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 Paul Auster

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MessageSujet: Paul Auster   Paul Auster EmptyLun 22 Mai 2006 - 18:36

Que vois-je, il n'y a pas encore de sujet sur un des meilleurs écrivains américains que je connaisse?

Damn, il faut y remédier!

Alors voilà. Paul Auster, vous connaissez? Vous appréciez? Qu'avez-vous lu de lui?

Paul Auster est un écrivain américain né le 3 février 1947 à Newark, New Jersey, aux États-Unis. Une partie de son œuvre évoque la ville de New York. D'abord traducteur de poètes français, il a écrit des poésies avant de se tourner vers le roman. Il a également travaillé pour le cinéma. Il réside maintenant à Brooklyn


Bibliographie

Disparitions, poésie, (1994)
Espaces blancs,Editions Unes
Trilogie new-yorkaise: la Cité de verre(1987); Revenants(1988); la Chambre dérobée(1988)
L'Invention de la solitude, roman (1988)
Le Voyage d'Anna Blume, roman (1989)
Moon Palace, roman (1990)
La Musique du hasard (The Music of Chance), roman (1991)
Le Conte de Noël d'Auggie Wren, nouvelle (1991)
L'Art de la faim, essai (1992)
Léviathan, roman (1993) (le Prix Médicis étranger)
Le Carnet Rouge, nouvelles (1993)
Mr. Vertigo, roman (1994)
Smoke / Brooklyn Boogie, scénario/cinéma (1995)
Le Diable par la queue / Pourquoi écrire ?, essai (1996)
La Solitude du labyrinthe (1997)
Lulu on the Bridge (1998)
Tombouctou, roman (1999)
Laurel et Hardy vont au paradis, théâtre (2000)
Le Livre des illusions, roman (2002)
Constat d'accident, essai (2003)
L'Histoire de ma machine à écrire (2003)
La Nuit de l'oracle (Oracle Night), roman (2004)
Brooklyn Follies, roman (2005)


Perso, je l'ai découvert assez récemment. J'ai lu :

- "Le livre des illusions"
- "Brooklyn Follies"
- "La trilogie New-Yorkaise"
- "Léviathan"

ainsi que deux scénarios de films : "Smoke" & "Brooklyn Boogie"

Je les ai tous adorés. L'écriture de l'auteur est belle et très précise. Il a le chic pour vous entraîner dans son monde et vous faire partager sa vision et son univers. Tantôt tendre et tantôt drôle, souvent sombre. Très déterministe, ses héros sont guidés par un destin inéluctable.

Son roman le plus optimiste à ce jour (en tout cas d'après ce que j'ai lu) est "Brooklyn Follies". Il raconte l'histoire de Nathan Glass, un peu paumé, la cinquantaine, cancer en rémission, divorcé. Ce dernier vient s'instaler à Brooklyn et tombe par hasard (si tant est que le hasard existe!) sur son neveu, Tom, tout aussi paumé que lui. A partir de cette rencontre, leurs vies respectives vont être totalement bousculées et on va les suivre (avec grand plaisir) pas à pas dans l'installation de leur nouvelle vie.

J'ai vraiment adoré ce roman. On se surprend à sourire souvent. Les mots sont beaux et on y rencontre une multitude de personnages tous plus attachants les uns que les autres (une JMS [Jeune Mère Sublime], un libraire toqué, une gamine déroutante, ...).

Roman superbe. Je le conseille chaudement.

A bientôt pour la suite... Mr. Green


Dernière édition par le Mer 31 Mai 2006 - 15:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Paul Auster   Paul Auster EmptyLun 22 Mai 2006 - 18:43

Si si, il y en avait un mais lors d'une mauvaise manip, je l'ai effacé. Je dois le refaire depuis le temps et je n'ai pas d'excuses valables pour ne pas l'avoir encore fait.
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MessageSujet: Re: Paul Auster   Paul Auster EmptyLun 22 Mai 2006 - 18:51

Ok, ben c'est fait maintenant Very Happy

Enfin, c'est loin d'être complet alors n'hésite pas à ajouter des éléments, je le ferai aussi mais ça prend un sacré temps!!
Dès que possible, j'édite et je mets la liste de tous ses romans, je n'y ai pas pensé sur le coup. Ensuite, je parlerai d'un roman de temps en temps Wink

EDIT : j'ai édité mon premier post pour le compléter.


