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 Xavier Laurent Petit

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Alinoé
Kukul L'Orangine des îles farouches
Kukul L'Orangine des îles farouches
Alinoé


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Xavier Laurent Petit Empty
MessageSujet: Xavier Laurent Petit   Xavier Laurent Petit EmptyMer 23 Mar 2005 - 22:32

Xavier Laurent Petit va venir nous rendre visite dans notre petit village.
Je vais préparer la rencontre avec ceux qui le voudront une semaine avant à la bibliothèque. J'ai donc lu une partie de son oeuvre et je trrouve que c'est un écrivain trrès intéressant : d'abord on n'arrrive pas à lacher le livre tant qu'on ne l'a pas fini et ensuite il nous fait réfléchir à beaucoup de choses. Voici donc une présentation des 5 livres que j'ai lu.


XAVIER LAURENT PETIT, L’homme du jardin, L’école des loisirs, Médium

Mélie, 13 ans, habite seule avec son père Papiel et la chat Wikzz dans la grande maison de sa grand-mère. Son père est médecin et pour passer plus de temps avec elle, il fait les gardes de nuit. Mais Mélie n’aime pas rester seule dans la maison car alors elle entend tous les grincements et les claquements de la vieille bâtisse. Alors pour se rassurer elle met à fond le son de la télé, la radio et la musique, et surtout elle s’empiffre. Son père refuse de voir la réalité en face : Mélie est trop grosse.
Cette fin de semaine, Papiel est de service à l’hôpital, aux urgences du vendredi soir au lundi matin. Mélie se prépare à affronter ses longues heures de solitude. Mais, le samedi matin, elle trouve un homme allongé dans son jardin. Qui est-il, que fait-il là, que va-t-elle faire ?
Mélie est la narratrice de ce roman. On ressent son angoisse, sa peur, sa tristesse d’être grosse. Dès la découverte de l’homme du jardin commence le suspens psychologique : cet homme est-il dangereux pour Mélie ? Va-t-elle appeler du secours ? Quel choix va-t-elle faire ?
Ce roman se lit très vite (environ 1 heure) tant on a hâte de savoir ce qui va arriver. Les émotions de Mélie sont très bien décrites. La situation reste toujours réaliste, même s’il est peu probable que cela nous arrive à nous. On peut cependant s’identifier à l’héroïne.

Extrait d’une interview de XLP pour [url]http://www.ricochet-jeunes.org/entretien.asp?id=39 [/url](attention SPOIL dans ce lien)
Magali Turquin - Et pour L’Homme du jardin ?
Xavier-Laurent Petit - Je me suis moins sorti les tripes pour L’homme du jardin que pour Fils de guerre. Dans L’homme du jardin, il y a de l’humour dans certains chapitres... J’ai essayé de mélanger légèreté et gravité... Un certain cinéma se développe, on aborde à la fois les thèmes durs et angoissants et en même temps on sourit... Il y a un mot que j’aime bien et qui qualifie parfaitement ce livre: doux-amer.


XAVIER LAURENT PETIT, Les yeux de Rose Andersen, L’école des loisirs, Médium, 2003

Adriana, son frère Guillermo, Grand-pa, M’man et le père habitent Santa Arena au Mexique. Le père est paysan mais ils n’arrivent plus à survivre car la sécheresse brûle tout, la concurrence est rude pour récupérer des vêtements dans les poubelles des beaux quartiers de la ville. Alors quelques années après la mort du grand père, et la naissance de la petite dernière Belzunce, la famille quitte le village pour chercher du travail à Calamocarro un quartier de Tijuales, une grande ville située près de la frontière avec les Etats-Unis d’Amérique : le pays des ranjeros. Calamocarro s’avère être un immense bidonville où échouent tous les paysans miséreux de la région. Des gangs font payer un loyer pour pouvoir s’installer dans cet endroit. Le père essaie en vain de trouver du travail. La mère trouve un emploi de serveuse dans un restaurant. Elle rentre tous les soirs très tard avec les restes de nourriture ramassés dans les assiettes des clients pour nourrir sa famille. Au début, ils sont ravis de manger des frites froides tant ils avaient faim, mais ils finissent par en être écoeurés. Mais il n’y a rien d’autre à manger, l’argent sert à payer le loyer et à faire des économies pour passer en fraude la frontière. Comme le salaire de la mère ne suffit pas, le père, en cherchant du travail pour lui en trouve pour ces enfants. Il s’agit de récurer les cuves de la Chemical & Petrological Corporation. Ces cuves servent à contenir des produits très toxiques et pour les nettoyer quand elles sont vides, les ranjeros font appel à des enfant qui seuls peuvent se faufiler à l’intérieur. Ils emportent un canari pour savoir à quel moment il faut remonter avant de mourir asphyxiés. Guillermo trouve un moyen plus rapide d’avoir l’argent du passage. Et finalement la famille s’embarque pour la traversée clandestine de la frontière. Ils vont devoir affronter tous les dangers qui attendent les émigrés chicanos au pays des ranjeros. Malgré la très grande dureté du sujet, le roman finit sur une note optimiste, tout en restant très réaliste. Xavier Laurent Petit décrit très bien l’envers du décor des rêves des immigrés qui souhaitent plus que tout passer la frontière malgré tous les dangers que cela comporte, pour avoir la chance de pouvoir gagner leur vie.

