Le lettre interdite

pas mal ta petite histoire de gâteau au chocolat!! miam miam, c'est bon et ton texte n''est pas nul, ni stupide et en plus(attends que je le relise...)il n'y a pas de "r"!
tu sais aucun style n'est nul ou bon, chacun le sien, c'est tout, c'est comme quand tu dis que quelque chose n'est pas mangeable, ça ne concerne que toi, et il faut laisser les autres se faire une idée de ce que tu as fais avant de t'auto-descendre(ça ce dit?)et d'être négative!
voilà, c'est tout ce que je voulais te dire, désolée de ne pas l'avoir envoyé par mp, mais je pense que ça peut servir à tout le monde!
salutations

Hihi merci, j'en prendrais note alors ... mais je n'ai même pas menti, c'était vraiment un gâteau, au chocolat, et il était vraiment bon.
Ce jeu me fait penser à un livre que j'avais lu , en fait j'ai lu deux livres dans ce style , ils sont de PEREC (il y a déjà un topic donc je m'arrête là)

Assise au milieu de la plage de ma vie,
J’ai voulu une minute de silence,
Et devant cette étendue infinie
J’en ai vu toute la violence

Le temps, cette immonde maladie,
Inflige à chaque instant sa sentence,
Plisse l’âme et la vie,
En nous plongeant dans sa décadence.

Le temps qui doucement nous fuit,
Nous laissant là en pleine conscience,
Impuissant devant cette ignominie
Nu et sans aucune chance.

De ce dégoût de la vie
Je te laisse comme une évidence
Mes pensées les plus enfouies,
Là, au fin fond de ma démence .

et hop sans "R" !

Lui, vetu d’un pantalon violet, d’un haut chapeau bleu. Quand il s’ennuit, souvent il flâne tel un papillon de boutique en boutique. Dans sa main gauche, un bouquet destiné à une fille inconnue. Il l’attend toute la semaine sur le banc jaune. Mais au bout de quelques minutes, il se lève tout penaud. Moi, témoin anonyme de la scène, ce visage sans joie ne me laisse aucunement insensible.

Margot a écrit:

Lui, vetu d’un pantalon violet, d’un haut chapeau bleu. Quand il s’ennuit, souvent il flâne tel un papillon de boutique en boutique. Dans sa main gauche, un bouquet pour ue fille inconnue. Il l’attend toute la semaine sur le banc jaune. Mais au bout de quelques minutes, il se lève tout penaud. Moi, témoin anonyme de la scène, ce visage sans joie ne me laisse aucunement insensible.

Oh oh ! lol

Je rigole parce que c'est bien plus facile de repérer ce qui ne va pas chez les autres que d'écrire un truc soi-même hein...

[quote="Nimiane"]

Margot a écrit:

pour .

NOOON! aaah je pensais avoir fais attention . Enfin c'est corrigé.... du moins je crois

Si il est encore tps pour moi ... Je vais essayer sans le R ...

Assise devant son poste de télévision, les pieds tendus au sol, Mina visionnait un énième film sans aucune conviction. Ses yeux, fixant les images qui défilaient devant elle, n'étaient qu'à moitié attentifs. En effet, dans sa tête, des idées en folie bouillonnaient et la faisait s'en aller dans un monde lointain, éloigné de sa vie actuelle. Telle la fameuse Alice, elle vivait dans son monde à elle.

Presque juste un tout petit là...

Citation :

la faisait s'en aller dans un monde lointain

Je vous propose une variante du jeu de la lettre interdite: il s'agit de réécrire un texte déjà existant, tout en otant une lettre mais en gardant le sens du départ.

Voici un petit extrait à réécrire sans la lettre "t", j'étais tentée par d'autres lettres mais je ne vais pas faire ma sadique dès le premier extrait

Citation :

Car j’aimais tant l’aube, déjà, que ma mère me l’accordait en récompense. J’obtenais qu’elle m’éveillât à trois heures et demie, et je m’en allais, un panier vide à chaque bras, vers des terres maraîchères qui se réfugiaient dans le pli étroit de la rivière, vers les fraises, les cassis et les groseilles barbues.
Colette, Sido.

Allez, je me lance :

Comme j'aimais l'aube à la folie, ma mère accepta de me l'accorder en récompense. J'obtenais que le réveil sonne à trois heures et demie, et je m'en allais, un panier vide à chaque bras, vers des zones maraîchères sises dans la chicane de la rivière, vers les fraises, les cassis et les groseilles barbues.

Ai-je respecté l'esprit de ton jeu, Linda ?

Si oui, à qui le tour ? Avec comme lettre proscrite, le r

Citation :

Durant ce moi de mai, avec le petit groupe des nonnes noires, aux babils discrets, aux rires puérils et sans vie, Gracieuse, à toute heure, se rendait à l'église. Hâtant le pas sous les fréquentes ondées, elles traversaient ensemble le cimetière, plein de roses ; ensemble, toujours ensemble, la petite fiancée clandestine aux robes claires et les filles embéguinées, aux longs voiles de deuil;
Pierre Loti - Ramuntcho

Oui oui il est respecté!