Dernière édition par le Mer 31 Mai 2006 - 15:33, édité 1 fois
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MessageSujet: trilogie New-Yorkaise Cité de verre Revenants Chambre dérobé   Paul Auster EmptyMar 30 Mai 2006 - 17:08

Autre roman intéressant de Paul Auster : "La trilogie New-Yorkaise"

- "Cité de verre"
- "Revenants"
- "La Chambre dérobée"


Pour moi, il faut absolument les lire l'un à la suite de l'autre pour tout comprendre, ils n'acquièrent leur véritable sens et toute leur profondeur qu'après lecture des trois. Ils sont d'ailleurs publiés en un seul tome chez Babel.

"La trilogie New-yorkaise est sans conteste l'oeuvre majeure de Paul Auster. Il s'agit de trois nouvelles tournant autour des mêmes thèmes qui sous couvert de roman policiers sont en fait de véritables essais métaphysiques sur l'homme et l'identité. New York est un labyrinthe où les héros se perdent à force de se chercher. Ils y sont comme absorbés par leurs quêtes sans fin.
D'ailleurs la première histoire, "cité de verre", commence par un homme qui suite à un coup de téléphone erroné décide de prendre l'identité de la personne appelée, et le nom de cette personne recherchée ? Paul Auster bien sûr. Dès le premier paragraphe commence une mise en abyme vertigineuse qui conduira Quinn l'apprenti détective (qui se fait passer pour Paul Auster) au coeur de la folie.
La seconde histoire, "Revenants", est beaucoup plus théorique et sèche. On pourrait la résumer ainsi : M. Blanc engage M. Bleu, encore un détective privé, pour qu'il observe M. Noir. Mais voilà M. Noir ne fait rien de la journée, il reste assis à son bureau en regardant à travers la fenêtre. Aurait il deviné quelque chose ? Un terrible jeu du chat et de la souris au niveau mental s'engage entre les deux hommes...
La troisième histoire, "la chambre dérobée", écrite à la première personne et donc beaucoup plus subjective (au moins dans le style) que la première et la deuxième, raconte une amitié fusionnelle. Un ami apprend par hasard la disparition de son ami/héros d'enfance. Il récupère ses écrits et les publie sur la demande de la femme de ce dernier. Ne serait il pas en de train de lui voler sa vie, a moins que ce ne soit lui qui perde la sienne ?" (critique de Kassad sur Krinein.com)

Comme le dit Jean Frémont dans la préface : "le premier volume oscille entre la comédie et le drame psychologique, il joue les rebondissements et les masques, il emprunte une part de sa tension au thriller, il entrecroise par jeu les codes connus.
Le second est une fable, plus distanciée, une parabole usant d'une langue plus composée.
Avec le troisième volume apparaît un narrateur qui s'exprime à la première personne, il vient nous déclarer qu'il est l'auteur des deux premiers livres, les projettant ainsi au rang de métaphores, de fiction dans la fiction tandis que ce que nous sommes en train de lire devient de ce fait même la réalité. Et du coup le ton change complètement : assez joué, quelqu'un vous parle, vous parle sans détour de choses qui existent : le désir de se fixer et le désir de se perdre [...]"

Ce que je retient de cette lecture, c'est un sentiment de bonheur tant la qualité narrative est excellente : impossible de s'en détacher. L'ambiance est assez glauque et met parfois mal à l'aise. C'est bien sûr le but recherché. Ce sont des livres très noirs mais absolument incontournables.
J'ai connu un Paul Auster plus souriant, plus "léger" mais celui-ci (ou bien ceux-ci) nous montre une autre facette de l'auteur, noire et trouble.
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MessageSujet: leviathan   Paul Auster EmptyLun 25 Sep 2006 - 4:46

Quatrième de couverture :

Paul Auster 9782253139072vlv2

Comment et pourquoi Benjamin Sachs, jeune écrivain talentueux des années Reagan, est-il devenu le poseur de bombes qui plastique l'une après l'autre les multiples statues de la Liberté ornant les villes américaines ? C'est à cette question que cherche à répondre son ami Peter Aaron dans ce récit traité à la manière d'une biographie, réponse anticipée aux enquêteurs du FBI, à la légende médiatique qui s'est déjà emparée de Sachs. Et le romancier du Voyage d'Anna Blume de nous donner, dans le sillage des écrivains prophètes que furent Whitman ou Thoreau, le portrait d'une Amérique déboussolée, qui a renié sans même s'en apercevoir ses valeurs fondatrices. Un récit d'une limpidité rigoureuse, aux personnages - notamment féminins - d'une remarquable vérité.


