Quels sont vos philosophes préférés?

Bonsoir à toutes et à tous, je vais essayer d'animer un peu cette section philo.

Vous avez sûrement un philosophe que aimez mieux que d'autres, ppour ses idées, sa manière d'écrire... Alors venez en parler ici.

Moi il y a un texte que j'ai beaucoup utiliser quand j'etais en philosophie, c'était de Diderot, dans le supplément au voyage de Bougainville.

C'est sur je ne penses pas que ce soit un des grands textes de la philosophie, mais c'est un passage ou le vieux sauvage appostrophe bougainville avant son départ et par ce discours fait une critique des moeurs et de la civilisation européenne, je trouvais que ce texte était trés riche des leçons à tirer sur notre civilisation et qu'il était encore applicapble de nos jour. Avec l'arrogance, le mépris et l'indifférence des pays occidentaux à l'égard du reste du monde.

Il est tard et je vais chercher aprés ce texte demain et je vous le recopierez.

Sinon JFK toi qui est étudiant en philosophie parle nous de tes textes, je vais faire pitier avec le mien surtout que c'est un des seul textes que le prof de philo ne nous a pas distribuer mes qui provenait de moi.

Je sais même pas si c'est de la philosophie.

Tout compte fait je vous l'ai trouver maintenant

Citation :

C'est un vieillard qui parle. Il était pére d'une famille nombreuse. A l'arrivée des Européens, il laissa tomber des regards de dédain sur eux, sans marquer ni étonnement, ni frayeur, ni curiosité. Ils l'abordèrent; il leur tourna le dos et se retira dans sa cabane. Son silence et son soucis ne décelaient que trop sa pensée: il gémissait en lui même sur les beaux jours de son pays éclipsés. Au départ de Bougainville, lorsque les habitants accouraient en foule sur le rivage, s'attachaient à ses vêtements, serrainet ses camarades entre leurs bras, et pleuraient, ce vieillard s'avança d'un air sévère, et dit:

"Pleurez, malheureux tahitiens! Pleurez; mais que ce soit de l'arrivée, et non du départ de ces hommes ambitieux et méchants: un jour, vous les connaitrez mieux. Un jour, ils reviendront, le morceau de bois que vous voyez attaché à la ceinture de celui-ci, dans une main, et le fer qui pend au côté de celui-là, dans l'autre, vous enchaîner, vous egorger, ou vous assujettir à leurs extravagances et à leurs vices; un jour vous servirez sous eux, aussi corrompus, aussi vils, aussi malheureux qu'eux. Mais je me console; je touche à la fin de ma carriére ; et la calamité que je vous annonce, je ne la verrai point. Ô Tahitiens! ô mes amis! vous auriez un moyen d'échapper à un funeste avenir; mais j'aimerais mieux mourrir que de vous donner le conseil. Qu'ils s'éloignent et qu'ils vivent"

