Neil Gaiman – Anansi Boys
Après avoir exploré les mythes européens (Nerverwhere, Stardust), et le brassage des mythes de tous pays (American Gods, la série BD Sandman) avec une dominante européenne, Dans Anansi Boys, Neil Gaiman s’inspire de la mythologie africaine avec les histoires sur le dieu araignée Anansi. Anansi est un dieu roublard, qui aime les blagues. C’est aussi le créateur des histoires et des chansons.
Voici le quatrième de couverture qui résume bien la situation :
Comptable londonien sans envergure et sans histoires, Gros Charlie Nancy ne se distingue de la majorité de ses concitoyens que par une timidité maladive et une peur du ridicule qui confine à la paranoïa. Ah ! et accessoirement, il est le fils du dieu Anansi.
Le problème, c'est que c'est son frangin, Mygale, qui a hérité des pouvoirs paternels. A l'aise en toute circonstance, doté d'un charme irrésistible, d'un bagout insolent, d'un mépris éhonté pour toute considération morale... tout l'inverse de Gros Charlie, qui a dû se contenter, lui, du sens des responsabilités et d'un goût pathologique pour le conformisme.
Aussi, le jour où Mygale débarque dans sa vie pathétique, bien décidé à y mettre un peu de piment, ses ennuis ne font que commencer...
Je suis une inconditionnelle de Neil Gaiman, et ce roman est aussi agréable à lire que les autres du même auteur. Dans une situation de la vie normale, débarquent des personnages des contes de l’enfance, et ce mélange monde réel / fantastique est jubilatoire.
Dans Anansi boys on rencontre un vrai méchant, une avalanche d’aventure, et une galerie de personnages incroyables, tout cela se mélange dans une histoire jubilatoire. Malgré le rythme effréné des événements, ce roman fait également réfléchir aux rapports fils/père, entre frères, sur le sentiment amoureux.