Je viens de finir "Léviathan" et woua, la claque !! Je l'ai dévoré en deux nuits.
La psychologie des personnages est encore une fois très fouillée. On passe dans ce roman du polar à une comédie des moeurs (déboires sentimentaux...)
C'est magnifique (lol).
C'est encore un livre sur la recherche de l'identité, sur les interrogations existentielles, quels sont les buts de notre existence, pour quoi agissons-nous, le combat de chacun pour une vie meilleure...

édit mu' : je me rends bien compte que mon avis est bien maigre. Promis, dès que j'aurai dormi et digéré le livre, j'essaie de faire quelque chose de mieux.
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MessageSujet: Re: Paul Auster   Paul Auster EmptyLun 25 Sep 2006 - 15:40

J'ai beaucoup aimé Léviathan. C'est très riche en histoires des différents personnages, comme souvent en littérature USA. Ce livre m'a donné envie de continuer à lire Paul Auster. J'ai lu ensuite Moon Palace qui est excellent aussi. Par contre il vaut mieux ne rien raconter car on risque de gacher la surprise finale (comme je m'en tire bien pour faire un message à la va vite !)
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MessageSujet: Re: Paul Auster   Paul Auster EmptySam 30 Sep 2006 - 22:31

Paul Auster est un écrivain fabuleux, plus je le lis, plus j'aime.
Je suis en train de lire "l'invention de la solitude" et je me régale, on retrouve tout ce qui fait de Paul Auster un écrivain si particuliers.
Je m'attaquerai à "la nuit de l'oracle" ensuite
Je vais acheter tout ses livres je sens.

J'ai lu "Moon Palace", j'étais à la fac de lettres, on devait le lire pour un partiel en littérature américaine. Mais comme je l'avais lu en une journée et une nuit et en anglais, je n'en garde aucun souvenir. Même les résumés trouvés sur le net ne me remémorent rien du tout. Faut que je le récupère chez une de mes soeurs pour pouvoir le relire.
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MessageSujet: l'invention de la solitude   Paul Auster EmptyVen 6 Oct 2006 - 14:28

L'Invention de la Solitude fut le tout premier roman de Paul Auster, écrit avant La Trilogie New-Yorkaise. C'est un roman auto-biographique sur la mort de son père, le vide crée et la réflexion sur la solitude qu'a engendré cette perte.

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Quatrième de couverture

" Paul Auster est devenu écrivain parce que son père, en mourant, lui a laissé un petit héritage qui l'a soustrait à la misère. Le décès du père n'a pas seulement libéré l'écriture, il a littéralement sauvé la vie du fils. Celui-ci n'en finira jamais de payer sa dette et de rembourser en bonne prose le terrifiant cadeau du trépassé. " Là se trouve - Pascal Bruckner le note d'emblée dans sa lecture - la clef de voûte du système Auster. L'Invention de la solitude est le premier livre du jeune écrivain, c'est aussi le livre fondateur de son oeuvre, son art poétique. Dans les deux parties - Portrait d'un homme invisible (le père) et le Livre de la mémoire -, Paul Auster interroge la mémoire familiale et met en place un univers que l'on retrouvera dans chacun de ses romans. --Ce texte fait référence à l'édition Poche .
A la mort de son père, un homme découvre dans la maison déserte qu'il habitait l'histoire de sa famille émigrée aux Etats-Unis, au début du siècle (sa grand-mère paternelle a assassiné son mari, etc.). La seconde partie du livre, moins linéaire, relate les errances du narrateur "parmi les intellectuels européens et leurs oeuvres". Selon l'auteur, cette oeuvre autobiographique, écrite avant la trilogie new-yorkaise, est une méditation sur la fiction.