Puis s'adressant à Bougainville, il ajouta : " Et toi, chef des brigands qui t'obéissent, écarte promptement ton vaisseau de notre rive: nous sommes innocents, nous sommes heureux; et tu ne peux que nuire à notre bohneur. Nous suivaons le pur instinct de la nature: et tu as tenter d'effacer de nos âmes son caractére. Ici tout est à tous ; et et tu nous a préché je ne sais quelle distinction du tien et du mien. Nos filles et nos femmes nous sont communes; tu as partagé ce privilége avec nous; et tu es venu allumer en elles des fureurs inconnues. Elles sont devenues folles dans tes bras ; tu es devenu féroce dans les leurs. Elles ont commncé à se haïr ;vous vous êtes égorgés pour elles ; et elles nous sont revenues teintes de votre sang. Nous sommes libres ; et voilà que tu as enfoui dans notre terre le titre de notre futur esclavage. Tu n'es ni un dieu, ni un démon : qui es-tu donc, pour faire des esclaves? Orou! Toi qui entends la langue de ces hommes-là, dis nous à tous , comme tu me l'as dit à moi, ce qu'ils ont écrit sur cette lame de métal: Ce pays est à nous. Ce pays est à toi ! et pourquoi? parce que tu y as mis le pied? Si un tahitien débarquait un jour sur vos côtes , et qu'il gravêt sur une de vos pierres ou sur l'écorce d'un de vos arbres : Ce pays appartient aux habitants de Tahiti, qu'en penserais-tu? Tu es le plus fort! Et qu'est ce que cela fait? Lorsqu'on t'a enlevé une des méprisables bagatelles dont ton bâtiment est rempli, tu t'es récrié, tu t'es vengé; et dans le même instant tu as projeté au fond de ton coeur le vol de toute une contrée! Tu n'es pas esclave : tu souffrirais la mort plutôt que de l'être, et tu veux nous asservir! Tu crois donc que le Tahitien ne sait pas défendre sa liberté et mourrir? Celui dont tu veux t'emparer comme de la brute, le Tahitien est ton frére. Vous êtes deux enfants de la nature : quel droit as tu sur lui qu'il n'ait pas sur toi? Tu es venu : nous sommes nous jetés sur ta personne? avons nous pillé ton vaisseau? t'avaons nous saisi et exposé aux fléches de nos ennemis? t'avaons nous associé dans nos champs au travail de nos animaux? Nous avons respecté notre image en toi. Laisse nous nos moeurs ; elles sont plus sages et plus honnêtes que les tiennes; nous ne voulons point troquer ce que tu appelles notre ignorance contre tes inutiles lumiéres. Tout ce qui vous est nécessaire et bon, nous le possédons. Sommes nous dignes de mépris , parce que nous n'avons pas su nous faire des besoins supreflus? Lorsque nous avons faim, nous avons à manger ; lorsque nous avons froid, nous avons de quoi nous vétir. Tu es entré dans nos cabanes, qu'y manque t'il, à ton avis? Poursuis jusqu'ou tu voudras ce que tu appelles les commodités de la vie ; mais permet à des êtres sensés de s'arrêter, lorsqu'ils n'auraient à obtenir, de la continuité de leurs pénibles efforts, que des biens imaginaires. Si tu nous persuades de franchir l'étroite limite du besoin, quand finirons nous de travailler? Quand jouirons nous? Nous avons rendu la somme de nos fatigues annuelles et journaluéres la moindre qu'il était possible, parce que rien ne nous paraît préférable au repos. Va dans ta contrée t'agiter, te tourmenter tant que tu voudras; laisse nous reposer: ne nous entête ni de tes besoins factices, ni de tes vertus chimériques.

1772 Diderot, Supplément au voyage de Bougaiville, deuxième partie.

Voila, j'aime beaucoup ce texte, je le trouve trés riche, est ce philosophique JFK? Moi en tout cas je trouve qu'il souléve beaucoup de question dans différents domaines par exmple sur le besoin, le travail, ke progés, les civilisations.
Il y a surement d'autres sujets abordés, mais je n'ai pas le courrage de les relever ce soir, je vous laisse donc le soin de le faire ce qui permettra de lancer le débat.

Vais me coucher.

Ce texte de Diderot m'a beaucoup plus Max. Surtout ce qu'il dit du travail. Car beaucoup de philosophe disent que le travail c'est la propre de l'homme, c'est ce qui distingue l'homme de l'animal, heureusement que Marx y a vu une source d'aliénation, et là je ne savais pas que Diderot pouvait penser que le travail n'était pas une fin en soi. c'est vrai que au début du XXIème siècle le travail est très éloigné de la satisfaction de nos besoins fondamentaux. On travaille pour gagner de l'argent qui nous permette de rembourser les emprunts qu'on a contracté pour pouvoir avoir un toit, d'acheter notre nourriture et de payer pour nous débarasser de nos déchets. Bon là je ne parle que de ceux qui ont de la chance. Parce qu'il y en a qui travaillent et qui gagnent pas assez pour vivre décement, et il y en a qui voudraient travailler et qui sont au chômage. Quell bonheur la civilisation !