Par contre tu as oublié quelques "t"

Citation :

Comme j'aimais l'aube à la folie, ma mère accepta de me l'accorder en récompense. J'obtenais que le réveil sonne à trois heures et demie, et je m'en allais, un panier vide à chaque bras, vers des zones maraîchères sises dans la chicane de la rivière, vers les fraises, les cassis et les groseilles barbues.

Edit': Arg je suis en train de faire ton texte l'est pas facile!!!!

Voilà j'ai fait le texte proposé par Ojascoj!
Ben c'est pas facile...et c'est vraiment du "à peu près", désolé j'arrive pas à faire mieux! Enfin c'est là qu'on se rend compte de ses lacunes en vocabulaire...

Pendant ce mois de mai, avec le petit comité des nonnes en habits d'ébène, aux bas babils, aux éclats enfantins et sans vie, la jeune fille, à chaque office, allait à l'église. Hâtant le pas sous les habituelles ondées, elles passaient ensemble les tombes, pleines de pétales; ensemble, sans cesse ensemble, la petite fiancée clandestine aux vêtements pastels et les filles embéguinées, aux longs voiles de deuil.

Je ne propose pas de texte tout de suite, comme ça si quelqu'un le désire il peut s'amuser sur les deux textes proposés par Ojascoj et moi ^^

Linda a écrit:

Oui oui il est respecté!

Par contre tu as oublié quelques "t"

Citation :

Comme j'aimais l'aube à la folie, ma mère accepta de me l'accorder en récompense. J'obtenais que le réveil sonne à trois heures et demie, et je m'en allais, un panier vide à chaque bras, vers des zones maraîchères sises dans la chicane de la rivière, vers les fraises, les cassis et les groseilles barbues.

Edit': Arg je suis en train de faire ton texte l'est pas facile!!!!

Le tien non plus avec tous ces imparfaits que l'on doit zapper à cause du t !
M'enfin, toi au moins tu as réussi sans erreur.
Alors, je vais essayer de corriger les miennes.


Comme j'aimais l'aube à la folie, ma mère me la donna en récompense. Je pus m'éveiller chaque jour dès l'aurore, et je m'en allais, un panier vide à chaque bras, vers des zones maraîchères sises dans la chicane de la rivière, vers les fraises, les cassis et les groseilles barbues.

Ah, là, là, le trois heures et demi m'a donné du fil à retordre. Mais j'espère que cette fois-ci c'est bon !

Allez, je m'y mets :

Le premier texte :
Car j'avais un amour pour l'aube si grand, déjà, que je le reçu de ma mère en récompense. Mon dû ? Qu'elle me réveilla à l'heure du boulanger afin que je m'en aille, un panier vide à chaque bras, vers les champs maraîcher réfugiés dans le mince pli de la rivière, vers les fraises, les cassis, ou encore les groseilles barbues.

Le second :
Pendant ce mois de mai, avec la petite bande des "Black nonnes", aux babils peu dérangeants, à la joie enfantine et sans vie, Glacieuse, à tout moment allait à l'église. Hâtant le pas sous les ondées quasie non-stop, elles allaient ensemble, coupant au milieu des tombes, et des plantes ; ensembles, jamais esseulées, la petite fiancée clandestine aux jupes lumineuses et les filles embéguinées, aux longs voiles de deuil ;

Pas de t pour le premier, 1 r dans le deuxième et quelques fautes d'orthographe...

Ness a écrit:

Allez, je m'y mets :

Le premier texte :
Car j'avais un amour pour l'aube si grand, déjà, que je le reçus de ma mère en récompense. Mon dû ? Qu'elle me réveilla à l'heure du boulanger afin que je m'en aille, un panier vide à chaque bras, vers les champs maraîchers réfugiés dans le mince pli de la rivière, vers les fraises, les cassis, ou encore les groseilles barbues.

Le second :
Pendant ce mois de mai, avec la petite bande des "Black nonnes", aux babils peu dérangeants, à la joie enfantine et sans vie, Glacieuse, à tout moment allait à l'église. Hâtant le pas sous les ondées quasie non-stop, elles allaient ensemble, coupant au milieu des tombes, et des plantes ; ensembles, jamais esseulées, la petite fiancée clandestine aux jupes lumineuses et les filles embéguinées, aux longs voiles de deuil ;

Ness a écrit:

aux babils peu dérangeants

Ah c'est dommage une seule petite erreur...et puis mdr pour l'anglais!

Voilà le premier paragraphe d'un livre.
A vous de deviner de quel livre il s'agit (trooooop dur), et de le réécrire sans le "R" (bon courage )

Citation :

Mr et Mrs D., qui habitaient au *Biiip*, avaient toujours affirmé avec la plus grande fierté qu'ils étaient parfaitement normaux, merci pour eux. Jamais quiconque n'aurait imaginé qu'ils puissent se trouver impliqués dans quoi que ce soit de mystérieux. Ils n'avaient pas de temps à perdre avec des sornettes.