Un coup de téléphone, une sonnerie brusque un dimanche matin, presque aussi brusque qu’un arrêt du cœur. Auster apprend que son père est mort. C’est dans cette atmosphère chargée de pesanteur - de celle qui d’habitude vous impose le silence ou le deuil – mais qui ici résonne plutôt du bruit de l’affairement des préparatifs du décès et aussi de l’arrangement de la maison paternelle qu’Auster commence à écrire l’Invention de la solitude, sa première œuvre. Son but est-il alors de faire le récit de son apprentissage de la solitude, pour combler le vide laissée par son père ? Ou bien, plus profondément, dans la démarche et aussi dans la recherche personnelle, ne cherche-t-il pas plutôt à montrer comment nous devons, chacun, apprendre à sortir de notre solitude originelle, qui est celle de notre condition d’être humain, pour nouer des liens qui constitueront la densité de notre être : inventer sa solitude ce serait donc, plutôt que combler un vide, qui suppose un plein, créer un tissu, une chair commune, quelque chose comme une famille, une tribu. En un mot, inventer la vie pour qu’elle soit vécue à fond, jusqu’au bout.

Le récit de Paul Auster plonge tout au long de son cheminement le lecteur au cœur du thème de la solitude. Celle-ci s’impose dès le titre et semble s’accroître au fur et à mesure des pages jusqu’à devenir écrasante, presque étouffante. On se prend alors à ouvrir une fenêtre pour prendre le plus d’air possible dans ses poumons ou à rêver d’être pris sous un déluge de pluie, comme pour effacer l’image de l’immense soleil noir envahissant progressivement le ciel grisâtre du livre. Ce qui est décrit, c’est d’abord la solitude du père. « Solitaire », le père d’Auster le fut toute sa vie. « Mais cela ne signifie pas qu'il était seul. Pas dans le sens où Thoreau, par exemple, cherchait dans l'exil à se trouver ; pas comme Jonas non plus, qui dans le ventre de la baleine priait pour être délivré ». C’est plutôt une solitude existentielle, comme celle menée par Antoine Roquentin, dans La Nausée. Paul Auster, narrateur et auteur du récit, raconte que lui-même n’a pas échappé à cette solitude pesante, écrasante. C’est que la vie lunaire du père « englue » la vie du fils qui pour cela n’arrive pas à être. « Comme tous les éléments de son existence, il ne me voyait qu'à travers les brumes de sa solitude, à grande distance. L'univers était pour lui, à mon avis, un lieu éloigné où jamais il ne pénétrait pour de bon, et c'est là-bas, dans le lointain, parmi les ombres qui flottaient devant lui, que j'étais né et devenu son fils, que j'avais grandi, apparaissant et disparaissant comme une ombre de plus dans la pénombre de sa conscience ». L’existence impersonnelle de Paul dessine un trajet de vie quasi-absurde, un peu comme ces ombres chinoises éphémères, au théâtre, qu’agitent des mains diaboliques sur un espace blanc : dragons, oiseaux, animaux fantastiques.



Mais, rassurez-vous, on peut respirer, c’est même parce qu’on a pris beaucoup d’air dans ses poumons que cette solitude familiale ne nous aspire pas elle aussi. Un événement terrible, dit un peu marginalement au début du récit comme un fait banal et anodin (« j’ai appris la mort de mon père voici trois semaines » ) fait équilibre à cette descente aux enfers de la solitude. Cet événement est le grain de sable qui casse la machine d’une vie jusqu’alors incertaine, fugitive. C’est la prise d’air nécessaire qui emporte le lecteur au delà de l’espace lunaire de la solitude, d’une mer de la tranquillité, vers les rayons de soleil qui permettront l’installation d’un horizon de sens, s’offrant comme une renaissance pour l’écrivain-narrateur. Mais comment être si l’on n’a jamais été ? Ou plutôt comment se libérer de l’emprise d’un père fantôme ? La mort du père suffit-elle à faire table rase du passé ? Ne crée-t-elle pas, au contraire, une solitude encore plus forte : le « manque du père » ? Le poids de l’absence ? Solitude de la solitude ?
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MessageSujet: Re: Paul Auster   Paul Auster EmptyLun 23 Oct 2006 - 15:08

J'ai fini "La nuit de l'oracle" et tout ce que je peux en dire, c'est que c'est un pur chef-d'oeuvre ! Je vais étoffer mon avis et pas me contenter de ne dire que celà mais ça fait plus d'une semaine que j'ai fini le livre et je n'arrive toujours pas à organiser mes idées au sujet du livre. Pour dire, c'est bien une des rares fois où je n'arrive pas à ouvrir un autre livre alors que j'allais en lire un autre de cet auteur (Lulu on the Bridge).
Je ne me lasse pas de lire du Paul Auster.

