Stan NichollsLa trilogie
Vif-argent :
- Le crépuscule du Vif-argent
Genre :
fantaisie héroïqueOriginalité :
les glamours Plus classique :
mythe du berseker, magie.Le premier tome décrit de beaux combats à l’épée et autres instruments tranchants. Assez sanglants quand même. Reeth Calderson le héros principal est victime d’accès de folie meurtrière pendant lesquels il massacre tous ceux qui ont le malheur de croiser sa route, tel un berseker. Il recherche un moyen de faire cesser ces crises. D’autres personnages vont le rejoindre, soit pour l’aider dans sa quête tout en poursuivant leur propre quête, soit pour s’opposer à lui.
La trilogie permet de passer un agréable moment, même si je la trouve inutilement alourdies par des descriptions trop récurrentes des glamours, objets magiques animés de plus ou moins bonne qualité, plus ou moins réalistes (certains représentent des créatures imaginaires, d’autres de vrais créatures ou objets).
Comme dans Renégats de Gemmel, on a une vision de la magie comme d’un fluide qui coule depuis une source et qui traverse la géographie. Ce fluide est le vif-argent, non donné autrefois au mercure, d’ailleurs le comportement du fluide tel qu’il est décrit dans le livre ressemble à celui du mercure.
Par contre la narration est moins subtile et les dialogues sont répétitifs. Les mêmes discours entre partisans de la magie et Reeth qui ne l’apprécie pas, entre les pro arrangements diplomatiques et ceux qui préconisent la manière forte, … C’est un peu lassant. Je me demande si cette oeuvre n’est pas d’abord parue en feuilleton ce qui expliquerait les répétitions de tout genre.
Un bon point cependant : pour ceux qui laissent du temps s’écouler entre chaque tome, il y a un résumé des épisodes précédents qui est assez bien fait.
Il y a un truc qui m’a frappée, c’et que la magie est une marchandise et que même les plus pauvres en achètent, même s’il n’ont accès qu’à des glamours de mauvaise qualité, alors qu’on pourrait croire que les glamours sont superflus et qu’il vaut mieux de la vrai nourriture ou un vrai feu qu’une illusion de nourriture ou une illusion de feu.
J’ai trouvé une critique plus élogieuse que la mienne sur le site de science fiction magazine.
A vous de voir.