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 Les livres du moments

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AuteurMessage
méline
Stagiaire en bibliothèque
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méline


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MessageSujet: Les livres du moments   Les livres du moments EmptyMer 10 Déc 2008 - 12:46

J'ai regardé hier soir l'émission "Au Field de la nuit" et j'ai pu noter quelques livres qui me paraissent intéressants.

Pour chacun des auteurs je n'ai pu noter que quelques réflexions, pour le reste, je vous passe les informations par le biais d'internet vu que je ne sais toujours pas créer de liens.
Merci pour votre compréhension.

Lolita Pille : "Crépuscule Ville"
Elle décrit son œuvre comme un roman noir influencé par la BD et les séries B. Pour la première fois elle écrit à la troisième personne. C'est un roman complètement différent des deux autres dont les sujets étaient plus réels et plus d'actualité. Là c'est un genre de réalisme fiction, une vision paranoïaque du présent. Ce roman exprime un régime totalitarisme où l'on a pas le droit de vieillir, d'être gros, ni de se suicider. C'est l'obligation d'être heureux.

Cette œuvre se place sous le signe de l'anticipation sociale. Un thriller d'action qui répond aux codes du genre et qui tente malgré tout d'apporter sa propre originalité, ce qui reste périlleux dans un genre fortement marqué par des références poids lourds (Orwell, Huxley, Gibson, K.Dick ou même un Dantec en littérature ou des films comme "Minority report", "Bienvenue à Gattaca" ou encore "Brazil" pour ne citer qu'eux...).


Si elle reprend certaines lois du genre, elle injecte aussi, sous une forme novatrice les dérives modernes : de la téléréalité aux cyber-rencontres amoureuses (à saluer au passage son excellente idée de "traceur" qui permet par exemple de traquer à la place des gens les profils correspondant à leurs préférences : "Sur 100 bulletins envoyés 60 donnent lieu à un rapport sexuel effectif."), la surconsommation (elle imagine notamment des implants bancaires qui surveillent les dépenses ou encore des noms de rues ou d'hôtels portant des noms de marques), le culte de l'apparence (elle crée un "Ministère de l'apparence") et la tyrannie de la minceur, la vente libre de psychotropes (suite à la "guerre narcotique" !) ou encore politiques ("l'hyperdémocratie", ville expurgée de toute la "racaille" et autres indésirables -obèses...- confinés dans des "non zones"...), pédophilie érigée au rang des beaux-arts et surtout les menaces écologiques (le roman se déroule après "l'ère solaire", suite au grand "black-out" : la ville "Clair monde" est éclairée par "hélioprojecteurs" et peuplée de "gratte-brouillards").

Plus attendue et peut-être pas des plus futuristes son idée de "S.P.S" ("Service de protection contre soi-même") qui lutte contre les accès dépressifs et le suicide rigoureusement interdits dans une société qui prône "le bonheur obligatoire" : on pourrait en effet penser qu'à l'heure où l'on parle de plus en puis de suicide assisté et d'euthanasie, le futur évolue plutôt dans l'autre sens...
Un livre à l'intrigue complexe (voire confuse), sous influence américaine, qui fourmille de trouvailles et ne manque pas de faire un petit clin d'œil à un certain Frédéric (son héros bénit "le type qui avait restreint le mariage à trois ans" !). C'est aussi un roman d'atmosphère aux ambiances hallucinées et aux paysages urbains apocalyptiques particulièrement travaillés. Un pari qui reste courageux et audacieux servi par une écriture nerveuse et haletante qui déroutera peut-être ses lecteurs habituels...


Jean-Marie Blas de Robles: Là où les tigres sont chez eux"

A travers le voyage du personnage principal nous naviguons dans l'Amérique latine et plus particulièrement le Brésil, du 17 ème siècle et reflète aussi à travers d'histoires entremêlées, l'érudition de l'Europe de la même période. C'est aussi un peu la biographie d'Athanase Kircher.