Quant à moi, j'ai beaucoup aimé (parmi d'autres dont je me souviens moins bien)
Gaston Bachelard La psychanalyse du feu
C'est de l'épistémologie. Voici un extrait du premier chapitre, globalement le livre est quand même facile à lire, contrairement à cet extrait.
En fait, l'objectivité scientifique n'est possible que si on a d'abord rompu avec l'objet immédiat, si on a refusé la séduction du premier choix, si l'on a arrêté et contredit les pensées qui naissent de la première observation. Toute objectivité, dûment vérifiée, dément le premier contact avec l'objet. Elle doit d'abord tout critiquer : la sensation, le sens commun, la pratique même la plus constante, l'étymologie, enfin, car le verbe, qui est fait pour chanter et séduire, rencontre rarement la pensée. Loin de s'émerveiller, la pensée objective doit ironiser. Sans cette vigilance malveillante, nous ne prendrons jamais une attitude objective.
Dans le livre, il prend le feu comme exemple, et en suivant l'histoire des sciences pour voir comment les savants analysaient le phénomène du feu, il explique ce qui est dit dans cet extrait. Ce qui m'a plus en fait, c'est de voir comment au cours des siécles les explications des savants sur le feu ont évolué. On passe du religieux, du mystique, du poétique au sciences rationnelles, mathématiques de nos jours. Fascinant comme le feu !

Alinoé a écrit:

Quant à moi, j'ai beaucoup aimé (parmi d'autres dont je me souviens moins bien)
Gaston Bachelard La psychanalyse du feu
C'est de l'épistémologie. Voici un extrait du premier chapitre, globalement le livre est quand même facile à lire, contrairement à cet extrait.

Il y a un cours sur l'oeuvre epistémologique de Bachelard cette année, mais je crosi qu'il est réservé aux classes avancées... ça a l'air tèrs interressant (enfin...beaucoup n'aiment pas cette discipline).

Sinon, ton texte Meuphomax il est pas mal du tout. Diderot c'est pas le plus grand philosophe, mais le texte contient des bonnes remarques.

mes philosophes préferés? sans hésitations Pascal et Liebniz!
En ce qui concerne Diderot, j'ai lu les suppléments aux voyages de bougainville, j'ai beaucoup aimé l'oeuvre, et particulièrement ce passage que tu nous a cité ainsi que le discour de polly becker(me souviens plus de l'orthographe exacte!). Je n'ai pas le temps de m'expliquer pour pascal et liebniz, je crois que je chercherai aussi les textes qui m'ont le plus marqué.

Je crois qu'on va bien rigoler Shandi, Pascal je connais pas beaucoup..mais je n'aime pas du tout Leibniz.

A propos, moi j'adore Nietzsche (même si je suis pas nihiliste du tout), j'aime bien les Fsophes antiques (surtout Aristote), j'ai aussi beaucoupde plaisir à lire Cioran (même si je ne suis pas du tou d'accord avec lui).

Moi avec le peu de bagage que j'ai en philo j'ai bien aimé traiter de Nietzsche, les question du nihilisme et de l'idéal ascétique m'ont beaucoup intéressé, surtout que de mon point de vue j'ai trouvé que Nieztsche rapprochait beaucoup le fait de porter l'acése en idéal de vie d'une certaine religion qui domine et qui a influencer notre civilisation. Ce qui revient à une bonne critique de la religion.
Sinon, j'aime assez son idée de "faire de la philosophie à coup de marteau" (c'est bien de lui je me trompe pas) et ses point de vues sur l'art sont assez louable (c'est un domaine qui me concerne)

Ce dont je suis un peu honteux c'est que je n'ai jamais lu d'oeuvre complete de philosophe. J'ai étudier des extait mais pas d'oeuvre compléte, mais c'est peut être parce que pour moi la philosophie avait d'abord pour but de me faire réfléchir et penser sur différents sujets.

