Michael Lawson- Les assassins du président

D'un à-pic surplombant la Chattooga River, en Géorgie, trois coups de feu sont tirés. Le Président des États-Unis échappe de peu à l'attentat qui tue son meilleur ami et un de ses gardes du corps. Le coupable se suicide deux jours plus tard, laissant une lettre d'aveux. L'affaire semble réglée. Mais soucieux de comprendre pourquoi une note adressée au chef des services secrets pour le prévenir de l'attentat a été purement et simplement ignorée, le président du Congrès confie discrètement l'enquête à Joe DeMarco, son homme de main, avocat au passé trouble. Des arcanes de la Maison Blanche au fin fond de ta Géorgie, Joe DeMarco se retrouve plongé malgré lui dans une affaire aussi étrange que dangereuse, dont nul ne sait qui tire les ficelles.



Ce livre très récent est intéressant à plus d'un titre. Tout d'abord, c'est une "enquête" menée dans le monde des instances dirigeantes à Washington, pleine de magouilles et avec une fin très surprenante. la chute de l'histoire m'a vraiment impressionnée et je la trouve fort originale. le personnage principal est attachant est il cotoie d'autres personnes assez singulières dans un milieu où les ambitions personnelles sont très fortes. le monde est contemporain (poste 11 septembre) mais il me semble que le président est suggéré comme démocrate.

Ce qui m'a frappé, c'est le lien que l'auteur a fait avec kennedy dans les noms de certaines personnes et certains événements réels. Je m'explique:
- 3 coups sont tirés, comme le nombre de coups qu'aurait tiré Oswald.
-L'assassin est présumé solitaire au terme d'une enquête vite faite, comme lors de l'assassinat de Kennedy.
- Il y a un William Raymond dans l'histoire et ce nom est celui d'un auteur français qui a éctrit des livres sur la mort de JFK.
- le nom de Donnally, le chef des services secrets ressemble à celui de Connally, gouverneur du Texas en 1963.
-Enfin, un des protagonistes de l'histoire a un nom qui ressemble fort à Tippit, le policier présumé mort sous les balles d'Oswald

Bref, je pense que l'auteur a bien du s'amuser avec la vraie histoire en écrivant ce bouquin.