Eléazard von Wogau, le héros inquiet de cette incroyable forêt d’histoires savamment enchevêtrées, est un français, obscur écrivain, vague correspondant de presse domicilié au fond du Nordeste brésilien, dans la ville fantôme d’Alcantara, relique des fastes de l’Empire portugais. Spécialiste à ses heures de l’encyclopédiste allemand Athanase Kircher, sorte de Vinci de l’époque baroque, on lui adresse un jour à des fins d’édition une fascinante biographie de Kircher écrite en français par un de ses disciples. Ce manuscrit autographe totalement inédit, “exhumé lors d’un récent récolement à la bibliothèque nationale de Palerme” est l’œuvre, remarquable en tout point malgré certaines invraisemblances, de Caspar Schott, un obscur jésuite allemand.

Commence alors pour Eléazard une enquête à travers les savoirs et les fables qui n’est pas sans incidences sur sa vie privée. Comme si l’extraordinaire plongée dans l’univers baroque d’Athanase Kircher dont on découvre peu à peu la fantastique quête cachée, se répercutait par anamorphoses dans l’espace et le temps à travers les aventures croisées d’autres personnages, entre autres Elaine, l’ex-épouse du narrateur archéologue en mission improbable en territoire indien, Moéma, sa fille toxicomane, Nelson, jeune gamin infirme des favelas de Pirambu qui fomente une vengeance (son père ayant chu dans la cuve d’une fonderie, ses employeurs, avant de chasser, lui ont offert un rail de la fournée macabre en le lui présentant comme son père).

Nous sommes en Amérique, au Brésil, dans le pays des pâmoisons et des démesures. Nous sommes aussi dans la terra incognita d’un roman monstre construit en 32 parties, chacune s’ouvrant sur un chapitre de la biographie inédite d’Athanase Kircher et flanqué de plusieurs récits qui s’entrecroisent et se succèdent sans liens apparents, celui d’Elaine en expédition dans la jungle découvrant une tribu vierge du monde depuis des siècles mais qui use du latin dans ses rituels, de Moéma la jeune fille suicidaire livrée à un affabulateur, du gouverneur diabolique de Maranao. Peu à peu, au fil d’aventures palpitantes qui se conjuguent à tous les temps, tandis que la biographie d’Athanase Kircher, le “maître des cents savoirs”, ancêtre de l’égyptologie et de la vulcanologie, inventeur du microscope et de la lanterne magique, géomètre qui calcula les dimensions de l’arche de Noé, de la tour de Babel ou du Temple de Salomon, linguiste polyglotte et astronome, grand voyageur devant l’éternel, se déroule de chapitre en chapitre, se dessine à nos yeux comme à nos esprits la figure impensable, pur joyau baroque, qui relierait fatalement la vie et les savoirs, la vérité et les fables, l’attente et le mystère, comme si l’univers entier – celui d’Eléazar von Wogau –, était en état précipité de big-bang dans ce roman fabuleusement audacieux et drôle.
On songe tour à tour au réalisme magique sud-américain des Borges et Cortázar, aux Italiens Calvino ou Eco, ou encore à Potocki et son Manuscrit trouvé à Saragosse, sans jamais épuiser la réjouissante singularité de ce roman palimpseste qui joue à merveille des mises en abyme et des vertiges spéculaires.

Amanda Sthers: "Keith Me"

Andréa, une fille en pleine séparation amoureuse va s'identifier et s'accaparer la vie de Keith Richards, le numéro deux des "Rollings stones" et qui décide de se libérer par le rock. Danser sur ses chagrins.
Bien entendu l'histoire du groupe reste en permanence en toile de fond.