J'ai tout de même lu la premiere partie du manifeste du parti communiste de Marx et cette étude a été fort intéressente dans l'analyse de notre systéme géopolitique international, d'il y a 100 ans, vingt ans ou d'aujourd'hui.

Le problême dans la lecture d'oeuvre compléte de philosophe, c'est que la lecture en est souvent assez difficile et me décourrage un peu car comme je suis quelqu'un qui fonctionne par passion, si je rencontre trop de difficulté à lire j'abandone.

Sinon je suis plutot du cotés de la critique de la métaphysique, qui je trouve expose des concept et des idées un peu trop irréaliste et farfelus.

Mes souvenirs philo sont un peu vieux et comme Shandi j'ai fait qqchose qui correspondrai a "L" (A5 à l'epoque) et j'ai adoré Pascal et son roseau pensant...mais celui qui a boulleversé ma vie (vi vi!) c'est Platon et "La république" ...il est un peu tard maintenant et je manque de sommeil pour vous en parler mais promis je vous dirai pourquoi...(ce forum me mange mon sommeil lol ).
Mais en Hélleniste en herbe que je suis tout les socrate,Aristote etc sont interessant...(une autre fois...)

shenzy a écrit:

mais celui qui a boulleversé ma vie (vi vi!) c'est Platon et "La république"

De platon je n'ai lu (en entier) que le Critias, L'apologie de Socrate et le Criton...je vais me mettre au banquet tout prochainement (mais là j'ai vraiment beaucoup de lecture).

Il est plutôt court le banquet (enfin surtout comparé aux trois critiques de Kant).

Quant à moi, Nietzsche, Shopenhauer et des gens que je connais, professeurs de philosophie, érudits mais moins connus.

Après certaines personnes du music hall, cinéma ou quelconque profession peut parfois faire preuve de bon sens tout en ayant une culture derrière et en appuyant leurs dires avec des arguments cinglants, classiques et à maintes reprises, à travers les siècles, discutés.

Mais en ce qui concerne les références c'est bien ceux cités ci-dessus.

Alexandre a écrit:

Après certaines personnes du music hall, cinéma ou quelconque profession peut parfois faire preuve de bon sens tout en ayant une culture derrière et en appuyant leurs dires avec des arguments cinglants

Tu ne penses pas à Jean Claude Vandamme quand même (désolée je n'ai pas pu m'empêcher ).
Viens donc te présenter, un deuxième connaisseur en philosophie c'est une bonne nouvelle. (Linda a du ou va t'envoyer un MP de bienvenue).

Edit'Linda: oui je l'ai déjà envoyé, pour une fois un membre n'a pas été plus rapide que moi! Sinon c'est marrant Alinoé on a pensé à la même personne (mais je doute qu'Alexandre y ait pensé , j'espère lol!)

Citation :

Il est plutôt court le banquet (enfin surtout comparé aux trois critiques de Kant).

J'ai vraiment de la peine avec Kant...mais en tout cas, le Banquet est bien sympa comme livre (et assez vicieux).

Bon, je sais...je fais un double post, mais je m'en moque, car il n'a rien à voir avec le précédent. (remarquez que si quelqu'un continue la discussion, je les regrouperai)

Je viens de lire le Supplément au voyage de Bougainville.


Je ne sais pas si tu as lu le livre en entier, Max, mais le contenu du livre en général est beaucoup plus une réflexion sur les moeurs sexuelles européennes que sur le travail.

En gros, Diderot explique les "choses de la vie" du point de vue du sauvage et critique ainsi la pratique européenne. On ressent clairement le Diderot encyclopédiste, très critique envers la religion et ses opinions basés sur la science "la nature" comme il le dit pour traiter de ces questions morales.

Car cet ouvrage a bien comme thème la morale sexuelle: la fidélité, l'inceste, le libertinage et toutes ces sortes de choses...

