Bon bah voilà après Brazil un autre film de terry Gilliam, qui est tiré de loin des Six Compagnons des contes de Grimm.
L'histoire : dans une ville assiégée par les turcs, une troupe de comédien donne en spectacle une pièce, le baron de Münchausen. Mais survient un énergumène qui se prétend le vrai baron et qui prétend que la guerre a été déclarée à cause de lui, et que lui seul peut donc y mettre un terme. Pour mettre un terme à cette guerre il part à la recherche de ses anciens compagnons merveilleux, Berthold qui doit marcher les jambes entravées par des boulets sinon il dévaste tout sur son passage tellement il court vite, Albrecht, qui peut porter n'importe quoi sur son dos, Gustavus qui entends merveilleusement bien, qui peut mesurer la vitesse du vent rien qu'avec son oreille et qui souffle plus fort que n'importe quel vent, et Adolphus, qui peut toucher quelque chose avec son mousquet à n'importe quelle distance.
Le baron est accompagné d'une horrible gamine, Sally, et poursuivi par la mort, et il visite des mondes merveilleux, comme la Lune, l'Etna où réside le dieu Vulcain, et l'intérieur d'un poisson géant par exemple.
Comme toujours l'humour décalé de terry Gilliam, alliée à une symbolique qu'il faut souvent prendre au sens propre, tout comme dans Brazil, des acteurs (et actrices) irréprochables quoique pour la plupart peu connus (les plus connus sont Oliver Reed, qui tient un magnifique rôle dans Gladiator en tant que Proximo, machand d'esclaves, et Uma Thurman, l'actrice principale de Kill bill).
Un film à voir aussi, pour n'importe quel âge, il peut se prendre comme un conte, ou on peut lui trouver diverses interprétations, comme le combat entre la raison et le merveilleux, qui tend de plus en plus à disparaître mais qui grâce aux enfants existe encore.