Quatrième de couverture :

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Après un long séjour à l'hôpital, l'écrivain Sidney Orr reprend goût à la vie. Mais il est accablé par l'ampleur de ses dettes et par l'angoisse de ne pas retrouver l'inspiration. Un matin, il découvre une nouvelle papeterie au charme irrésistible. Il entre, attiré par un étrange carnet bleu. Le soir même, dans un état second, Sidney commence à écrire dans ce carnet une captivante histoire qui dépasse vite ses espérances. Sans qu'il devine où elle va le conduire, ni que le réel lui réserve les plus dangereuses surprises... Virtuosité, puissance narrative, défi réciproque de l'improvisation et de la maîtrise : La Nuit de l'oracle précipite le lecteur au cœur des obsessions austériennes, dans un face à face entre fiction et destin. Comme si l'imaginaire n'était rien d'autre que le déroulement du temps avant la mort. Ou pire encore, son origine.

Sidney Orr est donc marié à une femme qu'il aime et qui l'aime, tout va bien, semble-t-il, de ce côté. Il sort de l'hôpital et d'une maladie, dont on saura peu de chose au début du roman, sinon qu'elle a failli le tuer. Très vite, poussé par une nécessité qui semble vitale, il commence à écrire une histoire, sur un carnet bleu provenant du Portugal, acheté à un papetier chinois du nom de Chang. Nick Bowen est le héros de cette histoire que Sidney commence à écrire dans le carnet bleu. Auster va donc mener en parallèle l'histoire personnelle de Sydney et celle de Nick, le héros de son roman, et va peu à peu nous montrer toute la complexité des liens qui lient ces deux histoires, et à travers cette complexité, nous dévoiler les ressorts même de l'écriture romanesque et ses implications.
Nick est un éditeur qui vit et travaille à New York, tout comme Sidney. Il reçoit de Rosa Leightman, petite fille de Sylvia Maxwell, écrivain connu et décédé depuis peu, le manuscrit d'un roman jamais publié : " la Nuit de l'oracle ". Nick frôle la mort quand un objet tombé d'un toit s'écrase à quelques centimètres de lui. Et il décide brusquement de quitter sa femme, de lâcher son travail, sans rien dire à personne, et de partir vivre une autre vie à Kansas City, où il va se retrouver - hasard des rencontres - à l'hôtel Hyatt Regency.
Quel est le rapport entre la vie de Sidney Orr et ce qui arrive à Nick Bowen ? Paul Auster nous le révèle au tout début du livre : l'ami le plus proche de Sidney Orr, John Trause, écrivain reconnu, lui a suggéré d'utiliser l'histoire de Flitcraft et d'en faire un roman. Flitcraft est un personnage tiré du roman Le faucon maltais de Dashiel Hammet (histoire dans l'histoire à l'intérieur de ce roman). A la suite d'un incident qui a failli lui coûter la vie, Flitcraft prend conscience que " le monde est régi par le hasard " et il quitte, sans rien dire à personne, son travail, sa famille, pour vivre une nouvelle vie dans une autre ville.

C'est un roman dans le roman. Nous nous engouffrons dans les différentes strates du récit sans avoir le temps de dire ouf, étourdis, troublés par le fait de passer, sans nous en rendre compte, de la fiction à la réalité, et vice versa. Nous assistons à la manifestation de deux sentiments contradictoires propres à l’artiste : le plaisir et l’enthousiasme que la création lui procure et les tourments que lui inspire le doute sur la valeur réelle de son travail.

J'ai lu, je ne sais plus où, qu'on comparait Paul Auster au beaujolais nouveau, que même si la qualité varie selon les crus, nous ne sommes jamais décus. C'est tellement vrai !
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MessageSujet: Re: Paul Auster   Paul Auster EmptySam 11 Nov 2006 - 11:41