Au final, je suis sceptique sur le message qu'il veut faire passer et j'aimerai bien que quelqu'un qui l'a lu me fasse part de son opinion là-dessus.

JFK a écrit:

Citation :

Il est plutôt court le banquet (enfin surtout comparé aux trois critiques de Kant).

J'ai vraiment de la peine avec Kant...mais en tout cas, le Banquet est bien sympa comme livre (et assez vicieux).

Effectivement, Platon est assez vicieux (ou Socrate?). Disons que ce qui me gêne, chez lui, c'est que quand on est pas d'accord avec une affirmation et/ou une démonstration de Socrate, et qu'en face de lui ses imbéciles de disciples (^^) lui répondent leur habituel "Oui, Socrate", "Tout à fait, Socrate", et qu'il s'appuie là-dessus pour démontrer le reste, ça me pose problème... J'ai envie de mordre

C'est ce qui m'est arrivé à la lecture du Phédon : à partir du moment où ce cher So' pose comme établi le fait que l'âme et le corps sont deux choses différentes, ben moi je décroche.

En comparaison, je trouve que Kant est beaucoup plus honnête intellectuellement, même si c'est hard! Ses déductions sur les catégories de l'entendement, sur les limites à donner au pouvoir de la raison sont quasiment inattaquables.

Pascal, c'est brillant. Non seulement philosophiquement mais aussi au niveau du style, c'est un bijou.

J'ai personnellement aussi beaucoup apprécié Leibniz mais sans adhérer vraiment à ce qu'il dit (les monades, très joli et la Monadologie est un petit traité très bien écrit), et puis Heidegger (l'article "Le travail de l'artiste", in Chemins qui ne mènent nulle part, une torture à lire mais ça a le mérite de poser des jalons importants sur l'art et l'oeuvre d'art).

Enfin, mon philosophe à moi, c'est Machiavel. Peut-être parce que c'est le moins philosophe de tous... Peut-être parce que j'accroche plus à la philosophie politique qu'à la philosophie en général.... Peut-être aussi par ses petits côtés has-been, proche de l'Antique (j'ai en particulier lu ses Discours sur la Première décade de Tite-Live, plus nuancées et plus riches que Le Prince).

Citation :

C'est ce qui m'est arrivé à la lecture du Phédon : à partir du moment où ce cher So' pose comme établi le fait que l'âme et le corps sont deux choses différentes, ben moi je décroche.

C'est vrai...et comme meilleure critique de cela, il y a Aristote. Sauf que le langage est tout autre et beaucoup moins agréable à lire.

Citation :

et puis Heidegger (l'article "Le travail de l'artiste", in Chemins qui ne mènent nulle part, une torture à lire mais ça a le mérite de poser des jalons importants sur l'art et l'oeuvre d'art).

C'est vraiment vraiment compliqué de lire Heidegger, j'ai pas encore pu le faire avec sérieux. Mais j'ai hâte d'y arriver.

Citation :

Peut-être parce que j'accroche plus à la philosophie politique qu'à la philosophie en général

Moi au début c'était plutôt le contraire, puis j'ai appris à apprécier la philo politique (ça tombe bien car cette année il me semble que je serai servi dans ce domaine avec un cours sur la Politique d'Aristote et un autre sur la République de Platon.

Je n'aime pas du tout Rousseau, j'apprécie Hobbes pour son originalité, par contre Machiavel m'est encore assez étranger.

Citation :

par contre Machiavel m'est encore assez étranger.

J'ai eu un mal de chien a accrocher avec Machiavel et son "Prince", je l'avais etudié en terminale et il reste un des rares qui ma rebutté.
Par contre Platon et sa "République" quel bonheur!!!
Un jour si le courage me saisit je relirai le Prince...il y a peut etre des choses que je n'ai pas saisi à l'époque et qui avec "l'age" seront plus claires ou du moins que je percevrai autrement.

