mu Sorcière des haies
Nombre de messages : 3593 Age : 37 Localisation : Le pays où l'ADSL n'existera jamais Date d'inscription : 19/11/2004
| Sujet: Léger Fracas du Monde - Antoine Choplin Dim 14 Sep 2008 - 22:38 | |
| Quatrième de couverture Evariste, artiste-peintre singulier, se rend au bord du lac du Bourget. Il veut peindre son ultime tableau. Pourtant, une fois devant sa toile vierge, il est comme impuissant. Ce trouble le renvoie à son histoire dont on devine l'épaisseur et les heures sombres. Mais ce séjour est aussi l'occasion de rencontres peu communes qui transformeront Évariste et surtout les personnes qu'il côtoie. Son regard différent, son appétit du monde et sa capacité d'émerveillement révèlent en Évariste une profonde humanité. Tout d'abord spéciale dédicace à Alinoé : Encore merci Globalement j’ai bien aimé ce roman mais je trouve que la description du personnage manque de profondeur. C’est un être étrange, déjà par son prénom, Evariste, il a un passé que j'imagine psychiatrique, en tous cas il a passé une partie de sa vie dans une structure de soins, ce qui aurait mérité à mon avis une description plus riche de sa personnalité même si on en devine les traits principaux au fil de la lecture. C'est un être simple, non dénué d'intelligence mais qui a un regard naïf sur le monde et dans sa relation aux autres. Il fait assez puéril tout en étant un homme fait. Mais tout ceci le rend attachant. J’aurai aimé en savoir plus sur sa relation avec Daphnée l’aide-soignante, celle qui l’a fait devenir peintre et avec qui semble-t'il, il a entretenu des relations privilégiées. Les émotions manquent de développement en ce qui concerne son absence d’inspiration pour son ultime tableau. N'importe quel artiste serait enclin à une forte dépression, à de la colère ou je ne sais quoi d'autre devant une toile ou une page blanche mais lui non, il reste passif et accepte le fait qu'il n'y aura pas d'ultime tableau. Ceci dit, sa réaction va de pair avec sa naïveté. Mais savoir pourquoi il a été hospitalisé plus jeune m'aurait aidée à comprendre son manque de réaction. L'atmosphère de ce livre me fait penser aux livres de Stefan Zweig. | |
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