La lecture de cette anthologie m'a confirmé quelque chose : j'ai beaucoup de mal à lire de la poésie.
Pour que j'y arrive il me faut plusieurs conditions :
- qu'il y ai des rimes ;
- que les vers aient tous le même nombre de pieds (ou qu'il y ai une logique) ;
- que ce soit assez court ;
- et enfin que le thème et/ou le ton me plaise.

Au final, j'ai bien aimé Le Paresseux... et ça doit être tout.

Pour les longs textes tirés de pièces, de récits, ou d'autre part, je n'ai pas du tout réussir à lire.

Hier, en prévision de l'attente obligatoire à la maternité, j'ai pris dans ma pochette ce livre reçu il y a quelques temps... et bien, si le siège avait été douillet, je crois que je me serai endormie.

Je suis complètement rébroussière à la lecture de la poésie au kilomètre. Autant je peux apprécier certains poèmes et en être particulièrement émue comme rarement en littérature classique autant, comme ça, je n'y trouve aucun plaisir.

La poésie ne se passe pas d'explications ou rarement, à mon sens. Là, elles lui font cruellement défaut. Je n'ai pas complètement fini le livre et je ne sais pas si j'aurais le courage de lire les derniers poèmes. Je vais dire que si parce que je ne suis pas à l'abri d'un coup de coeur et que je n'aime pas laisser en plan un ouvrage mais rien que d'y penser, j'ai à nouveau une envie irrépressible de dormir !