« Keith me » aurait aussi pu s’appeler « L’éternel jeune guitariste blonde ». Des épisodes de la vie de Keith Richards s’entremêlent avec le divorce douloureux de l’auteure. Composé comme une fugue qui se terminerait avec une belle boucle blonde, le texte superpose le Kent pluvieux et Paris la grise, l’ambiance électrique des backstages et les dialogues avec les enfants, les lettres de fans, les interview défoncées, les rapports de police et les rêveries d’une jeune fille devenue mère. Keith et Andréa racontent à la première personne, jusqu’à se confondre dans le flot musical de ces mots. Le rythme a la violence lancinante d’une guitare qu’on gratte. La drogue et la douleur se rejoignent dans un tonnerre de ressenti brut qui arrime la lecture à l’honnêteté. Keith Richards, c’est l’enfance d’Andrea Stein, c’est l’innocence de celui qui sait qu’il a un vrai talent et qui s’y noie.

Qui veut faire l’ange est bien bête, qui a les moyens de devenir Dieu sur scène connaît la descente aux enfers. Ravie, Andrea Stein prend ce train souterrain et entre dans la peau de Keith Richards pour surmonter sa rupture. A grand renfort de métamorphoses et d'ironie, elle se retrouve. La musique accompagne ces mailles du filet, toujours percé, laissant toujours le double corps de Keith/Andréa à découvert. De l’autre côté, les proches, les moins proches, la société observe et commente. Les ruptures comme les overdoses sortent nécessairement de l’intime. Il y a toujours plus d’un corps concerné, surtout quand il y a des enfants. Renouant avec son premier texte publié « Ma place sur la photo », Amanda Sthers retrouve par Keith Richards la voie de l’autofiction. Elle brouille les pistes et paradoxalement, dans une suffocation tonitruante de mots, elle parvient par cette voie détournée du baiser du rocker à se livrer avec encore plus de sincérité.

"HUIT":par Calmann Lévy

Huit écrivains portent un regard sans complaisance et totalement libre sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement.

En septembre 2000, pour la première fois, tous les États membres des Nations unies se sont engagés à réaliser un projet commun pour s'attaquer à la fatalité de la misère. Ils ont adopté huit objectifs ambitieux et réalistes qui visent à combattre la faim et la pauvreté, à préserver l'environnement , à améliorer l'accès à l'éducation et à la santé, à promouvoir l'égalité des sexes, et à mettre en place un partenariat mondial d'ici à 2015.

Dans les huit nouvelles inédites qui composent ce recueil, on croise une réalisatrice de documentaires qui découvre le quotidien des haïtiens, un garçon rwandais qui rêve d'aller à l'école refoulé aux portes de l'Europe, une jeune fille arpentant les trottoirs de Ramana, un marchand de tamis qui se bat pour la survie de ses enfants au Mali, une fille mère en danger de mort au Liban, un Européen confronté à la maladie dans un pays lointain, un producteur aux prises avec les cadavres de ses ancêtres dans le Sud de la France, un conférencier des Nations unies interpellé par les habitants d'une grande ville du Congo...

Avec humour, gravité, tendresse et lucidité, Zoé Valdès, Björn Larsson, Taslima Nasreen, Moussa Konaté, Vénus Khoury-Ghata, Philippe Besson, simonetta Greggio et Alain Mabanchou brossent les portraits de femmes, d'hommes et d'enfants qui mettent en lumière l'urgente nécessité d'agir pour un nouveau modèle de développement.

Voilà en grande partie de quoi était faite cette émission, il y avait aussi "Vincent Delerm" et son dernier album "Quinze chansons", une adaptation du livre de Sandro Veronesi, par moretti,"Chaos calmo", l'autobiographie de Guillaume Depardieu,et du théâtre aussi "De Gaulle en mai".

Je vous envoie ce genre de sujets toujours pour les mêmes raisons, informer et être informée sur les livres présentés. Certains membres du forum ont pu les lire et me donner leurs impressions. Il faut dire que tous les livres ont l'air intéressants. Cependant, j'espère ne pas vous "saouler" avec mes tartines.
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