Citation :

Peut-être parce que j'accroche plus à la philosophie politique qu'à la philosophie en général

Moi c'est l'inverse j'accroche plus à la philosophie en général qu'à la politique qui a mon gout est bien compliquée et barbante mais faudrait que j'approfondisse certainement.

Citation :

Moi c'est l'inverse j'accroche plus à la philosophie en général qu'à la politique qui a mon gout est bien compliquée et barbante mais faudrait que j'approfondisse certainement

Elle est peut être plus barbante, mais moins compliquée que certains écrits de métaphysique...ce qu'il faut faire, c'est adhérer à la théorie quand on lit et faire la critique seulement après (je sais c'est dur).

Alors voilà, après m'être dit pendant des années la philo c'est pas pour moi et puis ça sert à rien, je suis en passe de changer d'avis...
J'ai eu plusieurs discussions avec des fervants adeptes de philo mais je suis repartie bredouille niveau références.. .
J'aimerais sérieusement m'y mettre mais je ne sais pas par où par quoi commencer... du coup je me suis dirigée vers ce post et j'ai pris quelques références, en avez vous d'autres à me communiquer ?
Et puis dans pas longtemps c'est l'épreuve de philo, il y a bien quelques lycéens ici qui brûlent d'envie de nous faire partager leurs listes d'ouvrages à préparer pour l'oral ou la liste des penseurs qu'ils ont plaisir à découvrir grâce à leurs enseignants préférés...

Depuis quelques jours, je suis branchée philo... et du coup je lis pas mal de textes et des oeuvres philosophiques.
J'apprécie Aristote, Socrate car malgré leur style "antique" ils ont des idées très pertinentes, et très actuelles.
J'aime beaucoup Sartre, Spinoza, Pascal.

Je ne me rappelais même plus de ce sujet lol. Et en le relisant ça me fait marrer ce que j'ai écrit, car depuis j'ai lu passablement d'oeuvres, je me suis mis à Heidegger, mais en gros mes opinions sont les mêmes.

Actuellement, je lis pour mes cours le livre VII des vies des philosophes illustres de Diogène Laërce. D'ailleurs ce livre VII existe en édition séparée, sous le titre de "Vie et doctrines des stoïciens". C'est trèèès intéressant, et cela me permet de comparer aux épicuriens que j'étudie dans un autre cours.

Je n'avais pas non plus fait attention à ce topic.
Et j'ai bien du mal à répondre à cette question, tant mes lectures philosophiques (assez rares) sont lointaines.

Ma sensibilité va plutôt à la philosophie politique que générale. Sans doute est-ce une déformation liée à mes études de droit et sciences po.

Mon philosophe préféré serait donc Balthazar Gracian. Son livre "Eloge de la prudence", réponse au prince de Machiavel est un véritable petit bijou. C'est très amusant à lire car le style est presque enfantin mais plein d'anecdotes et de bon sens.
Le livre du cardinal de Mazarin "bréviaire des politiciens" lui ressemble beaucoup. Et j'ai bien aimé aussi. Ensuite, je n'ai pas pu m'empêcher de voir une correlation entre ce qui est dit dans ce livre et le prénom de la fille de Mitterrand.

J'apprécie la doctrine des stoicien... enfin plus que les épicuriens. Je trouve que la seconde doctrine est un peu simple et un peu égocentrique. Le fait d'être comblé de la vie car le malheur n'est pas sur nous, c'est un peu... comment dire malsain.

Etant en terminale, autant dire que je "nage" dans la philosophie et, un constat m'est très vite apparut : autant apprendre à"philosopher" (et les principes de la philosophie) est quelque chose de très instructif et peut se pratiquer avec plaisir... autant se baser tout le temps sur les pensées des philosophes est particulièrement barbant.

Car, pour moi, l'avantage de la philosophie est de pouvoir résoudre les problèmes de la vie quotidienne.

Alors, après, quel est mon philosophe préféré ?? Heu ...
J'en aime plusieurs, mais, récemment j'ai lu Benjamin Constant et son fameux "Adolphe" et il est tout simplement sublime .