Tijuales pourrait être Tijuacos à 15 minutes de San Diego, à 2, 3 heures de Los Angeles et Hollywood. Mais on ne parle que du désert dans le livre et pas de la mer, hors il y a des plages à Tijuacos, alors ?


XAVIER LAURENT PETIT, Piège dans les Rocheuses, , Castor Poche Flammarion, Aventure, février 1999

Gustin, jeune français de 12 ans, quitte sa mère et Paris pour rejoindre son père Renard-Rouge aux Etats-Unis d’Amérique. La dernière fois qu’il a vu son père, il avait 4 mois. Après un très long voyage : Paris-New York, New York-Denver, Denver-Thermopolis en Dakota, puis Thermopolis - Meetteese - Wood-River en pick-up (sorte de gros 4x4), il arrive enfin au tipi de son père. Gustin ne sait rien sur son père et il va à la fois faire sa connaissance, apprendre à vivre comme un indien et découvrir comment ses parents se sont rencontrés et une partie de l’histoire de sa famille paternelle. Dans un paysage grandiose et sauvage, Xavier Laurent Petit évoque les blessures psychologiques et physiques chez les vétérans de la guerre du Vietnam.
Le mode de vie de Renard-Rouge est très loin des consignes de sécurité que la plupart des parents en France donnent sans cesse à leurs enfants. Gustin ne se sent pas très rassuré, mais ensuite, il ne veut pas tout raconter à sa mère pour être sûr qu’elle le laissera retourner voir son père.
A l’apprêté des paysages, s’ajoutent la violence des ressentiments et le douloureux souvenir de la brutalité de la guerre. Ce livre attirera plutôt les garçons, car ils s’identifieront à Gustin, mais les sujets traités concernent les 2 sexes, et la présence de Lune Bleue leur permet de s’identifier aussi peut-être. J’ai pu retrouver les noms des lieux sur la carte cette fois, ce sont les vrais noms !

XAVIER LAURENT PETIT, 153 jours en hiver, Castor Poche Flammarion, Aventure, janvier 2002

Daala, la maman de Galshan est enceinte. Un jour elle a un malaise et doit rester alitée. Ryham, le papa de Galshan est camionneur, il parcourt le continent asiatique de la Turquie à l’Inde, il est souvent absent. Comme la rentrée des classes est pour bientôt, Ryham décide que la sœur de Daala viendra prendre soin d’elle et comme l’appartement est trop petit, Galshan ira habiter chez son grand-père Baytar à Tsagüng, pendant les 5 mois qui restent jusqu’à l’accouchement, 5 mois d’hiver, ça fait exactement 153 jours, Galshan a compté. Elle ne connaît pas son grand-père, elle sait juste qu’il n’approuve pas les choix de son père : le métier de camionneur, avoir épousé une professeur d’anglais, vivre en ville, et il est déçu que Galshan soit une fille, c’est donc sans joie et à reculons qu’elle se rend à Tsagün. Lentement, Baytar va apprendre à accepter puis à aimer sa petite-fille et il lui enseignera même à dresser un aigle, activité traditionnellement réservée aux garçons, et il n’avait même pas appris cela à son propre fils, Ryham.
Très beau roman de découverte de l’autre, avec encore une fois un climat et des paysages où l’homme a du mal à survivre, avec le problème de la désertification des campagnes au profit de villes peu reluisantes (béton fissuré) ; le problème de programmes gouvernementaux d’éducation qui ne contribuent pas à sauvegarder les traditions d’un peuple. Beaucoup de questions sont posées par ce texte, au lecteur d’y réfléchir.
Les relations entre Baytar et Galshan et leur évolution m’ont tout de suite fait penser au roman Le petit Lord Fauntleroy de Frances Hodgson Burnett
(petit résumé : Depuis la mort de son père, Cédric vit avec sa mère en Amérique, où il s'est fait beaucoup d'amis. Un jour, il doit partir en Angleterre auprès de son grand-père, un vieux lord dur et orgueilleux qui veut faire de Cédric un vrai petit lord. Cédric est heureux de devenir comte mais il commence à s'inquiéter lorsqu'il apprend que sa mère ne pourra plus vivre sous le même toit que lui...)
Xavier Laurent Petit dédicace son roman à Galsan Tschinag et Dan O’Brien, alors j’ai fait des recherches, leurs ouvrages ayant inspiré l’auteur pour ce roman.
Galsan Tschinag est un auteur mongol écrivant en allemand qui parle de son pays dans ces romans, en particulier de la région de l’Altaï.
http://perso.wanadoo.fr/calounet/biographies/tschinag_biographie.htm
http://jm.saliege.com/tschinag.htm