M. et Mme (bah ouais en français, c'est comme ça, hein) D., qui habitaient au * biiip * avaient de tout temps soutenu avec le plus solide maintien qu'ils étaient exactement comme tout le monde, Dieu soit loué. Jamais quiconque n'eût imaginé qu'ils puissent... pffffffff je vous zute, ça existe pas des verbes à l'infinitif sans R !
Si quelqu'un veut finir mon mien...

Edit'Linda: loool pour le "je vous zute". Pis c'est pas grâve si c'est impossible en gardant la même syntaxe faut tourner la phrase autrement, pour trouver quelque chose qui se rapproche le plus.

Suz' le champagne (PAF) a écrit:

M. et Mme (bah ouais en français, c'est comme ça, hein) D., qui habitaient au * biiip * avaient de tout temps soutenu avec le plus solide maintien qu'ils étaient exactement comme tout le monde, Dieu soit loué. Jamais quiconque n'eût imaginé ...

qu'ils vivent quoi que ce soit d'enigmatique. Ils n'étaient pas fans de ces inepties.

C'est dur, dur ! Même pour finir la dernière ligne de Suz'.

Mais bon, je gagne le droit de relancer le jeu, non ?

Alors voici le suivant extrait... à toujours écrire sans R.
Il s'agit des premières phrases de "Sa majesté des mouches" de William Golding, dont il faut que je pense à faire un topic :

Citation :

Le garçon blond descendit les derniers rochers et se dirigea vers la lagune en regardant où il posait les pieds. Il tenait à la main son tricot de collège qui traînait par terre; sa chemise grise adhérait à sa peau et ses cheveux lui collaient au front.

Vala j'ai fait l'extrait d'Ojascoj!

Le jeune homme blond descendit les ultimes obstacles et se joignit à la lagune en jugeant des yeux où il posait les pieds. Il tenait à la main son habit de collège qui le suivait au sol; sa chemise d'un ton passé ne faisait plus qu'un avec sa peau et ses cheveux lui collaient au haut du visage.

C'est encore approximatif, comme d'hab' (le "joignit" à la place de "se dirigea" me gêne...menfin c'est pas le seul truc qui me gêne), mais je me suis bien amusée ^^

Je laisse le temps à d'autres de faire ce jeu?
Ou bien l'un de ceux qui a déjà joué peut donner un nouvel extrait

Voici un autre extrait donc tiré de L'apprenti assassin de Robin Hobb :

Citation :

Ma plume hésite, puis échappe à ma main noueuse, laissant une bavure d'encre sur le papier de G. (...) Toute mon existence est une toile tissée de secrets, des secrets qu'aujourd'hui encore il n'est pas sans risque de divulguer. Dois-je les coucher sur le papier pour n'en tirer, au bout du compte, que flamme et cendre ? Peut-être.

La lettre interdite est le R

Un petit essai, vite fait... mais bof...

Ma plume hésite, puis échappe à ma main noueuse, laissant une souillure teintée sur la feuille de G. (…) Toute mon existence est une toile tissée d’énigmes, des énigmes qui, même maintenant, sont sous le poids d'une menace si elles sont divulguées. Et si je les couchais dans la feuille et n’en sauvais, au bout du compte, que flamme et déchets ? Qui sait…

Ce n'est pas si évident...

Ma plume hésite puis échappe à ma main noueuse, laissant une tache violette au milieu de la feuille de G. (...) Toute mon existence est une toile tissée de non-dits, choses cachées qui même maintenant sont difficilement contables.
Et si j'en témoignais à la plume, et n'en laissais, au bout du compte que flamme et tison ? Et si ?

Pfiou...C'est pô facile ...

Nimiane a écrit:

Un petit essai, vite fait... mais bof...

Ma plume hésite, puis échappe à ma main noueuse, laissant une souillure teintée sur la feuille de G. (…) Toute mon existence est une toile tissée d’énigmes, des énigmes qui, même maintenant, sont sous le poids d'une menace si elles sont divulguées. Et si je les couchais dans la feuille et n’en sauvais, au bout du compte, que flamme et déchets ? Qui sait…

Ce n'est pas si évident...

Une petite erreur, Nim' !

lotis a écrit:

Ma plume hésite puis échappe à ma main noueuse, laissant une tache violette au milieu de la feuille de G. (...) Toute mon existence est une toile tissée de non-dits, choses cachées qui même maintenant sont difficilement contables.
Et si j'en témoignais à la plume, et n'en laissais, au bout du compte que flamme et tison ? Et si ?

Pfiou...C'est pô facile ...

Mais bravo ! Tu t'en es très bien sortie ! En respectant le texte, et tout et tout !

Rho l'autre eh, comment elle fait un double post ! Tu pouvais pas éditer ?
bon, ce passage y avait plein de bouts sans R... si t'avais interdit le E... lol !
J'adore le truc de lotis, il est bien fait et tout !
ouais par contre c'est que Nim', souillures ça prend un R quoi...

Qui propose le suivant ? J'ai envie de jouer !