Mu' m'a prêté "La nuit de l'Oracle" car j'étais très attirée par le résumé et ce qu'elle en a pensé.
Mais j'avoue que comme elle, je n'arrive toujours pas à organiser mes idées sur ce livre mais ça ne m'a pas empêché d'en commencer un autre (après mon délai traditionnel).
En fait, je reste mitigée. J'ai été assez tenue par l'histoire tout au long du livre mais j'étais plus intéressée par l'invention de l'histoire de Nick Bowen plutôt que par les démêlés de la vie du narrateur. Effectivement, d'être mis au coeur de la création littéraire par ce biais m'intéressait beaucoup. Malheureusement, je trouve, la vie du narrateur finit par prendre le pas et je trouve de manière trop rocambolesque.
Peut-être n'était-ce pas une bonne idée de pénetrer l'univers de cet écrivain prolifique par son avant-dernière oeuvre. Je ne sais pas.
J'ai beaucoup aimé le mystère qui entoure sa femme et le peu de compréhension que le narrateur a d'elle. Elle reste un personnage sublimé qui je pense est très proche de l'image qu'on se fait toujours de l'être aimé, c'est-à-dire qu'il s'agit pour moi d'une illustration du fait qu'on ne connait pas bien l'être qu'on aime et qu'on ne sait pas vraiment non plus pourquoi c'est lui et pas un autre. Mais je m'égare.

En revanche, un point du livre m'a particulièrement soûlé : la présence très importante de notes de bas de page. En fait, Paul Auster s'en sert pour expliquer des points de la vie du narrateur. Mais la lecture sur plusieurs pages de notes en caractères minuscules (même si je n'ai pas de problèmes de vue) m'a semblé rébarbative. Je ne sais pas comment il aurait pu s'en sortir autrement mais cette solution est assez pénible.

Bref, je reste mitigée. Je pense que je lirais dans quelques temps un autre livre de lui pour me faire une meilleure idée de cet écrivain. J'ai notamment les deux premiers tomes de la trilogie new-yorkaise qui m'attendent.
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MessageSujet: Re: Paul Auster   Paul Auster EmptyDim 12 Nov 2006 - 16:57

Citation :
En revanche, un point du livre m'a particulièrement soûlé : la présence très importante de notes de bas de page. En fait, Paul Auster s'en sert pour expliquer des points de la vie du narrateur. Mais la lecture sur plusieurs pages de notes en caractères minuscules (même si je n'ai pas de problèmes de vue) m'a semblé rébarbative. Je ne sais pas comment il aurait pu s'en sortir autrement mais cette solution est assez pénible.
Je suis d'accord avec toi, ça m'a gavé aussi mais néanmoins ces notes sont intéressantes mais gênantes pour le suivi de l'histoire car elles sont longues. Elles coupent la lecture et peuvent faire perdre (momentanément) le fil de l'histoire. Et je me dis que certains points auraient pu se passer de précisions.
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MessageSujet: Re: Paul Auster   Paul Auster EmptyMer 28 Fév 2007 - 23:34

Et un autre livre de Paul Auster à mon actif !! Il s'agit de "Le Carnet Rouge"

Quatrième de couverture

Paul Auster 274270030708aa240sclzzzrr2

Le carnet rouge existe bel et bien. Depuis des années, Paul Auster y consigne des événements bizarres, coïncidences, étrangetés et autres invraisemblances dont il fut un jour victime, confident ou témoin. En anecdotes de quelques pages, parfois seulement de quelques paragraphes, on peut y lire treize nouvelles archibrèves où il se révèle un collectionneur passionné (et un rien inquiet) des bons et mauvais tours que lui a réservés la réalité. Ce florilège, Paul Auster le désigne volontiers comme son " art poétique sans théorie ". Et à la vérité, on y entend avec une netteté parfaite la fameuse " musique du hasard ". Voici donc, à tirage limité, réservé aux connaisseurs, un authentique carnet qui est aussi une fascinante miniature de l'univers austérien.

Ce petit livre n'est pas d'un grand intérêt littéraire mais très plaisant à lire et se lit ultra vite.
On comprend mieux d'où sort l'univers des livres de Paul Auster. A travers les anecdotes narrées dans le Carnet Rouge, on retrouve le dénominateur commun à tout ses livres.
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MessageSujet: Dans le scriptorium   Paul Auster EmptyMer 13 Juin 2007 - 20:14