Dan O’Brien est un écrivain américain auteur en particulier de Rites d’automne :
Pendant plusieurs années, Dan O'Brien spécialiste des espèces en voie de disparition, s'est occupé de la réinsertion de faucons pèlerins dans les montagnes Rocheuses. En 1986, il s'est attaché à l'un d'eux et lui a appris à vivre seul. Rites d'automne raconte son voyage de la frontière canadienne au golfe du Mexique, imitant le déplacement des faucons sauvages qui suit la migration hivernale du gibier.
Au-delà de l'étude exemplaire de l'univers de la fauconnerie, une splendide évocation des grands espaces de l'Ouest américain, un conte métaphorique sur la liberté, où l'auteur de L'esprit des collines décrit l'attachement de l'homme à la nature et la fragilité de ce lien.
http://www.decitre.fr/service/search/resultat_recherche/-/typeRech-REBOND/type-auteurs/critere-O%27Brien+Dan/index.dhtml
[url]http://www.oiseaux.net/oiseaux/falconiformes/faucon.crecerelle.html [/url]

XAVIER LAURENT PETIT, Le col des Mille Larmes, Castor Poche Flammarion, Aventure, mai 2004

Ryham rentre chez lui avec l’Ural le camion de la coppérative d’Ikhoiturüü. Il est pressé de revoir sa femme Daala et ses deux filles Galshan et le bébé Bumbaj. Alors il décide de prendre le raccourci par le col des Mille Larmes, alors qu’il avait promis à sa femme de ne plus passer par là car c’est trop dangereux.
Galshan guette l’arrivée de l’Ural. Mais voilà déjà plus de 6 jours que son père aurait dû rentrer de voyage. Chaque nuit, elle fait le même cauchemar. Tout le monde pense que son père a péri lors de la traversée du col des Mille Larmes, mais Galshan ne veut pas y croire, elle demande à sa mère d’accompagner son grand père Baytar lors de la transhumance du troupeau de mouton vers les pâturages d’hiver situés au pied des monts Khöörgha, au sommet desquels où se situe le col des Mille Larmes.
On retrouve la rudesse du climat et des paysages de Mongolie, les vies des derniers bergers traditionnels, la réalité et le domaine de la magie (les messages que délivrent les rêves, la médecine traditionnelle, les légendes sur les monts Khöörgha). On voit le grand-père vieillir (il a la cataracte et perd sa vue).
Ce roman est un vrai dépaysement dans l’espace (Mongolie) et le temps (pas de véhicule, pas de téléphone portable, pas d’Internet …). Les sentiments d’amour familial et d’amitié sont très forts, on se prend à espérer comme Galshan qu’elle retrouvera son père alors que cela paraît impossible, seul son cauchemar récurrent alimente l’espoir. On est bien content de retrouver les personnages de 153 jours en hiver, mais on sent que c’est la fin d’une époque et que le grand-père disparaîtra un jour.


Xavier Laurent Petit dédicace son roman à Galsan Tschinag (voir 153 jours en hiver) et Stanislas de HALDAT pour son livre LE SECRET SAUVAGE dont voici un résumé (attention SPOIL) :
Lancé à la recherche des "abominables hommes des neiges", Stanislas de Haldat visite quelques coins reculés de la Chine, du Tibet et du Népal. Et en rapporte ce captivant récit qui ajoute aux surprise Fin du SPOIL
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Xavier Laurent Petit
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