Paul Auster 41hfnsim2laa240hb2


Quatrième de couverture

L’homme qui, ce matin-là, se réveille, désorienté, dans une chambre inconnue est à l’évidence âgé. Il ne sait plus qui il est, il ignore pourquoi et comment il se retrouve assigné à résidence entre les quatre murs de cette pièce, percés d’une unique fenêtre n’ouvrant que sur un nouveau mur et d’une porte qui, pour lui demeurer invisible, doit bel et bien exister puisque des “visiteurs” vont la franchir… Sur un bureau, sont soigneusement disposés une série de photographies en noir et blanc, deux manuscrits et un stylo. Qui est-il ? Et que lui veulent ses interlocuteurs, dont cette Anna qui lui donne du “Mr Blank” et lui parle de comprimés, d’un traitement en cours, mais aussi, étrangement, d’amour et de promesses ? Une journée se passe, lors de laquelle les “visiteurs” qui se présentent reprochent au vieil homme de les avoir jadis envoyés accomplir de mystérieuses et périlleuses missions dont certains sont revenus irrémédiablement détruits. Et cependant qu’entre deux vertiges, corps et mémoire en déroute, Blank interroge des souvenirs qui refusent de se laisser exhumer, qu’il cherche dans le manuscrit l’hypothèse d’une explication, une caméra et un micro enregistrent le moindre geste, les moindres bruits de cette chambre où il subit son ultime et interminable épreuve…
Après l’immense succès rencontré par Brooklyn Follies, Paul Auster s’engage dans une exploration radicale du territoire métaphysique où son œuvre s’enracine depuis son entrée en écriture et livre un roman aux confins du fantastique qui, tout en mettant en scène la relation du romancier à ses personnages, entre en résonance avec les interrogations les plus profondes de l’Amérique contemporaine quant à ses responsabilités face à l’Histoire. Au sommet de son art et de sa notoriété, un écrivain accepte ici de se réinventer pour questionner les labyrinthes du langage et affronter les exigences de la fiction dans son essence même.


On pourrait reprocher à Paul Auster la redondance des thèmes (roman dans le roman, la condition d'écrivain...) de ses livres mais à l'inverse de Paulo Coelho, de qui je me suis lassée tellement cet homme est enflé d'orgueil, de narcissisme et qui n'apporte plus rien d'original à son oeuvre, Paul Auster étonne toujours par sa créativité et son talent qui fait qu'on a l'impression de découvrir cet auteur à chacun de ses livres.

On se perd encore une fois dans les méandres de la mémoire, parfois on ne sait plus si c'est de l'ordre de la réalité ou du fantasme. On se retrouve aussi perdu que Mr Blank.
La fin me laisse un tantinet perplexe, je devine un peu où il a voulu en venir mais un doute persiste cependant...
Ce qui est marrant, on retrouve le nom de certains personnages, héros de ses livres précédents (Benjamin Sachs de "Leviathan", John Trause de "La nuit de l'oracle"....)
Paul Auster nous livre aussi une petite critique personnelle d'une période de l'histoire américaine (le massacre des indiens).
Comme toujours, je me suis régalée à lire cet auteur, je suis loin d'en avoir fini avec lui...
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MessageSujet: Re: Paul Auster   Paul Auster EmptyDim 15 Juil 2007 - 21:19

J'ai lu pour la premiere fois du Paul Auster avec Mr Vertigo

Résumé

Mr VERTIGO est le récit à la première personne de Walt, un gamin orphelin et mendiant, dans les rues du Saint-Louis des années vingt. Sa rencontre avec Maitre Yehudi est le point de départ de son histoire marquée par la proposition qu'il lui a fait d'apprendre à voler.

Mon avis

Planant et violent, j'ai été happé par le résumé, qui n'a jamais rêvé de voler ? Tout le livre évoque l'apprentissage de Walt, son évolution dans le monde des adultes. Il va en resortir transformé. J'ai beaucoup aimé le fond historique, les années 30 aux états unis. Le jazz, les clans, le racisme très marqué notamment avec le Ku Klux Klan. J'ai trouvé ce livre très beau. Ca m'encourage à continuer cet auteur. Le seul conseil que je puisse donner aux gens qui sont "rebutés" par Auster c'est de prendre le livre dont le résumé vous attire.
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MessageSujet: Re: Paul Auster   Paul Auster EmptyLun 20 Aoû 2007 - 16:22

J'ai relu récemment Lulu on the bridge, un conte où se mêle la magie et le réel, il me semble qu'il y avait eu un film tiré de cette histoire avec Harvey Keitel

Dans une boîte de jazz à New York, Izzy Maurer est saxophoniste. Au cours d'une fusillade, il est blessé par la balle perdue d'un désespéré. Il se rétablit mais il ne pourra plus jamais rejouer. Commence pour lui une errance à travers la ville lorsqu'il ouvre la mallette du cadavre d'un inconnu. Celle-ci contient un numéro de téléphone et une pierre bleue lumineuse. Le numéro l'amène à rencontrer Celia Burns, une jeune comédienne. La pierre provoque un amour passionné entre Izzy et Celia. Cette dernière se retrouve kidnappée par une bande de malfrats au service de l'étrange docteur Van Horn, à la recherche de la mystérieuse pierre.

C'est une histoire étrange et pleine de tendresse à mi chemin entre le conte de fée et le road-movies... la fin est... surprenante, un des meilleurs de Paul Auster.
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MessageSujet: Re: Paul Auster   Paul Auster EmptyMar 28 Aoû 2007 - 16:39

Oui, il y a bien un film avec Harvey Keitel et Mira Sorvino dans les rôles principaux. Très bon film ceci dit en passant.
Je croyais avoir fait un post sur ce livre, ben non, j'ai oublié...
Comme tu dis, c'est une histoire étrange avec une intrigue et aussi une fin merveilleusement bien pensée. Je ne m'y suis attendue à aucun moment. C'est une très belle histoire d'amour, très bien écrite, normal, c'est Paul Auster l'auteur...
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MessageSujet: Cité de verre   Paul Auster EmptyLun 10 Sep 2007 - 13:16

Je viens de lire Cité de Verre. En lisant vos commentaires, il faudra que je me mette aux 2 suites pour comprendre complètement l'histoire.

Je donne quand même mon avis sur cette première oeuvre que j'ai lu chez cet auteur.

J'ai un sentiment un peu partagé. L'histoire est originale, j'aime bien l'idée de brouiller les pistes sur l'identité des personnes. Qui est quoi...qui écrit etc. J'ai aussi bien aimé les réflexions sur le langage. A ce sujet, ce livre m'a d'ailleurs fait penser à différentes recherches que j'ai fait dans le cadre de mes études. Sans vouloir dévier vers un sujet philo, Cité de Verre n'est pas dénué de lien avec certaines oeuvres consacrées à l'origine du langage et sa signification. Je pense ainsi au Recherches philosophiques de Wittgenstein, au Discours sur l'origine du langage de Rousseau ainsi qu'au Cratyle de Platon. D'ailleurs je devrais presque présenter ces oeuvres.

Bref, ces problèmes de langage m'intéressent. Je le répète, j'aime bien le flou quant aux personnages. J'ai trouvé bien aussi certaines réflections sur l'identité, Quinn est tout à fait intéressant à ce niveau. Son évolution est d'ailleurs étrange, il faudra que je lise les suites pour mieux comprendre ses agissements.

Maintenant les points négatifs: certains passages comportent des longueurs. Je pense par exemple au monologue de Stillman, qui m'a énervé à force. Je trouve que les pauses sont trop longues en général, j'ai trouvé certains commentaires lassant, par exemple lorsqu'il est question d'Henry Dark. Pis franchement, je ne trouve pas que le style de l'auteur est exceptionnel. Certes, par moment c'est très agréable à lire, mais parfois je le rids je trouve trop long, je trouve certains dialogues dénués de consistance. Les jeux de mot c'est rigolo, mais là je trouve que certains dialogues (surtout ceux entre Quinn et Stillman père) sont lourds. Alors on pourrait y voir une pseudo-réflexion philosophique sous-jacente à ces dialogues, mais moi je n'y voit presque que du vide. Enfin, cette sensation de vide se trouve tout au long du roman. A trop vouloir mettre en avant des gestes quotidiens et dénués de sens, tout en parlant de la pensée de Quinn, je trouve que ce personne en ressort trop inconsistant par rapport au potentiel qu'il aurait pu avoir.

Vous l'aurez compris, je ne saurais dire si j'ai apprécié ou pas cette lecture.
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MessageSujet: Re: Paul Auster   Paul Auster EmptyDim 11 Nov 2007 - 14:14

Pour ceux que ça intéresse il y a à 14h05 sur France Inter l'émission "Cosmopolitaine " avec en invité Paul Auster.
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